«Quelle histoire, ce mercato !» C'est par ces mots que Julien Faubert, dernière recrue du Real Madrid, a réagi hier dans L'Equipe après l'officialisation de son transfert. L'ancien Bordelais, heureux comme un gamin, y raconte sa folle fin de semaine. «Très franchement, je ne voyais pas d'issue», explique-t-il, en référence à sa situation dans son ancien club où il ne jouait plus. «Je pensais rester à West Ham, souffrir mentalement et moralement.» Oui, mais voilà : tout s'est accéléré d'un coup, d'un seul, jeudi. «J'ai reçu un coup de téléphone d'un recruteur du Real Madrid. Je ne l'ai pas très bien accueilli. J'ai cru qu'on se moquait de moi, que c'était une plaisanterie», s'amuse-t-il aujourd'hui. «Je venais d'apprendre que les contacts avec Lyon et Newcastle étaient abandonnés. Je n'étais pas très bien.» Le joueur ajoute que son agent l'a ensuite appelé pour lui expliquer «que ce n'était pas une blague.» La suite, on la connait. L'éphémère international français a passé samedi matin la visite médicale avant d'être prêté pour six mois au Real. Un prêt qui coûtera 1,5 millions d'euros au club madrilène, avec une option d'achat en fin de saison fixée à 6 millions d'euros. «Pour l'instant, je ne réalise pas», reconnaît Faubert. «A moi désormais de lever l'option, de prouver aux dirigeants que je peux m'inscrire dans la durée. A moi de me battre, de montrer que je peux être titulaire.» Et de prouver à tous ceux qui ont souri à l'annonce de son transfert que ce n'était pas une blague.