Nassim Akrour, meilleur buteur de l'histoire du GF38, se pose un certain nombre de questions sur les capacités du club à repartir de l'avant. Nassim Akrour, meilleur buteur de l'histoire du GF38, se pose un certain nombre de questions sur les capacités du club à repartir de l'avant. Ça fait quoi de ne pas être à la reprise de l'entraînement à Grenoble pour la première fois depuis cinq ans ? Ça va, je le vis normalement : je vis au jour le jour et j'essaie de profiter du moment présent. On m'a proposé une prolongation qui ne m'arrange guère, mais je n'ai pas fermé la porte des négociations. Un nouvel organigramme devant être mis en place au sein du club, j'ai donc décidé d'attendre. Cela fait longtemps que vous êtes Grenoblois, mais on a l'impression que décidément, rien n'est simple ici... Cela va faire cinq ans et demi que je suis à Grenoble et j'ai parfois l'impression qu'il y a un nouvel organigrame chaque année ou presque. Tout ça, c'est très inconfortable. Derrière les problèmes financiers se pose évidemment la question du projet sportif... Evidemment, c'est une question qui pèse lourd. J'ai lu les journaux, j'ai entendu ce qui se passe. Ce n'est pas plaisant de voir ce qui se passe aujourd'hui à Grenoble. Un groupe de 19 joueurs le jour de la reprise, dont certains s'en sont allés peu après, sept jeunes issus du centre de formation et pas de recrues, plusieurs joueurs qui reviennent de blessures (NDLR : Paillot et Marque, principalement)... c'est loin d'être idéal. Il n'y a pas franchement de quoi être optimiste... J'ai comme l'impression qu'il faudra sauver le GF38. Après ce qui s'est passé ces dernières semaines, le fait d'évoluer en Ligue 2 la saison prochaine est une chance pour le club. Mais on ne peut pas ignorer la question des moyens financiers. C'est vraiment difficile, mais aujourd'hui le club doit se donner les moyens d'avancer.