En voyage en Afrique du Sud, Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football (CAF), a appelé de ses vœux une présence africaine en finale de la Coupe du monde, la première organisée sur le continent. En voyage en Afrique du Sud, Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football (CAF), a appelé de ses vœux une présence africaine en finale de la Coupe du monde, la première organisée sur le continent. Avec l'organisation de la première Coupe du monde sur le continent africain, la CAF a, aux dires de son président, «réalisé le rêve de toute l'Afrique. Désormais, le football africain peut être fier». Issa Hayatou veut même aller plus loin. Interrogé en conférence de presse, le tout puissant président de la CAF a en effet affirmé que les cinq représentants du continental avaient les qualités pour figurer dans le dernier carré. «Nous voulons voir une de nos équipes africaines atteindre les demi-finales. Et pourquoi pas la finale ?», a assuré le Camerounais. «Les cinq équipes qualifiées au Mondial le méritent» L'homme fort de la CAF estime que le continent sera bien représenté car les cinq équipes qualifiées sont à la hauteur de cet événement. «C'est notre souhait. J'ai confiance en toutes les équipes africaines, mais ce n'est pas mon rôle de dire qui va réussir le mieux. Toutes celles qui se sont qualifiées à cette Coupe du monde le méritent», a-t-il poursuivi. «Adebayor est une perte pour le continent» A 64 ans, le patron de l'instance fédérale, qui était en Afrique du Sud cette semaine, a cependant refusé d'évoquer la suspension du Togo pour deux Coupe d'Afrique des nations. Il a néanmoins convenu que la retraite internationale d'Emmanuel Adebayor était une «perte» pour l'Afrique. «C'est une perte, mais nous ne connaissons pas les raisons pour lesquelles il s'est retiré du football international. C'est une perte», a-t-il répété. «C'est sa décision personnelle. Tout ce que j'ai à dire, c'est que c'est une perte. C'est une star et tout le monde le sait, mais, une fois de plus, il est libre de faire ce qu'il veut.»