Idrissa Coulibaly revient dans l'entretien qui suit sur le match MCEE-JSK qu'il a suivi à la télé. Il n'a pas manqué aussi d'évoquer son ami Barry Demba, transféré cet hiver à Al Hilal du Soudan. Idrissa Coulibaly revient dans l'entretien qui suit sur le match MCEE-JSK qu'il a suivi à la télé. Il n'a pas manqué aussi d'évoquer son ami Barry Demba, transféré cet hiver à Al Hilal du Soudan.
Vous étiez absent jeudi face au MCEE, avez-vous suivi quand même le match ? Oui, dans son intégralité. J'avoue que je tenais à peine dans mon coin ! Ce n'est vraiment pas facile de suivre un match de son équipe à la télé... Comment avez-vous trouvé la prestation de votre équipe ? Sur ce match, il est difficile de tirer la moindre conclusion en matière de jeu au regard de l'état du terrain. C'était impraticable. Les copains m'ont dit que la circulation du ballon était très difficile. J'ai remarqué ça. Ce qui fait que ce n'est pas très évident de produire du beau jeu. Statistiquement, un point c'est déjà... Absolument ! C'est vrai que l'idéal était de revenir avec les trois points. C'était notre objectif initial, mais au vu du contexte, ce n'était pas très évident. Nos attaquants n'ont pas reçu beaucoup de ballons dans des conditions idéales. Et puis, franchement, on ne va pas cracher sur ce point qui peut valoir son pesant d'or. A l'extérieur, un bon résultat, c'est toujours bon pour le moral. La défense a bien fonctionné même sans vous, trois buts d'encaissés seulement jusque-là, qu'est-ce qui a changé par rapport au début de saison ? L'état d'esprit. Là, on joue plus en confiance. Franchement, je savais que mon absence n'allait pas se faire sentir, car, derrière, il y a toujours de bons joueurs prêts à prendre le relais. Berchiche, Belkalem et Belabbès ont bien tenu la baraque. Tant mieux pour l'équipe. Et puis, avec Lang, on est souvent portés vers l'avant. Ce qui fait que la pression, elle, est beaucoup plus sur l'adversaire. Personnellement, comment avez-vous vécu le départ de Demba ? Je l'ai mal vécu. On était très proches ! Sur le terrain et en dehors, on était tout le temps ensemble. J'ai donc plus perdu un ami qu'un coéquipier. Il manque, mais c'est ça la vie. Un jour t'es là, un jour tu ne l'es plus. Mais on a su garder le contact. Là, il m'a appelé il y a deux jours. Il se trouve actuellement en stage au Qatar. Il n'a pas manqué de demander des nouvelles du groupe. Entretien réalisé par Achour Aït Ali