"Nous ne craignons rien, on s'est préparés à toute éventualité. On parle beaucoup de l'arbitrage, mais on reste sereins de ce côté." A quelques heures de votre confrontation face au TP Mazembe, comment est le groupe ? Le groupe se porte bien depuis notre arrivée mercredi passé. Le moral est au beau fixe, le rendez-vous approche à grands pas et on a constaté lors de nos séances d'entraînements que les joueurs sont conscients de la responsabilité qui pèse sur leurs épaules. La préparation s'est déroulée dans de bonnes conditions et on est prêts à relever le défi. A l'approche du match, la pression est certainement montée d'un cran, n'est-ce pas ? Depuis notre qualification en demi-finale, la pression monte, monte. Ce qui est naturel, ma foi. A chaque fois, on a su négocier nos déplacements. Nous savons que la pression sera terrible le jour du match. Les supporters adverses, comme c'est à chaque fois le cas, feront tout pour nous intimider. Mais nous sommes habitués à ce genre de situation. Nous ne craignons donc rien. Vous considérez-vous comme des favoris, au vu de votre excellent parcours lors de la phase des poules ? Nous ne devons pas raisonner de la sorte. On peut dire ce qu'on veut, mais il n'y a que le terrain qui tranche. Nous devons nous concentrer sur notre sujet, c'est la meilleure façon qui nous permettra de réaliser un résultat rassurant avant le match retour. Il est vrai que nous n'avons pas concédé la moindre défaite dans notre groupe, mais nous allons aborder cette rencontre comme s'il s'agissait du premier match de la compétition. En tous les cas, on reste optimistes pour réaliser un résultat probant et mettre un pied en finale. En votre qualité de capitaine d'équipe ayant une longue expérience en compétitions africaines, comment voyez-vous cette rencontre ? Ce n'est pas facile d'être capitaine d'une équipe comme la JSK. Par ailleurs, c'est un honneur pour moi de porter le brassard. Je sens plus de responsabilités par rapport aux autres joueurs. En cas de qualification, ce sera un honneur pour moi de mener la JSK en finale pour la première fois dans son histoire. Vous avez affronté par le passé l'équipe du TP Mazembe en 2000 plus précisément. Vous êtes le seul rescapé de cette équipe. Les données ont changé, n'est-ce pas ? Exact, nous avons battu cette équipe sur un score lourd (5-0) chez nous, avant de perdre 2 à 0 chez eux. Mais je n'ai pas participé à cette fameuse rencontre. C'était pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe de la CAF. Ce n'est pas du tout la même chose, puisqu'il s'agit d'une qualification à une finale de Coupe de la Ligue des champions. Nous avons une bonne équipe dont l'esprit de groupe fait la force de l'équipe. Nous sommes très motivés puisqu'on est tout près de disputer une finale historique. Avez-vous des appréhensions particulières ? Nous ne craignons rien, on s'est préparés à toute éventualité. On parle beaucoup de l'arbitrage, mais on reste sereins de ce côté. Nous devons nous concentrer uniquement sur le terrain. Nous avons vécu des situations plus complexes, mais nous avons toujours su réaliser de bons résultats. C'est notre objectif aussi lors de cette rencontre. Qu'est-ce qui pourrait faire la différence lors de matchs pareils ? Il faudra maîtriser ses nerfs tout au long du match. Nous nous sommes préparés pour ne pas tomber dans le piège de notre adversaire. Il faut éviter de prendre des buts et laisser la moindre parcelle à notre adversaire. J'espère qu'on va réussir à revenir avec un résultat positif et procurer de la joie à nos supporters ainsi qu'à tous les Algériens.