Né de père tunisien et de mère algérienne, le défenseur de Boulogne nous a quand même confié avoir une large préférence pour les Fennecs. Eliminé avec son équipe Boulogne-sur-Mer par les amateurs de Quevilly (3-1), mardi soir en quarts de finale de la Coupe de France, et auteur notamment d'une grosse erreur ayant provoqué un but, Habib Belaïd n'avait pas trop le coeur à parler de son avenir avec l'équipe nationale. Né de père tunisien et de mère algérienne, le défenseur de Boulogne nous a quand même confié avoir une large préférence pour les Fennecs. S'il rêve du Mondial, il souhaite rester néanmoins prudent face à cette belle perspective. Il attendra de rencontrer Rabah Saâdane pour se prononcer définitivement. * Où en es-tu dans ta réflexion ? Dans ma tête, j'ai envie de jouer pour l'Algérie. C'est mon objectif. Maintenant, je vais essayer de me concentrer, car plus on en parle, plus je sors de ce qui est le principal, c'est-à-dire le terrain. Je vais donc arrêter de penser à ça et après, advienne ce qui pourra. Dieu seul sait. * Jouer pour la Tunisie, c'est terminé ? Je n'ai plus de contacts. Ils sont venus à une époque. L'année dernière, on a essayé d'y aller, mais ils n'étaient pas enchantés. * As-tu eu un contact directement avec Rabah Saâdane ? Non, je n'ai eu aucun contact avec lui. Je ne me prends pas la tête. S'il vient me voir lors du match contre le PSG (dimanche prochain au Parc des Princes), on verra. Mais j'espère qu'il n'aura pas vu le match contre Quevilly, car je n'ai vraiment pas été bon. * Le sélectionneur recherche en priorité un latéral droit. Es-tu prêt à jouer à ce poste, toi qui es surtout un défenseur central ? On verra, dès que je l'aurai vu. Pour l'instant, je ne peux pas vous dire ''oui, je suis prêt à jouer latéral.'' Maintenant, c'est l'Equipe nationale et cela ne se refuse pas. Lilian Thuram a bien réalisé une grande carrière en équipe de France en jouant d'abord latéral droit, alors que c'était un central au départ. A un moment, il faut savoir se plier au collectif. * Connais-tu certains joueurs de l'Equipe nationale ? J'étais en contact avec Yacine Bezzaz avec lequel j'ai joué à Strasbourg. On se parle au téléphone de temps en temps. Les autres, comme Karim (Ziani), Mourad (Meghni), je les connais forcément, car on a évolué ensemble en France. Mais je n'ai pas de contacts particuliers avec eux. * Rêves-tu d'être en juin en Afrique du Sud avec le maillot de l'Algérie ? Bien sûr que c'est un rêve. Mais pour que cela devienne réalité, il va falloir d'abord se concentrer sur le terrain et faire de meilleurs matchs avec Boulogne. Entretien réalisé à Paris par Sebti Djoudi