Le défenseur des Glasgow Rangers et des Fennecs revient, dans l'entretien qu'il nous a accordé, sur la défaite de son équipe face au Malawi. Le défenseur des Glasgow Rangers et des Fennecs revient, dans l'entretien qu'il nous a accordé, sur la défaite de son équipe face au Malawi. Il nous parle aussi de ce match contre le Mali qui se profile à l'horizon qu'ilqualifie de dernière chance. * Avant toute chose, quelle explication donnez-vous à la lourde et inattendue défaite face au Malawi ? Tout d'abord, je demande pardon à nos supporters que nous avons déçus. Je ne veux pas chercher de fausses excuses, mais la chaleur et le taux d'humidité, ce jour-là, nous étaient insupportables. Il est vrai qu'en plus de cela, tous autant que nous sommes, avons totalement raté notre sortie. Nous avons commis des erreurs impardonnables et nous devons faire en sorte qu'elles ne se répètent plus. * Votre équipe s'est totalement effondrée devant un adversaire qui, il faut le reconnaître, ne fait pas partie du gotha continental. Un commentaire ? Personnellement, je n'ai jamais joué une partie de football dans des conditions aussi exécrables. C'est un crime que de programmer une rencontre de football à cet horaire et avec un tel taux d'humidité. Que ce soit mes coéquipiers ou moi, nous étions dans l'incapacité de réagir ou de tenter des gestes techniques. Je pense que même ceux qui étaient hors du terrain ont dû avoir la même sensation d'étouffement. * Oui, mais cela est aussi valables pour les joueurs du Malawi… Le Malawi et l'Angola ont pratiquement le même climat et c'est connu. Il y a dans ce cas un problème d'adaptation. De toutes les façons, les conditions seront complètement autres pour les deux derniers matchs de poule. * Qu'en est-il pour vous et vos coéquipiers sur le plan moral ? Je vous mentirais si je vous disais que tout va pour le mieux. Cette défaite nous a fait très mal, mais d'un autre côté, nous devons réagir en professionnels. Ce genre de défaite fait partie du football et il nous faut arriver à l'oublier au plus vite. Il y a des échéances très proches qui nous attendent et il ne sert à rien de ressasser quelque chose qui fait partie du passé. * D'aucuns déclarent que vous avez sous-estimé cette équipe du Malawi. Un commentaire ? Pas du tout, et nous avons visionné quelques-uns de ses matches. Nous savions qu'elle renfermait des joueurs de qualité et qu'il fallait nous en méfier. * N'y avait-il pas certains tiraillements au sein du groupe nés lors du stage du Castellet ? Croyez-moi, il y a une parfaite entente entre nous et il règne au sein du groupe un esprit de famille. J'ai évoqué pour vous les raisons de cette défaite et il n'y a pas lieu de parler de faits qui n'existent pas. * Encaisser trois buts veut dire que la ligne défensive dont vous êtes l'un des éléments a failli. Qu'en pensez-vous ? Incriminer tel ou tel compartiment ou un joueur, après ce genre de débâcle, serait injuste. La faillite a été collective et c'est ensemble que nous allons nous ressaisir. * Justement, ce sera dès ce jeudi face au Mali. Quelles sont vos chances dans ce match ? Je dirai d'abord que c'est une bonne chose qu'il y ait un laps de temps très court entre les deux matchs. Cela nous permet d'être dans cette rencontre qui est décisive. Ce sera un match difficile, mais je vous promets que nous serons au rendez-vous. * Vous ne craignez donc pas cette équipe du Mali ? Nous ne craignons aucune équipe et si cela était le cas, nous ne nous présenterions pas sur le terrain. Cette équipe, et nous l'avons vue, a été capable de remonter quatre buts. C'est bien noté. Mais en ce qui nous concerne, nous jouons une qualification pour le deuxième tour et nous serons appelés à faire le nécessaire pour bien négocier cette rencontre. * Promettez-vous aux supporters algériens une bonne surprise ? Je peux seulement leur promettre qu'ils verront une équipe et des joueurs qui iront au bout de leurs forces, ce jeudi. Nous mesurons la déception que nous avons provoquée chez tout un peuple et c'est une dette que nous avons à régler. * La qualification, y croyez-vous réellement ? Absolument, car nos chances sont réelles. Il n'y a qu'à se rappeler la défaite concédée au Caire (0-2) et la superbe réaction de l'équipe quatre jours après. Lors de nos matchs face au Mali et à l'Angola, nous penserons très fort à nos supporters et c'est pour eux que nous allons nous battre. Entretien réalisé par B. Redouane