Le complexe sportif d'Aïn Témouchent est depuis l'arrivée de l'USMH sous le contrôle de l'entraîneur en chef harrachi. Le complexe sportif d'Aïn Témouchent est depuis l'arrivée de l'USMH sous le contrôle de l'entraîneur en chef harrachi. Il est non seulement le principal décideur de la délégation harrachie, mais aussi tout ce qui touche de près ou de loin le complexe sportif. Cela nous l'avons pu remarquer à travers les réactions du personnel de cet établissement qui, à chaque fois qu'on les sollicite pour un quelconque service, refusent en justifiant cela par des directives qui leur sont données par l'entraîneur de l'USMH. Le comportement de ce dernier est comparable à celui d'un adjudant chef commandant d'une petite caserne militaire ou rien ne se fait sans ses ordres. Il a passé une nuit seulement au complexe Par rapport à ce que nous ont fait savoir les joueurs et certains membres parmi le personnel du complexe sportif, Charef ne passe pas là ses nuits. Sa famille qui est en vacances dans une ville côtière proche d'Aïn Témouchent, il profite de l'occasion pour rentrer chez lui chaque soir pour aller passer la nuit avec sa petite famille. Selon les joueurs, depuis l'arrivée de l'USMH au complexe, Charef n'y a passé qu'une seule nuit. Les joueurs s'ennuient à mourir Après seulement quatre jours de présence au complexe sportif d'Aïn Témouchent, les joueurs n'arrivent plus à supporters l'ambiance et les conditions de vie dans cette enceinte sportive dépourvue de certaines commodités pour rendre agréable le séjour. Aucun moyen de loisirs, ni internet, les joueurs passent leur temps avec des parties de pingpong et aux jeux de dames. Certains sont tentés de faire le mur L'ennui des joueurs aura poussé certains d'entre eux à faire le mur juste pour changer et vivre l'ambiance de l'extérieur. Certains préfèrent se balader et faire de petits achats, d'autres préfèrent s'installer sur les terrasses de cafés avant de regagner le lieu du stage. Complexe sportif ou stade de football Le complexe sportif d'Aïn Témouchent, inauguré il y a quelques mois seulement, n'a que le nom de complexe. C'est plutôt un stade avec un terrain de football, des gradins, et un hôtel. Comparé au complexe sportif de Bordj Cedria et d'Aïn Draham avec toutes leurs commodités (salle de soins, restaurants, salle de musculation, terrains d'entraînement en gazon et en tartan), celui de Aïn Témouchent reste bien loin derrière. Situé à proximité d'un chantier En plus du manque de commodités, ce complexe est situé à proximité d'un grand chantier. Ce qui n'est pas fait pour permettre aux joueurs de se reposer entre deux séances d'entraînement. Le bruit des engins mécaniques et de travaux publics provoque souvent des désagréments aux joueurs notamment ceux qui sont habitués à une sieste. Pas de moyens de récupération Une enceinte sportive ne peut être qualifiée de complexe sportif si elle n'est pas dotée de tous les moyens et commodités pour éviter à une équipe de se déplacer à un autre endroit. C'est justement le cas pour le stade d'Aïn Témouchent qu'on a présenté comme un complexe alors qu'il est dépourvu de certaines installations sportives impératives pour un club en préparation tels que salle de musculation, sauna, hammam etc. Si tous les clubs algériens de première division continuent à effectuer leur préparation à l'étranger en payant le prix qu'il faut, ce n'est sûrement pas pour le plaisir d'aller à l'étranger. Toutes les délégations sportives ayant connu les complexes sportifs à l'étranger (Tunisie, Maroc, Pologne, France, Italie) peuvent témoigner des bonnes conditions de travail ou d'hébergement. La restauration laisse à désirer Depuis leur arrivée à Aïn Témouchent, les joueurs ainsi que les membres de la délégation harrachie se plaignent de la nourriture. Ce n'est sûrement pas la qualité du menu autant que la quantité qui leur est servie. Fournissant de gros efforts à l'entraînement, les joueurs ont besoin d'être nourris de manière convenable. Mais la plupart affirment déplorer la quantité qui leur est servie. Ceux qui ont de l'argent peuvent s'approvisionner chez les superettes situées aux alentours. Quand ils ne peuvent pas sortir, ce sont généralement les membres du personnel du complexe qui leur achètent pour compenser le déficit alimentaire. Portes fermées aux journalistes Si depuis le début du stage, les journalistes souffrent des difficultés rencontrées pour effectuer leur travail en raison de l'intransigeance d'un directeur soumis aux ordres de l'entraîneur de l'USMH. Hier matin, les portes du stade étaient carrément fermées aux journalistes. Selon les employés, c'est une décision de Charef qui aurait donné l'ordre au directeur d'interdire aux journalistes l'accès au stade. Ce qui est strictement interdit par la loi. Les journalistes sportifs munis d'un ordre de mission ont le droit d'accéder au stade et de faire leur travail surtout quand il s'agit d'un bien de l'Etat. La DJS d'Aïn Témouchent appelée à intervenir Le complexe sportif d'Aïn Témouchent est une infrastructure appartenant à la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Oran et non une propriété privée d'un directeur appliquant à la lettre les consignes d'un entraîneur. Ce dernier et son équipe ne sont que des locataires dans ce bien de l'Etat. Ils ne sont là que pour effectuer un stage. Ils sont donc tenus de respecter autrui entre autres le personnel et tous ceux qui sont en mission de travail. Les journalistes présents à Aïn Témouchent sont là pour la couverture du stage de l'USMH afin de mieux informer les supporters harrachis. Ces derniers ont bien le droit de savoir ou de connaître en détail tout ce qui touche leur équipe. Si ce diktat imposé se poursuit et que le premier responsable du complexe continue à se soumettre aux ordres, ce sont des milliers de supporters harrachis qui seront privés d'information concernant leur club. Pour toutes ces raisons, la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Oran est appelée à intervenir pour trouver une solution à ce problème. ---------------------------------------- Demou pour remplacer Naïli Alors que d'aucuns à El Harrach s'inquiètent du départ de Naïli et le vide que laissera ce joueur au milieu de terrain pour pallier ce départ, les dirigeants harrachis ont pris contacts avec un certain nombre de joueurs capables de le remplacer. C'est ainsi que les dirigeants de l'USMH ont jeté leur dévolu sur le jeune Abdelghani Demou 21 ans. Ce milieu de terrain originaire de Mohammadia et formé dans la prestigieuse école du SAM a été proposé à Charef par un manager travaillant à l'ouest du pays. Si l'on tient compte de certains indices, ce joueur pourrait être la dernière recrue de l'USMH cet été, si les pourparlers avec le joueur et les dirigeants du SAM aboutissent à un accord final. Ce milieu de terrain défensif est arrivé à Aïn Témouchent avant-hier et depuis il s'entraîne avec l'effectif de l'USMH. Laïb devra négocier avec le SAM Pour l'instant, rien n'a été décidé concernant ce joueur. Charef continue à l'observer pour mieux l'évaluer. Au cas où il déciderait de son maintien, ce sera au tour de Laïb de prendre contact avec la direction du SAM pour négocier sa libération. Demou est, en effet, lié avec le SAM par un contrat de cinq ans qui prendra fin en 2012. --------------------------- Boumechra officiellement Harrachi Après avoir perçu jeudi dernier une partie de sa première tranche et paraphé son contrat d'engagement avec l'USMH, Salim Boumechra a signé sa licence hier matin chez lui à Oran en présence de son manager, d'un dirigeant et du secrétaire du club mais aussi de sa maman qui était toute heureuse de voir son fils concrétiser son engagement avec le club harrachi. Il a entamé les entraînements Comme nous l'avons annoncé dans notre précédente édition, Salim Boumechra, le néo-milieu harrachi qui était attendu par le staff technique à Aïn Témouchent, est finalement arrivé hier au complexe sportif pour prendre part au reste du premier stage. Sitôt arrivé dans l'après-midi et installé à l'hôtel, l'ex-joueur du Mouloudia d'Alger a commencé à se préparer pour la séance de l'après-midi.