Chez nous en Algérie l'adage dit « toutes peines pour un chien est un bon acte » en d'autres termes « Cheqoua lel'kelb hassana », c'est le cas de le dire de notre mission au Maroc pour informer les supporters d'un grand club comme l'USMA. En effet, lors de la séance d'entrainement des Rouge et Noir d'hier, et au moment où nous apprêtions à rentrer au stade pour effectuer notre travail et couvrir l'entraînement du jour de la formation usmiste, nous étions étonnés d'apprendre par les services de sécurité dudit stade que l'accès était verrouillé pour notre journal. Afin d'éviter l'amalgame dans nos interprétations des faits, nous avons jugé utile de questionner les services mêmes, originaires du pays hôte, qui a notre grande surprise nous ont maladroitement accueillis pour ensuite se raviser et répondre tout simplement qu'ils avaient reçu des instructions de la direction usmiste de nous barrer l'accès au stade. Mieux encore, ces derniers ont même ironisé en nous demandant de voir avec nos compatriotes, et qu'ils n'avaient aucun problème avec notre journal. Cependant, on se demande quelle mouche avait piqué la direction usmiste de prendre une telle décision du moins incomprise du fait que nous étions les seuls journalistes sur les lieux à informer les supporters de l'USMA. Apparemment, nous nous sommes donnés la peine d'envoyer nos envoyés spéciaux au Maroc pour rien, eux qui ont dû attendre devant l'enceinte sportive longtemps, les privant ainsi de rapporter fidèlement le quotidien de l'USMA au Maroc, et du coup priver les fans du club d'Alger de toutes informations journalières. En fait, devant l'entêtement de la direction des Rouge et Noir de nous empêcher d'accomplir notre travail, on se demande si cette dernière, à l'ère des frères Haddad, compte élargir son diktat au-delà du stade de Bologhine, voire au pays en entier. 20h 20, notre envoyé spécial poireautait encore devant le stade Pour en savoir plus, nous avons joint nos envoyés spéciaux au Maroc vers 20h 20 (heure algérienne), ces derniers lassés et fatigués, attendaient encore devant le lieu des entrainements des Usmistes et étaient toujours sans nouvelles du groupe. Ceux-ci tentaient de récolter les informations du jour qui commençaient à tomber au compte-gouttes par le biais des joueurs, ou encore quelques proches du club, mais personne n'a pu s'attarder avec nos envoyés spéciaux de peur peut-être de représailles administratives. Rebbouh Haddad s'en lave les mains Devant la longue attente à proximité du stade de notre envoyé spécial au Maroc, qui avait duré plus d'une demi-heure, et après moult tentatives d'entrer en contact avec le président Rebbouh Haddad, afin d'avoir des explications sur cette décision, ce dernier a daigné décrocher son téléphone pour infirmer les dires des agents de sécurité du stade. «Non, je n'ai pas donné d'instructions, ce n'est pas moi», affirmait brièvement le premier responsable des Rouge et Noir. Mais là aussi, on dira que le boss usmiste pouvait d'un coup de téléphone débloquer la situation et nous faciliter la tâche.