Si l'Equipe nationale algérienne a rendez-vous avec la Slovénie, ce dimanche, pour le compte de sa première sortie dans son groupe de cette phase finale de la Coupe du monde qui se joue en Afrique du Sud, Le Buteur, comme à son habitude, fait découvrir à ses lecteurs cette charmante ville de Polokwane. Si l'Equipe nationale algérienne a rendez-vous avec la Slovénie, ce dimanche, pour le compte de sa première sortie dans son groupe de cette phase finale de la Coupe du monde qui se joue en Afrique du Sud, Le Buteur, comme à son habitude, fait découvrir à ses lecteurs cette charmante ville de Polokwane. La dernière ville qui a vu l'Algérie jouer une Coupe du monde, c'était la ville mexicaine de Guadalajara, en 1986. Départ jeudi de la ville d'Ougou entourée des Zoulous, sous la pluie Le départ sur Polokwane avait été décidé jeudi, après la séance d'entraînement des Verts et la conférence de presse de Rabah Saâdane. Une pluie fine commence à tomber. Des amis me ramènent à Margit, une ville proche d'Ougou. A cet endroit, je devais faire le voyage avec Samir, le coiffeur, un fervent supporter de l'Equipe nationale. On devait faire le voyage en commun, mais ce dernier est appelé chez les Verts. Il devait faire des coupes de cheveux à certains joueurs. Le programme change, le voyage se fera par les moyens de transport locaux. Un voyageur s'occupe du ramassage de l'argent Fait auquel nous ne sommes pas habitués, un voyageur se lève et se charge d'encaisser le prix du voyage auprès des passagers. On pouvait supposer que le voyageur était un ami du conducteur, mais que nenni, car on avait constaté, à chaque fois, un volontaire se lever et se charger du ramassage de l'argent. Serait-ce une pratique prise chez les Britanniques ? Peut-être car en Angleterre, pays qui avait occupé l'Afrique du Sud malgré l'opposition des Blancs sud-africains, une pratique proche de ce que l'on a pu observer existait. Arrivée à Durban dans la nuit noire En Afrique du Sud, le soleil se couche à 17 heures, ce qui fait que nous pénétrons dans la ville de Durban dans la nuit noire, il était un peu plus de 18 heures. Dans le bus, je reçois un coup de téléphone d'un confrère de la télévision de Dubaï. Je parle à voix haute en répondant au téléphone et aux questions du journaliste qui voulait des infirmations sur les conditions de séjour de notre Equipe nationale. Toutes les personnes présentes dans le bus se retournent pour mettre un visage à cette voix qu'ils n'ont pas pour habitude d'entendre, probablement. Arrivé à Durban, il fallait bien évidemment trouver son chemin pour aller vers l'aéroport de Durban, c'est le conducteur du minibus qui fera prêt de 500 mètres en ma compagnie. En compagnie des Mexicains vers Johannesburg Durban est une ville côtière, dotée bien évidemment d'un aéroport, c'est l'Afrique du Sud, le pays le plus développé dans le continent, malgré la crise qui secoue le monde depuis 2008. A l'aéroport, au cours des formalités d'usage, on rencontre des supporters venus du Mexique. Ils devaient se déplacer vers Johannesburg pour assister à la rencontre de leur équipe nationale contre le pays organisateur. Une grosse animation à l'aéroport des supporters de toutes nationalités. Une majorité de Mexicains montait dans le même avion. Ambiance vuvuzela, la célèbre trompette, à l'aéroport de Johannesburg La vuvuzela est une trompette en plastique colorée d'un mètre de long. Elle est très célèbre chez les Africains. Le bruit des vuvuzelas est assourdissant. Il faut s'y faire. On ne pouvait plus s'entendre dans le hall de l'aéroport. Les avions transportant les supporters des différentes nationalités commençaient à atterrir, dans la nuit de jeudi à vendredi. L'ambiance du Mondial est belle et bien présente en terre sud-africaine. 2 heures du matin, arrivée des supporters algériens L'arrivée de l'avion qui transportait les supporters algériens était annoncée à 2 heures du matin. Il n'était que 22 heures. On devait attendre nos compatriotes pour faire le voyage ensemble jusqu'à Pretoria, soit une distance de 70 km seulement entre les deux villes. 2 heures de sommeil et un taxi fou Arrivés à Pretoria, nous eûmes droit à deux heures de somme en compagnie des supporters algériens. Vendredi, tôt le matin vers 5 heures exactement, on est obligés de nous lever pour prendre un taxi comme on les appelle chez nous. Mais si chez nous l'aiguille du compteur se déplace normalement, chez les «taxieurs» sud-africains, l'aiguille tourne à une vitesse vertigineuse. Le prix du déplacement de la cité universitaire vers la station de bus qui nous mène vers Polokwane est excessivement cher. 300 km et 4 heures de route Le voyage entre Pretoria et Polokwane dure 4 heures. Pour une distance de 400 km, cela nous paraît tout à fait normal. Plus rapide qu'une même distance en Algérie. Un paysage agréable, un voyage en pleine forêt. Des réserves d'animaux introuvables en Algérie que les supporters algériens qui arriveront à Polokwane la veille de la rencontre contre la Slovenie auront l'occasion d'apprécier. Durant le voyage, les radios de Bordj et de Sétif nous contactent pour avoir les dernières informations concernant la sélection des Fennecs. Le réseau du téléphone mobile n'est pas évident. On ne peut confirmer si notre intervention sur les ondes des deux radios avait été reçue cinq sur cinq. Polokwane et la mosquée El Kawter en vue L'arrivée à Polokwane aura lieu à 13 heures 15 minutes. A l'entrée de cette ville, sur notre gauche, une mosquée, au nom arabe d'El Kawther. Cette présence rassure. Dans la ville, il y a des vuvuzelas dans tous les coins de rue. Ces trompettes font l'ambiance de la Coupe du monde dans chaque ville. La couleur jaune est aussi présente dans tous les endroits. Les habitants de Polokwane et de toutes les villes sud-africaines portent des maillots aux couleurs de leur équipe nationale. Un écran géant est installé dans le centre de cette ville. C'est à cet endroit que les Sud-Africains viendront regarder les matchs des Bafana Bafans. Polokwane à 1 230 m d'altitude, pas de souci pour Saâdane Il fait très froid à Polokwane, ville située à 1 230 m. Ce n'est pas cela qui va inquiéter notre nakhib el watani, devenu le spécialiste de l'altitude. Rien à voir avec San Lameer. ---------------------------------- L'Algérie inaugurera le stade Peter Mobaka... Le stade Moboka, d'une capacité de 46 000 places, sera inauguré à l'occasion de la rencontre Algérie-Slovénie. Ce stade abritera 4 rencontres parmi lesquelles celle de l'Algérie. La rencontre Mexique- France s'y déroulera également. Tout comme Argentine-Japon. L'Equipe nationale arrivera ce samedi à Polokwane par avion. … Il a été réalisé en un temps record Le stade Peter Mobaka a été construit en un temps record. On l'a visité avant l'arrivée des Verts. Les travaux ont débuté en mars 2007 et le stade a été achevé en novembre 2009. Soit 32 mois de travaux. Cela n'a rien à voir avec le stade de Tizi ou celui de Sétif, ni le métro d'Alger qui ne veut pas voir le jour. Séance samedi à 12h45 Les Verts fouleront la pelouse du stade Mobaka samedi à 12 heures 45. Ils auront l'occasion de s'adapter avec cette pelouse. La séance ne durera qu'une heure de temps. Les Slovènes une heure après Dans la même journée d'aujourd'hui, les Slovènes prendront la place des Algériens sur la pelouse du stade Mobaka. L'entraînement de la Slovénie devrait avoir lieu à 13h 45. Le stade est situé en ville Le stade de Polokwane est situé en plein centre-ville. Un terrain annexe est situé à côté de l'enceinte qui abritera le premier match de l'Algérie.