Déjà empêtrés dans une crise latente qui secoue le club, les dirigeants du NAHD sont appelés à trouver une solution rapide au problème de domiciliation de leur équipe. Errer d'un stade à un autre ne pourra qu'avoir des répercussions négatives sur le parcours de leur formation en championnat alors que le Nasria a fixé le maintien comme objectif pour une première expérience en Ligue 1 professionnelle dont les responsables ont été intransigeants sur cette question de domiciliation. Il s'agit pour chaque club d'avoir sa propre infrastructure ou à défaut de recevoir sur un terrain qui répond aux conditions exigées par le cahier de charges. C'est dire que les dirigeants vont se retrouver devant un véritable problème à régler d'urgence. A priori, le NAHD ne pourra pas être domicilié son son terrain de Zioui dont l'homologation a été refusée la saison dernière par la LNF. Il reste maintenant deux alternatives aux dirigeants du NAHD, il s'agit de recevoir au stade 20-Août 55, fief du CRB, ou au stade du 1er Novembre de Mohammadia. Encore faut-il que les deux APC qui gèrent ces deux enceintes sportives donnent leur accord. On se souvient que le club de Hussein Dey a eu des démêlés avec l'exécutif communal de Belouizdad qui s'est montré réticent à donner son accord au NAHD. Ce qui nous fait dire que l'intégration du NAHD au sein de la Ligue 1 professionnelle est loin d'être acquise, ceci au moment où les dirigeants de ce club prestigieux s'entre-déchirent dans une crise intestine. Or leur équipe se trouve à la croisée des chemins, car gérée par deux clans qui cherchent coûte que coûte à avoir le leadership du club ».