L'altitude n'a jamais été un handicap ou un grand problème, à chaque fois que le tournoi avance, ça devient plus facile.» Contrairement aux autres formations, la sélection des USA ne semble nullement accorder de l'importance au problème de l'altitude. Bien que sur les dix stades choisis pour abriter les rencontres de la Coupe du monde, sept d'entre eux sont situés à une altitude considérable. Les Américains ont décidé d'effectuer leur camp d'entraînement à Princeton University, situé seulement à 30 mètres du niveau de la mer, ce qui prouve le peu d'importance qu'accorde Bob Bradley à ce facteur, alors que les Anglais vont se préparer en Autriche à 800 m d'altitude, les Italiens dans la station de ski de Sestière à 1827 m d'altitude. Quant au Japon et à la Corée, ils ont créé des conditions similaires en ayant recours aux tentes et masques d'oxygène. Les Brésiliens, les Argentins et les Australiens ont choisi à leur tour de se déplacer tôt en Afrique du Sud et passer trois semaines pour s'y adapter. Ce qu'a rapporté le quotidien américain New York Times. Il est à rappeler que les USA vont jouer leur premier match contre l'Angleterre le 12 juin à Rustenburg, 1 500 m, la Slovénie le 18 juin à Johannesburg, 1753 m, et enfin l'Algérie le 23 juin à Pretoria, 1 214 m. Les Américains avaient joué déjà dans ces trois villes lors de la récente Coupe du monde des Confédérations l'été dernier. A ce sujet, le joueur Donavan dira au journal New York Times : «L'altitude n'a jamais été un handicap ou un grand problème, à chaque fois que le tournoi avance, ça devient plus facile.» Les membres du staff technique et avant de prendre leur décision de choisir leur camp d'entraînement ont consulté le Comité olympique et jugé utile de s'entraîner durant deux semaines sur la côte ouest près du niveau de la mer et livrer deux matchs amicaux à Hatford et Philadelphia, avant de s'envoler à destination de l'Afrique du Sud le 30 mai. On estime que les entraînements au niveau de la mer permettent à l'athlète de travailler durement et récupérer vite ses moyens, et dix jours seulement suffisent en Afrique du Sud pour s'acclimater à l'altitude. «La meilleure manière pour être au top sur le plan physique est de travailler dur sans avoir besoin de se préparer en altitude», dira Bob Bradley