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JSK : Iboud : «Hannachi a ouvert les portes du club aux anciens, mais il a mis des chiens-loups à l'entrée !»
Publié dans Le Buteur le 13 - 03 - 2015

Invité avant hier soir sur le plateau de l'émission Week-end foot diffusée sur El Heddaf TV tous les jeudis à partir de 21h, l'ancien joueur emblématique et président de la JSK, Miloud Iboud, n'a pas été tendre une nouvelle fois avec Moh-Cherif Hannachi. Mouloud Iboud a dénoncé la gestion chaotique de Hannachi en l'accusant d'avoir fermé la porte aux anciens joueurs. Il n'a pas caché son inquiétude quant à l'avenir de la JSK. Il a tiré, pour la énième fois, la sonnette d'alarme avant qu'il ne soit trop tard.
«La JSK n'a pas été gâtée en affrontant l'ESS en quart»
Dans un premier temps, Miloud Iboud s'est exprimé sur le match de coupe opposant l'ESS à la JSK mardi dernier au stade du 8-Mai-45 : «J'ai suivi la rencontre et je n'ai pas été surpris. Je dirais aussi que la JSK n'a pas été gâtée en affrontant l'ESS en quart. Actuellement, c'est la meilleure équipe africaine qui se trouve sur une bonne dynamique. La JSK est tombée sur un gros morceau.»
«Après le jeu produit face au MCEE, l'élimination en coupe était prévisible»
Avant d'ajouter dans la foulée : «Toutefois, je dois dire que cette élimination était prévisible. Je n'ai pas suivi la totalité du match de la JSK, mais suite à la dernière prestation des joueurs en championnat face au MCEE, je ne m'attendais pas à grand-chose en coupe contre l'ESS. L'équipe n'a rien montré d'intéressant. Le jeu produit par la JSK est loin d'être convainquant.»
«La titularisation de Kerrar est une insulte à tous les autres joueurs»
Dans son analyse, il n'a pas été tendre suite à la titularisation de l'Irakien Muhanned Kerrar, en avançant : «J'ai été surpris de voir l'Irakien jouer d'entrée face à l'ESS. Ce n'est pas normal qu'un joueur qui débarque de l'Irak la veille du match se retrouve titulaire le lendemain. J'estime que ce geste est une insulte à tous les autres joueurs qui se sont préparés convenablement depuis des semaines, voire des mois avec l'équipe.»
«Ce qui s'est passé est scandaleux»
Et de poursuivre : «Ce qui s'est passé cette fois est scandaleux ! C'est insensé de faire jouer un élément qui est resté pendant des semaines sans la moindre compétition. Le staff ne connaît absolument rien de sa forme physique. Personne ne sait dans quelles conditions Kerrar s'entraînait en Irak. Le faire jouer d'entrée est une insulte et un fait inédit à la JSK.»
«Hannachi s'est entouré d'incompétents et s'y plaît dans cet environnement»
Par la suite, l'ancien joueur de Jumbo-Jet a cité l'entourage mal sein à la JSK, en n'hésitant pas à le dénoncer : «L'entourage de Hannachi ? C'est lui qui l'a mis en place, pas nous. Il s'est entouré d'incompétents. Je dois dire aussi qu'il s'y plaît dans cet environnement mal sein. C'est ce qui m'inquiète plus dans le club. En continuant à gérer le club de la sorte, la JSK va vers la dérive.»
«Je ne critique pas la personne, mais sa gestion»
Avant d'enchaîner par ceci : «Que les choses soient claires, Hannachi en tant que personne ne m'intéresse pas. Il est libre de vivre sa vie comme bon lui semble et nous avons chacun de nous une vie privée. Par contre, j'ai le droit de critiquer sa politique. Par sa gestion, cet homme a coulé le club en 20 ans de règne. Aujourd'hui, sa gestion est chaotique et en tant qu'enfant du club, il est de mon droit de le dénoncer.»
«La JSK était un modèle de gestion et de formation. J'ai mal quand je la vois dans cette situation»
Toujours dans ce même contexte, Iboud ajouta : «La JSK était un modèle de gestion. Et ce n'est pas tout, puisque même en matière de formation, le club avait de bonnes bases. D'ailleurs sa politique de recrutement était bien claire, on ne ramenait que des joueurs de qualité, qui étaient en mesure d'apporter un plus au club. Ce n'est malheureusement pas le cas aujourd'hui.»
«Critiquer l'entraîneur est une forme d'ingérence»
Revenant sur les déclarations de Hannachi après le match de coupe où il a critiqué ouvertement les choix tactiques de Wallemme, Iboud répondra : «Critiquer l'entraîneur de cette manière est une forme d'ingérence. Lorsqu'on est un bon gestionnaire, on n'accorde pas ce genre de déclarations après une élimination. Mais je ne vous cache pas que je ne suis pas surpris, car Hannachi nous a habitués à ce genre de sortie médiatique tordue.»
«On ne peut pas ramener 14 joueurs d'un coup et changer 3 entraîneurs en 3 mois, ensuite parler du titre»
En évoquant le recrutement de l'été dernier, Iboud précisera : «Nous avons mille et une raison de prouver une nouvelle fois cette mauvaise gestion à la JSK. L'été dernier, il y a de nombreux départs et plus de 14 nouvelles recrues. Et ce n'est pas tout, puisque la valse des entraîneurs continue. Et ce n'est pas en recrutant 14 joueurs d'un coup et trois entraîneurs en l'espace de trois mois qu'on peut parler du titre. C'est insensé !»
«Les fondements du club sont remis en cause»
«En voyant la gestion de la JSK, je constate que les fondements du club sont remis en cause. Ce club n'a jamais été géré de cette manière. C'est une gestion anarchique basée sur rien du tout. C'est triste. J'ai vraiment mal quand je vois ça. Le pire est que le club va vers la dérive.»
«En 20 ans de règne, il n'y a ni stade, ni siège,ni formation»
Iboud a été ferme en parlant des 20 ans de présence de Moh-Cherif Hannachi : «En 20 ans de règne, la JSK n'a ni stade, ni siège, ni centre de formation et vous voulez que je dise que la gestion de Hannachi est une réussite ? Il aurait fallu que le ministre se déplace à Tizi pour rencontrer le wali afin de dégager une assiette de terrain pour la construction d'un nouveau stade. Après tout ce que Hannachi a dépensé depuis qu'il est président, ce dernier n'a même pas pu dégager une somme pour la formation du club. C'est grave !»
«Lorsque je parle, on me traite de perturbateur et quand je me tais on me demande de parler»
Si Iboud s'est lâché, c'est qu'il en a ras-le-bol de voir cette descente aux enfers de la JSK, qui ne joue que le maintien pour sa 4e saison : «J'ai toujours dénoncé la politique de Hannachi. Mais lorsque je parle, on me traite de perturbateur. Et le hic, quant je me tais, on me demande de parler. J'ai toujours agi seul. Je le dis aujourd'hui, Iboud ne parle qu'en son nom. Je ne parle au nom de personne d'autre.»
«Si les gens attendent que je prenne un klash pour déloger Hannachi, cela n'est pas dans mon éducation»
Avant de continuer : «Il est de mon devoir de critiquer la gestion de cet homme. Maintenant si les gens attendent que je prenne un klash pour déloger Hannachi de son bureau, cela n'est pas dans mon éducation. Aujourd'hui, j'ai la chance de venir dans un plateau télé et de parler. Mais il y a de nombreux anciens joueurs qui pensent la même chose que moi.»
«Il faut ouvrir le capital du club aux investisseurs»
Interrogé sur les probables solutions pour sauver le club, Iboud répondra : «Il faut impérativement ouvrir le capital social du club. C'est la chose que j'attends depuis des années. Aujourd'hui, le capital est à 1 million de dinars. Soyons sérieux ! Nous sommes dans l'ère du professionnalisme et il n'y a plus d'assemblée. Aujourd'hui, c'est le conseil d'administration qui tranche. Soit on a de l'argent et on gère le club, soit on en a pas et on dégage.»
«Je ne suis pas un milliardaire pour prendre le club !»
Quant à la possibilité de le voir un jour retourner à la présidence du club, Iboud expliquera : «Moi président de la JSK ? Non, je ne suis pas intéressé. Je ne suis pas un milliardaire pour me porter candidat à la présidence du club. C'est un poste qui ne m'intéresse pas. Je le dis encore une fois, je combats Hannachi par mes idées seulement.»
«Il y a des gens qui veulent mettre de l'argent, mais sous conditions»
Et de conclure : «Si je ne suis pas intéressé par la présidence, il y a des industriels qui veulent mettre de l'argent dans le club, mais sous conditions. C'est-à-dire, ils veulent se rassurer que leur argent soit réellement mis au service de la formation, car c'est l'avenir de la JSK.»
«Tous les sponsors sont partis après la mort d'Ebossé»
Iboud a estimé que la JSK se trouve aujourd'hui en difficultés financières, et la non-régularisation des joueurs en est une preuve. Il ajouta dans ce sens : «Ce n'est une surprise pour personne, tous les sponsors sont partis après la mort d'Ebossé. Le club se trouve dans la difficulté. La JSK a perdu des milliards depuis le mois d'août dernier. C'est une chose que le président ne peut nier.»
«Travailler avec Hannachi ? Il ne faut même pas y penser !»
Quant à la possibilité de le voir un jour travailler avec le président Hannachi, Iboud a aussitôt répliqué : «Moi travailler avec Hannachi ? Il ne faut même pas y penser. C'est une chose qui ne se produira jamais. Tant que cette personne est au club, je ne remettrai plus jamais les pieds.»


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