Comme chaque lundi, l'ancien international Moussa Saïb, consultant à Berbère télévision, évoque la situation de la JSK. Cette semaine, le sujet était l'arrivée d'un nouvel entraîneur, Badou Zaki en l'occurrence. Ce dernier qui est attendu à Tizi Ouzou dimanche prochain devrait diriger son premier match le 19 janvier à l'occasion de la 17e journée face à l'USMB. Et d'après l'ancien joueur d'Auxerre, seuls les résultats prouveraient si Badou Zaki était le bon choix : «J'ai déjà affronté Badou Zaki lors d'un match amical Algérie-Maroc. Il était un très grand gardien et un très bon sélectionneur. Il a même perdu la finale de la Coupe d'Afrique contre la Tunisie. Mais je ne peux pas dire s'il va réussir à la JSK, seuls les résultats pourront le prouver. On lui souhaite bon courage.» «C'est grâce à lui que le CRB avait évité la relégation» D'après Saïb, c'est grâce à Badou Zaki que le CRB avait réussi à se maintenir en Ligue 1 la saison passée : «Lorsqu'il était venu, je me rappelle que le CRB n'avait que sept points. Donc, il a réussi à faire la différence, gagner des matchs et sauver l'équipe de la relégation. Mais avant de partir, il a offert un trophée aux supporters, une Coupe d'Algérie face à l'ESS. » «La JSK doit récolter 21 points pour assurer son maintien, ce n'est vraiment pas facile» Loin de cette histoire d'entraîneur, la situation de l'équipe inquiète énormément Moussa Saïb puisque, selon lui, la JSK doit gagner au moins sept matchs lors de la phase retour pour espérer se maintenir : «Aujourd'hui, l'équipe est en bas du tableau avec 17 points seulement. Donc, pour espérer se maintenir, il faudra gagner 7 rencontres sur 14, soit ramener 21 points. Une mission très difficile vu que la majorité des équipes vont jouer à fond cette deuxième manche.» «Aït Djoudi devait choisir entre le technique et le directoire» Avant de conclure, Saïb a tenu à parler d'Aït Djoudi qui a récemment décidé de lâcher son poste d'entraîneur pour intégrer le directoire (avant de déposer officiellement sa démission). Selon l'ancien international, l'erreur d'Azzedine fut de ne pas s'occuper d'un seul poste : « Selon moi, Aït Djoudi a fait une erreur en décidant d'occuper deux postes à la fois. Il aurait dû choisir entre le technique et l'administration. Cette fois-ci, même les résultats n'étaient pas en sa faveur. C'est dommage ! »