Amrani : «No comment!» Khezzar : «Nous aurions pu gagner ce match.» Stade du 19-Mai (Annaba) Affluence : moyenne Arbitres : Bouchter, Hammou, Chabbi Buts : Gasmi (40') (USMAn) ; Bourenane (56' sp) (MCEE) Avertissements : Maïza (55') (USMAn) ; Ghodbane (19'), Belhadj (45'), Bekrar (54'), Hadiouche (85') (MCEE USMAn : Houamed, Remache, Zazou, Maïza, Boucherit, Hebaïche, Abdeslam (Dif 72'), Tebbal, Hemami (Sedki 84'), Rebbih (Guemarri 62'), Gasmi Entraîneur : Amrani MCEE : Sahraoui, Mahfoudhi, Renane, Belhamel, Boudjellida, Camara, Bourenane, Belhadj, Bekrar (Bouzidi 77'), Hadiouche, Ghodbane (Blaoui 85') Entraîneur : Khezzar Ce que l'on peut retenir de ce match, c'est surtout la superbe prestation du portier eulmi, Sahraoui, même si son homologue annabi ne fut pas en reste. Il ne faut surtout pas croire que cette équipe d'El Eulma s'est déplacée à Annaba pour limiter les dégâts ou au mieux arracher le point du nul. On se rendra coup pour coup et ce, dès l'entame du match. On jouait la 7' quand, suite à un coup franc de Rebbih, Gasmi verra sa reprise raser le poteau de Sahraoui. Ce dernier va se révéler être un rempart infranchissable pour les attaquants de Annaba. Il s'interposera d'ailleurs à deux reprises, face à Rebbih (30') et Hemami (34'). Les Eulmis ne seront pas en reste et Ghodbane, à la 19', a vu sa reprise percuter la transversale. Les Annabis trouveront la faille à la 40e minute. Après un joli travail sur l'aile gauche, Rebbih adressera un centre que Gasmi reprendra victorieusement d'une tête plongeante (1-0). Le jeu ne baissera pas d'intensité et les occasions des deux côtés resteront vaines jusqu'au moment où l'arbitre du match sifflera la fin de la première période. Auparavant, les Eulmis, à la 44e minute, ont raté une belle occasion par Hadiouche. On assistera au même scénario après la pause. Des occasions d'un côté et de l'autre. A la 46', Rebbih ne réussira pas à tromper Sahraoui. Le jeu s'animera encore plus et ce sont les visiteurs qui seront tout près d'égaliser par Boudjelida à la 47', son tir sera dévié en corner par Houamed. Ce sera chose faite à la 56' minute. Maïza contrôlera de la main un centre venu de la droite. Le penalty qui s'en suivra sera transformé par Bourenane (1-1). Après quoi, les joueurs de Annaba se rueront en attaque, vainement. Ni Boucherit (78'), ni Gasmi (88') n'arriveront à tromper la vigilance du portier eulmi. La réussite ne sera pas du côté de Annaba. Les Eulmis feront bonne garde, se contentant de gérer ce résultat qui, somme toute, est flatteur pour eux. La fin du match sera sifflée sur un score de parité. L'équipe d'Annaba, si elle n'a pas totalement démérité, a quand même laissé filer deux précieux points. Il faut dire qu'il y avait en face un Sahraoui des grands jours qui a pratiquement tout arrêté. Les Eulmis ont vu leurs efforts récompensés et ce point leur fera le plus grand bien sur le plan moral. ------------------------------------------------------- Amrani : «No comment!» Amrani a refusé de faire la moindre déclaration et a quitté le stade immédiatement, après le coup de sifflet final. ------------------------------------------------------- Khezzar : «Nous aurions pu gagner ce match» «Il est vrai que nous avons joué contre une équipe de Annaba qui est encore sous le choc de son élimination en Coupe d'Algérie. Nous avons eu, tout comme nos adversaires, de belles opportunités et cela me laisse dire qu'il y avait de la place pour gagner. Ce point est, bien sûr, bon à prendre. Nous avons fait un pas de plus vers notre maintien parmi l'élite. Je ne vous cache pas que le fait d'évoluer à huis clos nous a avantagés, sans pour autant que cela soit décisif. Je dis bravo à mes joueurs qui se sont bien battus.» ------------------------------------------------------- 87', les Annabis réclament un penalty On jouait la 87' quand tous les occupants du banc annabi se sont levés comme un seul homme, pour réclamer un penalty. Mahfoudhi, le défenseur eulmi, avait semble-t-il touché le ballon de la main à l'intérieur de sa surface de réparation. La partie s'arrêtera pendant un bon moment, avant que l'homme en noir ne mette de l'ordre.