Après la victoire trois jours plus tôt en Coupe d'Algérie, il était chez plus d'un certain que les Cheurfaouis d'Azazga étaient enfin entrés dans la dynamique des bons résultats et, en conséquence, ce derby de la Kabylie face aux Olympiens d'Akbou devait leur servir de confirmation. Mais, il leur fallait compter sans les Akbouciens, venus conforter leur 6e position au classement général de la Régionale 1. Il faut dire aussi que tout autour de l'équipe de Cheurfa, on commençait à apprécier comme il se doit cette éclaircie qui a commencé à voir le jour dès l'intronisation de Mohand-Akli Boussaïd à la barre technique avec une première victoire face à Bordj Menaïl. Sur le terrain, en fin de compte, ces supputations n'ont pas eu cours durant une bonne partie du match qui a été plutôt équilibrée avec une mi-temps pour chaque équipe. Les visiteurs affichèrent leurs intentions dès l'entame de la rencontre où l'on a vu l'arrière-garde des locaux se faire secouer par un coup franc de Saïdi, à la 6', qui passa à quelques centimètres du gardien cheurfaoui, Latrèche. Six minutes plus tard, c'était au tour de Akkouche de solliciter ce même Latrèche, l'obligeant à faire appel à toute sa souplesse pour empêcher le ballon de se loger dans la lucarne gauche. Les locaux ripostèrent par l'intermédiaire de Mohellebi d'abord, ensuite par Benkaci mais sans aller jusqu'à inquiéter le gardien adverse Bougtiten. La première période a été donc dans une large mesure en faveur des Olympiens d'Akbou. S'ils ont pu concrétiser cet ascendant par une réalisation de Saïdi à la 19', ce ne fut que justice. En seconde période, la sortie, à la 56', de Akkouche, côté Akbou, donna des ailes aux locaux. Se retrouvant en supériorité numérique, les hommes de Boussaïd ont failli rattraper leur vis-à-vis au tableau d'affichage. Il y eut d'abord ce tir de Djellouah sur la transversale, à la 69', suivi de l'essai d'Arezki, incorporé en seconde mi-temps à la place de Mohellebi, comme occasions réelles de revenir au score, mais en fin de compte il en fallait plus pour contraindre les Akbouciens à lâcher prise. Des Akbouciens qui, ainsi, confirment on ne peut mieux qu'ils s'expriment pleinement loin de leurs bases comme le confirment les deux nuls et les deux victoires engrangés chez leurs rivaux. F. B.