Au lendemain de l'annonce du limogeage de l'entraineur tunisien, Sofiane Hidoussi, par la direction de son club employeur et ce, faute de résultats, une rencontre a eu lieu entre le président Hannachi et son employé au siège du club. En effet, selon les éléments d'information en notre possession, la réunion qui avait pour objectif d'entériner la décision prise la veille s'est terminée en queue de poisson, avons-nous appris d'une source sûre. Le président Hannachi et l'entraineur Hidoussi se sont séparés sans pour autant trancher sur le dossier. En d'autres termes, la résiliation du contrat n'a pas été signée et, officiellement, Hidoussi n'est pas encore parti de la barre technique. Hidoussi exige une résiliation de contrat par écrit En se déplaçant hier au siège du club, l'entraineur Hidoussi a bien entendu eu une discussion à bâtons rompus avec Hannachi. L'entraineur tunisien a certes accepté la décision de sa hiérarchie qui l'a renvoyé de son poste d'entraineur mais a toutefois exigé que cette sentence soit rédigée noir sur blanc. Hidoussi a expliqué au président Hannachi qu'il ne partira pas sans signer un document officiel. Il ne compte pas renoncer à ses indemnités Comme rapporté dans notre édition d'hier, l'entraineur Hidoussi s'oppose catégoriquement à partir sans ses indemnités. D'ailleurs, dans ses déclarations, Hidoussi a beaucoup insisté sur le fait qu'il est signataire d'un contrat qui court jusqu'en 2018. Hier encore, Hidoussi n'a cessé de rappeler au président que ce n'est pas la décision de la direction qui l'a contrarié, mais surtout le fait qu'il soit lié par un contrat jusqu'en 2018 et qu'il exige qu'on en respecte à la lettre les clauses. Le coach songe à faire appel à un avocat pour défendre ses droits A en croire une source digne de foi, l'entraineur Hidoussi, qui n'est pas prêt à partir sans ses indemnités, compte faire appel à son avocat pour défendre ses droits. En quittant le siège du club hier après-midi, Hidoussi a rejoint directement son domicile à Tizi. Il compte même se déplacer cet après-midi à la reprise des entrainements, histoire de ne pas être en abandon de poste, ce qui rendrait encore plus complexe le bras de fer qui l'oppose à sa direction.
«Je n'ai encore pas résilié mon contrat !» Contacté en début d'après-midi d'hier, l'entraineur, Sofiane Hidoussi, a confirmé la rencontre avec le président et dira à ce propos : « Je me suis effectivement déplacé aujourd'hui (hier, ndlr) au siège du club pour rencontrer les responsables de la JSK. Je vous informe que je me suis entretenu avec le président Hannachi mais nous ne sommes pas parvenus à un accord. Je n'ai encore pas résilié mon contrat et du coup je suis toujours à Tizi Ouzou. » «Je me déplacerai à l'entrainement ce dimanche soir» Afin de nous expliquer davantage sa situation actuelle au lendemain de son limogeage, Hidoussi précise : « Comme je viens de vous l'expliquer, je n'ai pas encore signé le moindre document. J'ai demandé à ma direction de me notifier mon départ par écrit. Dès lors que je suis lié par contrat jusqu'en 2018, j'exige qu'on le respecte. Ce dimanche je me déplacerai à l'entrainement car je considère que je suis toujours au poste. » «Faux, je n'ai pas exigé cinq mensualités» L'entraineur Sofiane Hidoussi a aussi jugé utile de préciser qu'il n'a pas exigé de la direction kabyle de lui verser 5 mois de salaire comme rapporté par certaines informations : « Faux, je n'ai pas exigé de la direction de me payer cinq mensualités avant de partir. J'ai du respect pour la JSK et ses dirigeants et je ne fais aucun chantage. Toutefois, je rappelle que je suis lié sous contrat qui court jusqu'en 2018, je demande que l'on en respecte les clauses, voilà tout. » «J'ai décidé d'engager un avocat» Poursuivant, Hidoussi a révélé qu'il ne partira pas aussi facilement et qu'il compte défendre ses droits jusqu'au bout. Le Tunisien a même déclaré qu'il fera appel à un avocat pour s'occuper de son litige avec la direction kabyle : « Je n'ai pas souhaité en arriver à ce stade. J'ai du respect pour les dirigeants, les joueurs et tous les supporters du club. Moi je suis un entraineur professionnel, je suis signataire d'un contrat en bonne et due forme avec la JSK. J'ai été démis de mes fonctions, ça je l'accepte mais entre moi et la direction il y a bien un contrat qu'il faut respecter et je le ferai respecter par un avocat que j'engagerai dans les prochaines heures. »