Très solide comme un roc face aux Bordelais de Malcolm, Ibrahim Amada a eu droit aux propos élogieux du coach uruguayen de Bordeaux, Gustavo Poyet. Le joueur malgache s'est rassuré, avant le grand choc du 17 juillet face au TP Mazembe. Votre équipe a été très impressionnante contre Bordeaux avec une première mi-temps très aboutie. Votre ressenti à la fin de cette affiche ? Nous avons vraiment été très solides avec une première mi-temps de haute facture. On a été archi dominateurs à tous les niveaux, que ce soit défensivement, au milieu du terrain ou offensivement. Malheureusement, on prend ce but égalisateur en seconde période sur une balle arrêtée. Il y a eu un moment d'inattention et cela a suffit à Bordeaux pour revenir à la marque. Vous auriez pu virer à la mi-temps avec trois à zéro au tableau d'affichage sans que personne ne trouve à redire... Absolument. On s'est procuré quelques occasions nettes de scorer qu'on n'a pas su mettre au fond. Mais ce que je retiens surtout, c'est d'avoir appliqué à la lettre les consignes du coach en mettant en place tout ce qu'on a travaillé durant ce stage ici à Vichy. Comment vous êtes-vous senti physiquement avec ce genou qui vous fait souffrir la veille ? Ça va. J'ai pu tenir mon rôle. Je vais poursuivre les soins en parallèle. Mais bon, il n'y a pas de souci, je serai d'attaque pour le match du TP Mazembe. Lors de ce match contre Bordeaux, vous avez eu droit au soutien des Chnaoua qui étaient une nouvelle fois en force pour vous soutenir... C'est fabuleux l'ambiance qui régnait au stade. On dirait qu'on était au 5-Juillet. On sait qu'on pourra toujours compter sur le soutien de nos fans qui sont toujours présents en Algérie et à l'étranger. Même dans les pays africains, on a droit à leur soutien indéfectible. A l'issue de ce match contre Bordeaux, le coach uruguayen, Poyet, vous a encensé en disant que vous avez été au top... Cela me touche beaucoup, surtout venant d'un entraîneur de renom. A moi de travailler encore plus pour aider mon équipe à atteindre cette année les objectifs assignés. Vous avez été souvent en duel en seconde période avec Malcolm, la future star brésilienne qui a souvent perdu ces duels face à vous et Dieng... Malcolm, c'est un très grand joueur courtisé par les plus grands clubs européens. Mais bon, il fallait qu'on limite son champ d'action en le privant de ballon, même s'il a souvent dézoné pour éviter le marquage. Mais n'empêche que c'est un très grand joueur. Alors que stage vient de s'achever avec ce match gala, quel bilan faites-vous de ce regroupement en terre française ? Il a été positif. Nous avons bien travaillé durant les deux semaines. Nous avons disputés trois matches de très bon niveau sans concéder la moindre défaite. Il y a eu, certes, quelques blessures, mais ça, c'est les aléas du football et les risques du métier. On peut dire à présent que vous êtes prêts à relever le défi face au TP Mazembe. Le match qui pourrait vous ouvrir les portes des quarts de finale de la C1... Bien évidemment qu'on est prêts à en découdre. Nous avons l'envie et la détermination de réussir une très belle performance là-bas. Ce ne sera pas simple mais dans le football, rien n'est impossible. A nous de faire en sorte que ce match tourne en notre faveur en mettant les bons ingrédients. Vous avez été très solides défensivement tout au long de ce stage. C'est sur ces vertus qu'il faudrait s'appuyer au Congo... Je suis tout à fait d'accord avec vous. Nous avons été très bons défensivement avec le bloc haut et bas. On est bien dans la transition rapide vers l'avant. Je pense qu'on est bien armés pour embêter le TP Mazembe chez lui à Lubumbashi.