le portier clermontois, Michaël Fabre, pourrait malheureusement se retrouver sur le carreau. Fortement pressenti pour rejoindre les Fennecs lors du prochain stage, le portier clermontois, Michaël Fabre, pourrait malheureusement se retrouver sur le carreau. La faute à un lobby au sein même du staff technique. Selon plusieurs sources crédibles, l'entraîneur des gardiens, Hassan Belhadji, aurait adressé un rapport «défavorable» au sélectionneur national, Rabah Saâdane. Très surprenant dans la mesure où deux autres observateurs avisés de la Fédération algérienne s'étaient au préalable réjouis de la forme éblouissante et de la rigueur affichées par Michaël Fabre. Alors, s'opère-t-il actuellement une opération pour écarter le gardien franco-algérien qui n'a jamais cessé de clamer haut et fort son «algérianité» et son envie de porter le maillot national ? Loin de se douter qu'on ne veuille pas de lui chez les Verts, Michaël Fabre se veut toujours aussi enthousiaste. «Je l'ai déjà dit, pour l'Algérie j'irai au feu.» Considéré comme l'un des meilleurs gardiens de Ligue 2 française, l'ancien champion du monde des U17, avec Meghni et Yebda, suscite actuellement l'intérêt de plusieurs formations de Ligue 1. Rien d'étonnant donc de le voir prétendre «logiquement» à une convocation pour le prochain stage. «C'est un très bon gardien de but. Il peut nous apporter cette sérénité qui nous fait défaut actuellement dans les cages. Avec Chaouchi, ils peuvent sans hésiter prétendre à une place de titulaire. Il faut l'appeler et surtout convaincre Saâdane de le solliciter personnellement. Sinon nous risquons de nous en mordre les doigts», assure un membre du staff technique en total désaccord avec le rapport de Hassan Belhadji. Convaincant lors de sa dernière sortie face à Istres (victoire 3-1), sous les yeux de Mohamed Raouraoua, Rabah Saâdane et Walid Sadi, Michaël Fabre attend toujours un signe.... ---------------------------------------- «Qu'on veuille ou non de moi en équipe nationale, je porte l'Algérie dans mon cœur !» «C'est frustrant de ne pas avoir ce contact direct avec un membre de la Fédération algérienne. Les médias m'annoncent sans cesse comme un futur Fennec, mais il n'y a toujours rien de concret. Je ne vous le cache pas, cela commence à peser un peu de rester dans l'attente et le flou. Même si j'essaie d'en faire abstraction le plus souvent possible, ce n'est pas évident de l'occulter indéfiniment. Qu'on me veuille ou non, je porte l'Algérie et l'EN dans mon cœur.»