Dès la reprise, Charef a affiché ses intentions Le stage que vient d'effectuer l'USMH à Aïn Témouchent prendra fin ce matin. Charef et sa troupe devront quitter aujourd'hui le complexe sportif de cette ville pour regagner la capitale, sauf ceux qui habitent la région ouest rentreront directement chez eux par leurs propres moyens. Pour ce qui est du bilan, on ne peut rien dire tant les difficultés rencontrées par les journalistes et les mauvaises conditions de travail dans lesquelles ils étaient soumis ne leur permettent guère d'y porter un jugement objectif. Quant à Charef, l'hostilité qu'il affiche vis-à-vis de la presse n'est pas un fait nouveau. Les journalistes qui ont travaillé avec lui témoignent tous de son manque de communication. Par sa décision de priver la presse d'une bonne couverture du stage, il aura non seulement prouvé son mépris envers la corporation mais aussi privé les milliers de supporters d'avoir une meilleure idée sur le déroulement du stage. Des choses positives ont dû être réalisées. Cela est sûr, mais de derrière le portail, un journaliste ne peut avoir une bonne appréciation du travail réalisé sur le terrain. En interdisant les déclarations aux joueurs, à quoi pouvait s'attendre Charef si ce n'est de voir ses protégés parler et donner des informations en préférant garder l'anonymat. Les plus déçus parmi eux ne pouvaient raconter que ce qui était négatif. Le positif, ils s'en foutaient éperdument. S'il avait laissé la liberté aux journalistes et à ses joueurs, les choses se seraient passées de meilleures façons. Il a préféré tourner le dos aux hommes de la presse. Mais ce n'était pas la meilleure solution. Au contraire, Charef a opté pour la plus mauvaise qui n'est pas dans l'intérêt de l'équipe. Un directeur pas du tout à la hauteur Si on ne peut porter un jugement de valeur sur le bilan de ce premier regroupement effectué par l'équipe harrachie, c'est à cause de deux personnes : Charef et son complice, le directeur du complexe d'Aïn Témouchent, qui ont décidé de fermer les portes de l'enceinte sportive à la presse. Durant notre séjour dans cette ville, nous avons pu remarquer que les deux hommes étaient très amis. Mais on ne peut en vouloir autant à Charef qu'au directeur du complexe sportif. En sa qualité de premier responsable de cette infrastructure, ce directeur et ancien joueur de l'ASMO devrait être le seul qui décide de tout ce qui touche à ce centre sportif. Il ne devrait pas se plier aux directives de l'entraîneur harrachi qui, lui, n'a droit que sur son équipe. Maintenant que le coach a réussi ce qu'il a voulu et que les journalistes ne se sont pas empêchés de rapporter ce qu'ils ont vécu et entendus, la question qui se pose ou qui mérite d'être posée est de savoir quel sort sera réservé à ce monsieur. Il faut savoir que par sa décision de fermer les portes au nez des journalistes, il aura porté préjudice au centre sportif qu'il dirige. Un directeur soucieux de préserver la réputation ou plutôt de rehausser l'image du centre sportif pour lui donner une plus grande dimension devrait accorder une plus grande considération et un meilleur accueil aux journalistes car cela y va de l'intérêt du centre sportif. Partant de là, on peut dire que ce directeur n'a rien d'un responsable. Dès la reprise, Charef a affiché ses intentions Dès le premier jour de la reprise des entraînements qui s'est déroulée au complexe sportif de la Protection civile, Charef avait donné un aperçu sur ses intentions. Il avait tenté de donner instruction aux agents travaillant à l'entrée du complexe de ne laisser aucun journaliste y accéder. Heureusement que les choses ne se sont pas passées comme il l'avait souhaité. En tant qu'entraîneur d'une équipe lui-même était soumis à l'accord de la direction du complexe de la Protection civile. Il n'avait donc aucun droit sur les agents travaillant à l'entrée de cette enceinte dirigée par le commandant de base, seul qui a le pouvoir de décider qui peut accéder au complexe sportif. Il a réussi à Aïn Témouchent, ce qu'il n'a pu faire à Alger N'ayant pu voir les agents de la Protection civile accéder à son souhait, Charef a sûrement juré de prendre sa revanche dès que l'occasion se présente pour rendre la vie difficile aux journalistes. A Aïn Témouchent, il a trouvé en monsieur X, le directeur du complexe, un complice idéal pour arriver à ses fins. Ce dernier a, dès le début du stage, tenté de priver les journalistes de couvrir le stage, mais l'intervention rapide du président Laïb qui, à partir d'Alger, a réussi à régler un tant soit peu ce problème. Ainsi, lors des deux premiers jours du regroupement, la presse a pu accomplir son travail. Cela n'aura duré que deux ou trois jours avant que le directeur ne revienne à sa première décision. Cette fois-ci, il a carrément décidé de fermer les portes du complexe pour ne plus les rouvrir. Ainsi, on peut dire que Charef est arrivé à ses fins car il a réussi à priver les journalistes, plutôt les milliers de supportes de s'informer sur leur équipe. Mais cela a été au détriment de l'intérêt du club. Les dirigeants souffrent de son tempérament Par rapport à cette prise de position de Charef contre les journalistes, ce sont les dirigeants qui souffrent le plus sans pouvoir intervenir pour le remettre à l'ordre. Cette décision de perturber le travail des journalistes est, faut-il le signaler, incompatible avec la dimension d'un club aussi populaire que l'USMH. Les dirigeants harrachis le savent. C'est la raison pour laquelle à El Harrach les journalistes ont toujours trouvé le meilleur accueil. Mieux encore, l'USMH est connue pour être l'un des rares clubs en Algérie à faciliter le travail des journalistes. Ces derniers, quels que soient leur employeur et l'organe, trouvent du plaisir à couvrir les événements sportifs de l'USMH. Tous reconnaissent les facilités qu'ils trouvent avec la population harrachie.