La domiciliation de l'USMH fait de nouveau l'actualité, suite notamment à la dernière décision de la LFP, de programmer le stade du 20-Août comme nouvelle domiciliation de l'USMH suite à la non-homologation du stade Lavigerie. Ce dernier est fermé de nouveau, le temps qu'il refasse peau neuve. La ligue s'en remet aux règlements de la FIFA et conditions mentionnées dans les cahiers des charges, pour trancher définitivement la domiciliation de l'USMH, habituellement programmée au stade du 1er-Novembre de Mohamadia. L'USMH s'est vue dans l'obligation de se rabattre une fois de plus sur le 20 Août de Ruisseau, et c'est au stade Lavigerie que les responsables harrachis veulent voir leur équipe affronter ses adversaires. Bien que cette infrastructure sportive ne réponde pas aux critères exigés pour un club professionnel en raison de son exigüité, l'USMH devrait encore demander une dérogation à la FAF pour pouvoir conserver cette domiciliation. Il est vrai qu'à l'USMH, qui voit sa cote de popularité augmenter chaque année avec une masse de supporters, de plus en plus nombreuse, on souhaite voir les autorités concernées commencer les travaux au stade Lavigerie le plus rapidement possible. Bouslimani : « Le stade Lavigerie est notre seule domiciliation » Pour Bouslimani, à chaque fois qu'on parle de domiciliation et d'homologation des stades, c'est l'USMH qui est visée et pas un autre club. «Si l'on tient compte du fait que tous les autres clubs de Ligue 1 ne souffrent pas du manque d'infrastructures sportives et que tous les stades des clubs répondent aux conditions des cahiers des charges, cela fait que le problème de stade ne concerne que l'USMH. Ce qui me laisse penser que cette commission d'homologation des stades a été mise sur pied pour contrôler uniquement le stade Lavigerie. C'est regrettable de voir un club comme l'USMH, qui a formé des centaines d'internationaux toutes catégories confondues, continuer de jouer dans un stade de 5000 places alors que le nombre des supporters tourne autour de 50 000», dira Bouslimani « En Algérie, aucune SSPA ne répond aux conditions d'un club professionnel » «Quand la LFP exige que tous les clubs doivent avoir un stade d'une capacité minimale de 10 000 places conformément aux cahiers des charges, moi je dirais que dans les cahiers, il est exigé aux clubs professionnels des centres de formation. Or, à ma connaissance, 90 % de ces clubs n'ont pas de centre de formation.»