« J'ai appelé déjà certains binationaux » Dans une interview accordée au site internet www.le10sport.com, le sélectionneur national Vahid Halilhodzic a renouvelé son intérêt pour les joueurs franco-algériens évoluant en France et partout en Europe. Halilhodzic qui entend rajeunir son effectif en prévision de la prochaine coupe du monde 2014, compte beaucoup sur des jeunes éléments possédant la double nationalité. : « Brahimi, Hamouma, Tafer et d'autres ce sont des joueurs qui ont la double nationalité. Il n'y a donc pas de polémique. S'ils veulent jouer pour l'Algérie, je suis preneur. S'ils ne peuvent pas gagner leur place en équipe de France, je suis preneur également car il s'agit de bons joueurs. J'en ai appelé certains. C'était une première prise de contact. » « Maintenant place au Mondial 2014 » Après avoir perdu toutes chances de qualification à la prochaine CAN 2012 qui aura lieu en Guinée Equatoriale et au Gabon, Vahid Halilhodzic qui a été interrogé au sujet des objectifs qu'il compte atteindre avec la sélection algérienne déclare : « Pour la qualification à la CAN 2012, c'est déjà fini. L'objectif principal est donc la qualification à la Coupe du monde 2014. Je me laisse six mois pour faire un tour de l'ensemble des joueurs susceptible d'intégrer la sélection. Puis à partir de janvier, je vais sûrement former un groupe de 25 joueurs pour atteindre cet objectif. « Comme tout le monde je suis dépendant des résultats » Voulant savoir s'il n'appréhendait pas le même sort réservé à ses prédécesseurs, limogés pour insuffisances de résultats sachant que l'équipe algérienne est pleine reconstruction, Vahid Halilhodzic avance : « Je suis au courant (rires). Mais c'est le lot de chaque entraîneur. Nous sommes dépendants des résultats. Depuis cinq ans, l'équipe ne compte qu'une victoire à l'extérieur. Une seule victoire. La statistique est terrible ! Alors virer l'entraîneur, c'est facile, mais il faudrait peut-être mieux essayer de comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas. J'ai eu une expérience un peu similaire avec Lille, Rennes ou même le Paris Saint-Germain. Tout est une question de temps. Il faut aussi avoir du courage et de la confiance en soi pour mettre en application une méthode de travail et aller au bout de ses idées » « Raouraoua n'est pas un président « supporter» » Vahid Halilhodzic qui a été invité à faire le bilan de ces deux mois passés à la tête des Verts, a reconnu qu'un grand chantier l'attendait mais il s'est dit optimiste arguant du fait qu'il pouvait compter sur un président de la Fédération compétent et présent : « « Le chantier est énorme ! Mais je le savais. C'est un challenge très difficile. Mais j'ai un président (il rigole), ça se passe tellement bien ! Il est très compréhensif et connait toutes les difficultés du football et du métier de sélectionneur. Ce n'est pas un président « supporter ». Il veut que son équipe trouve un équilibre. »Moumen A.