«Je ne connais aucun Egyptien mort lors de la Révolution algérienne» Dans sa chronique hebdomadaire parue hier dans le magazine émirati Super, Hafid Derradji n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour répondre aux attaques égyptiennes contre l'Algérien en réaffirmant qu'il ne cessera pas d'écrire sur les conséquences de la rencontre de l'Algérie contre l'Egypte jusqu'à l'annonce de la décision de la FIFA. «Ce n'est pas pour jeter de l'huile sur le feu ou pour s'attaquer au peuple égyptien, mais je poursuivrai l'écriture car les désagréments causés par les arriérés sont énormes. La blessure est profonde pour les hommes libres et même pour les enfants», a-t-il écrit. Derradji précisera qu'il ne veut pas nuire aux Egyptiens, mais leur apprendre seulement l'histoire de l'Algérie qu'ils ont souillée avec des mensonges et qu'il ne fait que répondre aux Egyptiens par amour à son pays et fierté de ses racines amazigh, arabe et islamique. Le commentateur d'Al Jazeera reconnaît que certains de nos journaux et journalistes se sont trompés en s'attaquant au peuple égyptien et ses symboles, mais «tous vos journalistes, politiques, intellectuels et artistes ont fait du mal à l'Algérie, pays d'Islam, de l'arabité, d'amazighité». «Je ne connais aucun Egyptien mort lors de la Révolution algérienne» Hafid Derradji a rappelé que l'Algérie a fait tomber sept gouvernements français en France, ce qu'Hitler n'a pas réussi à faire, tout en reconnaissant le rôle joué par Jamel Abdennacer lors de la Révolution algérienne. Pour lui, les Algériens qui ont trouvé la mort en Egypte n'ont fait que leur devoir en défendant le sol égyptien par des avions et blindés algériens. Derradji ajoutera qu'il ne connaît, par contre, aucun nom d'Egyptien décédé lors de la Révolution algérienne. Hafid Derradji revient à l'exploit réussi par les Fennecs algériens. «On ne se rendait pas compte de l'importance de l'exploit qu'on a réalisé que lorsqu'on a vu vos femmes et vos hommes pleurer la défaite de leur équipe dans un match de football, et écouter vos politiques et vos artistes regretter cette défaite, mais qu'on n'a jamais vu pleurer ou regretter la perte de la Palestine et le Sahara du Sinaï et le Golan ou leurs problèmes quotidiens», écrit Derradji qui promet qu'il n'arrêtera pas d'écrire pour défendre l'Algérie sans nuire à l'Egypte et son peuple. N. S.