Joint par nos soins, le milieu de terrain du Chabab de Belouizdad est revenu sur la défaite concédée samedi dernier face à l'OM. Il nous parle aussi de la suite du parcours de son équipe en championnat et de ses chances de maintien. Un mot sur cette défaite face à l'OM ? C'est une défaite très amère. Après celle de Sétif, on voulait tellement rebondir rapidement pour éviter de tomber dans le doute, et surtout pour améliorer notre situation au classement. Mais bon, on n'a pas su profiter des situations intéressantes qui se sont présentées à nous et surtout on s'est laissé surprendre dans les derniers instants de la partie. Perdre dans les derniers instants est encore plus frustrant… Une défaite, c'est une défaite. Que ce soit dès le début ou à la fin. Mais bon, c'est vrai que quand on encaisse un but dans les dernières minutes, on n'a pas le temps de réagir. Quoique dans la situation dans laquelle nous nous trouvons, il ne faut pas que nous attendions d'être secoués ou d'être en difficulté pour réagir. Nous devons apprendre à prendre l'initiative et à aller chercher les victoires, même à l'extérieur de nos bases. Je souhaiterais par contre parler d'autre chose. Allez-y… Les joueurs travaillent du mieux qu'ils peuvent au milieu de toutes les difficultés. On arrive à garder notre concentration et à jouer nos matchs avec énormément d'envie. Mais des fois, plusieurs facteurs jouent contre nous. Comme lors des deux dernières rencontres, que nous avons perdues d'ailleurs en raison d'erreurs d'arbitrage. Je pense qu'il n'y avait nullement position de hors-jeu sur le but refusé par l'arbitre. Et si le but avait été accordé, le score aurait été tout autre. Quand on perd face à ses concurrents directs pour le maintien, peut-on dire que le Chabab est en danger ? Avant même le début du championnat, on savait que la saison allait être difficile pour nous et qu'il fallait se battre pour sauver le club. Avec les problèmes rencontrés lors de la première journée et les sanctions qui ont suivi, notre mission s'est encore plus compliquée. Devant cette situation, on n'a pas trop le choix, soit on décide de tout donner et d'être à la hauteur du défi, ou on condamnera le club. Et puis, cela ne dépend pas uniquement des joueurs. La direction jouera également un rôle très important, pour ne pas dire crucial, pour le maintien du club. Pensez-vous que le CRB pourra s'en sortir ? Bien sûr que je le pense, sinon, je ne serais pas là en train de vous parler. Certes, on a pris un très mauvais départ mais le championnat est encore long. Il reste plus de dix matchs à jouer à domicile et si on parvient à être intraitables au 20-Août, je pense qu'on franchira déjà un pas vers le maintien. Après, il faudra aussi aller chercher des points à l'extérieur. On était à deux doigts de le faire à Sétif, mais on a perdu pour les raisons que tout le monde connait. Un calendrier difficile vous attend avec la JSK, le MCO, le CSC et l'USMA. Un commentaire ? Si on veut assurer le maintien, on ne doit pas regarder qui on va affronter. Et puis, toutes les équipes se valent. Comme vous avez pu le confirmer cette semaine avec cette défaite face à l'OM qui venait de perdre sur son terrain face au MCA, une équipe que nous avons largement dominée. Donc, chaque match a sa propre particularité. Personnellement, affronter la JSK, l'USMA ou un autre club ne m'effraie pas. Et puis, nous somme le CRB aussi. Nous portons les couleurs d'un grand club et nous devons aussi faire peur aux autres. Un dernier mot pour conclure ? Pour terminer, je tiens à remercier tous les supporters qui sont venus nous soutenir samedi dernier. Je sais qu'ils sont déçus suite à notre défaite mais je leur demande de rester derrière nous, surtout dans cette période difficile où l'union est plus que jamais exigée. Ensemble, main dans la main, on pourra sauver le club. J'espère qu'ils seront en force à Tizi le week-end prochain. Je leur promets qu'on fera tout pour leur offrir un résultat positif.