Loin de l'exploit réalisé par Ziaya et ses camarades en Coupe de la CAF dimanche dernier, le branle-bas continue au niveau de l'institution ententiste pour la préparation des bilans moral et financier pour l'exercice 2008-2009 avant qu'ils ne passent à l'étape de l'adoption par les membres de l'AG du club. Contacté hier, le trésorier général de l'ESS nous a déclaré qu'en faisant tous les comptes entre les salaires fixes, les primes des joueurs, les prises en charge en dehors de Sétif et tout ce qui a trait au fonctionnement du club, la trésorerie de ce dernier a dû débourser un total de 44 milliards au total pour couvrir toutes les dépenses liées à la saison dernière. Soit 9 milliards de plus par rapport à l'exercice qui a précédé. Un différentiel qui a pu être supporté avec un apport plus conséquent en matière de subventions publiques et de rentrées sur les contrats de sponsoring, ajoute la même source. Des rentrées de 47 milliards Si les dépenses du club se sont élevées à un montant de 44 milliards de centimes, les rentrées, elles, ont atteint le seuil de 47 milliards, soit un solde positif de 3 milliards dans la balance financière de l'Entente au titre de la saison passée. Toujours selon le trésorier du club, les rentrées financières pour la saison 2008-2009 ont enregistré un excédent de 20 milliards en comparaison de la saison qui a précédé. Ce chiffre a été réalisé notamment pour 10 milliards au titre de subventions publiques allouées par différentes administrations comme la wilaya qui reste le premier pourvoyeur du club en la matière, l'APC et la DJS, en plus d'un total de 15 milliards tiré des différents contrats de sponsoring passés avec des labels nationaux et étrangers. Le reste des revenus que le club a engrangés provient de la quote-part qui lui revient de droit des rentrées du 8-Mai, de la récompense financière arrivée en retard de l'UAFA au titre de son deuxième sacre en Coupe arabe et du double transfert de Maïza et Serey Die vers l'Arabie Saoudite et la Suisse respectivement. A signaler aussi que le président Serrar a dû contracter des emprunts auprès de proches et autres mécènes du club. Pour la saison qui arrive, on apprend que l'institution ententiste, Serrar à sa tête, se démène dans tous les sens pour engranger des rentrées immédiates de 12 milliards sur un objectif de 20 milliards pour payer au moins avant le début du Ramadhan la première tranche des primes de signature des joueurs sans oublier les frais du voyage égyptien prévu début août que la trésorerie doit commencer par supporter. Déjà, à côté des promesses d'apport de ceux qui veulent investir le comité directeur, il y les 4 milliards dus sur le titre de champion qui doivent atterrir bientôt dans les caisses du club.