Le sélectionneur national a décidé de lui faire confiance pour ce premier rendez-vous des Verts. Abdelmalek Ziaya fera partie demain du onze rentrant de Rabah Saâdane face au Malawi. Le sélectionneur national a décidé de lui faire confiance pour ce premier rendez-vous des Verts. * Il fait chaud ici et le taux d'humidité est très élevé. Vous y êtes vous habitués ou pas encore ? Cela fait trois jours que nous sommes arrivés, et on commence, petit à petit, à nous habituer des conditions d'hébergement et de d'entraînement. En ce qui concerne les conditions climatiques, j'avoue qu'elles sont très difficiles et c'est très fatiguant pour nous. Mais cela ne nous inquiète pas pour autant, car le plus gros du travail a été fait en France. Actuellement, nous nous basons sur les aspects technique et tactique, en prévision du match face au Malawi. Après les entraînement, nous restons dans nos chambres afin de bien récupérer. * Jouer des matches de ce niveau sous des conditions climatiques aussi difficiles ne vous inquiète-t-il pas ? Ce n'est pas la première fois que nous allons jouer dans des conditions pareilles. Personnellement, j'en ai l'habitude. J'ai déjà joué dans des pays où il faisait plus chaud, que ce soit en Afrique ou dans les pays du Golfe. Et avec l'Entente de Sétif, j'ai même joué ici en Angola sur le même terrain où nous avons effectué notre première séance d'entraînement. Mes coéquipiers aussi en ont l'habitude. D'ailleurs avant d'arracher le billet qualificatif pour la CAN et le Mondial, ils ont sillonné toute l'Afrique. Je crois qu'il ne faut pas chercher des excuses, il faut nous concentrer sur nos matches, car tout se jouera sur le terrain. * Vous allez entrer demain en lice en affrontant le Malawi. Y êtes-vous fin prêts ? Oui, nous sommes prêts, pas uniquement pour ce match, mais pour tous les autres. Il faut que nous abordions la compétition en force, c'est très important pour la suite. * En force veut dire par une victoire ? Tout à fait. Dans une phase finale, il faut toujours gagner ses premiers matches pour ne pas se compliquer la tâche après. * Et pour ce premier rendez-vous, Saâdane a décidé de vous titulariser. Cela va être une lourde responsabilité, non ? D'abord, je veux remercie le coach pour sa confiance. Ensuite, comme vous dites, vous imaginez un peu la lourde responsabilité qu'on m'a confiée. Mais je ne serais pas là si je ne savais que je n'y serai pas à la hauteur. Je voulais jouer, et à présent que l'entraîneur a décidé de me faire confiance, je ferai de mon mieux pour la justifier et être à la hauteur des attentes. * Puisque vous vous êtes bien intégré dans le groupe, il vous sera facile maintenant d'aborder ce match, et pourquoi pas, marquer des buts … J'ai déjà promis de marquer des buts et je n'ai pas oublié cette promesse. Je crois que l'état d'esprit qui règne actuellement au sein de l'équipe et la solidarité dont font preuve tous les joueurs entre eux vont me faciliter davantage la tâche sur le terrain. * Pensez-vous déjà au match du Mali ? Non, il y a le Malawi d'abord. Jouons d'abord ce match et gagnons-le, après on verra ce qu'on pourra faire face au Mali. * L'histoire de votre transfert ne vous a-t-elle pas déconcentré ? Au début, oui. J'ai été mis sous une grande pression. Mais après, je m'en suis remis au mektoub. J'ai laissé mon manager et le président Serrar s'en occuper, et moi, je me suis concentré sur mon travail. Et si vous voulez mon avis, cela m'est bien égal de jouer à Sochaux ou à l'Ittihad Essaoudi. L'essentiel pour moi a été de vêtir le maillot national. Entretien réalisé par Adlane C.