La sélection togolaise entamera très prochainement un stage de préparation à Lomé, en prévision de la rencontre face à l'Algérie prévue le 18 novembre au Stade Municipal, dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la CAN-2019. Les Eperviers, qui se sont imposés lors de la précédente journée à Banjul face aux Scorpions (0-1), se sont complètement relancés dans la course vers la qualification. Le match face à l'Algérie sera décisif pour eux puisque seule la victoire compte. Mais les circonstances ne sont pas du tout favorables pour les Togolais de Claude Leroy. Pour cette rencontre explosive, les Eperviers seront privés des deux défenseurs centraux. Il s'agit du capitaine Djene Dakonam et le joueur de la réserve de Lille, Ouro-Sama Hakim, en plus du refus de la star togolaise, Emmanuel Adebayor, de jouer le match par crainte de la pelouse du Stade Municipal. Les deux défenseurs centraux en question ont écopé d'un second avertissement lors du match de la Gambie qui les prive ainsi du match du 18 novembre. Une aubaine pour les Verts Pour cette rencontre décisive, les Eperviers seront privés de deux défenseurs centraux, à savoir Djene Dakonam et Ouro Sama Hakim, pour cause de suspension. Le sélectionneur national du Togo doit donc trouver des éléments capables de les remplacer. Sadate Ouro Akoriko, Alixys Romao, Issifou Bourahana ou encore Wilson Akakpo sont cités pour constituer des solutions pour ce match. Autrement dit, les Togolais évolueront lors de ce match avec une charnière inédite. Une aubaine pour l'équipe d'Algérie qui, mathématiquement n'a pas encore assuré sa qualification, malgré le fait d'être la formation la plus avantagée en recevant la Gambie lors de l'ultime journée des éliminatoires en mars prochain. Retenir la leçon de Cotonou Même si c'est une aubaine de jouer face à une équipe togolaise en difficulté et sous pression, en plus d'être privée de ses deux défenseurs centraux, les Verts doivent aborder le match avec beaucoup de sérieux, de concentration et surtout de volonté. Djamel Belmadi doit prendre cela en considération. Le sélectionneur doit aussi tirer les conclusions nécessaires du match de Cotonou et cette défaite amère, pour bien gérer celui du Togo. Il ne suffit pas d'avoir l'avantage dans certains registres pour crier victoire avant l'heure. A Cotonou, l'EN a affronté un adversaire en infériorité numérique pendant plus d'une demi-heure, sans pour autant réussir au moins à égaliser.