Il risque l'exclusion Le fait que nous ayons, dans une de nos précédentes éditions, fait état des mauvaises conditions du stage au complexe sportif de Aïn Témouchent, n'a pas été sans provoquer un certain malaise parmi les membres de la délégation de l'USMH ainsi que chez certains dirigeants. La sortie médiatique du défenseur Zouak qui ne s'est pas empêché de parler des mauvaises conditions dans lesquelle se déroule le stage d'intersaison aura été une confirmation de ce que nous avions rapporté dans Le Buteur il y a deux jours de cela. Tous les joueurs avec qui nous avons eu une discussion nous ont fait part de leur désaroi par rapport aux mauvaises conditions de travail au complexe sportif de Aïn Témouchent, mais la majorité d'entre eux se sont excusés de ne pouvoir faire de déclarations à ce sujet de peur de représailles de la part de la direction technique. Ce qui est compréhensible si l'on tient compte qu'il s'agit d'éléments venant de paliers inférieurs et qui par conséquent ne veulent pas mettre leur avenir sportif en péril. Il risque l'exclusion En avouant dans la presse les mauvaises conditions du stage et l'incompatibilité du complexe de Aïn Témouchent pour une bonne préparation, le défenseur Zouak s'est mis dans une situation difficile vis-à-vis de la direction technique. Celle-ci qui, depuis la reprise des entraînements, fait tout pour éviter que les joueurs ne fassent de déclarations à la presse, devrait sans aucun doute prendre des mesures à l'encontre de Zouak qui aura ainsi défié son entraîneur. Ce joueur qui, jusqu'à présent, n'a touché aucun centime de sa première tranche, ne s'inquiète pas trop de ce qui pourrait lui arriver. Au pire des cas, il sera exclu. En tant que joueur lié par contrat, ce serait le meilleur service que pourrait lui rendre son entraîneur. -------------------------------------------------------------- Guerbas, un autre émigré à l'essai Profitant de la prolongation de la période des signatures et des transferts, le coach harrachi a décidé de mettre à l'essai un joueur répondant au nom de Khalil Gaceb. Il s'agit d'un jeune émigré de 22 ans qui a évolué comme amateur au Paris-Saint- Germain. Ce joueur, qui semble avoir des qualités certaines, restera jusqu'à la fin du stage prévue samedi prochain. Il aura donc trois jours pour convaincre. «J'ai déjà joué au RCK» Nous l'avons approché juste à son arrivé au complexe de Aïn Témouchent et il paraissait déterminé à attirer sur lui l'attention du coach harrachi. Au début, on pensait qu'il était préférable de lui parler dans la langue de Voltaire, mais il nous a surpris en répondant en arabe avec un accent d'un Algérois de pure souche. «En fait, je vis en France depuis trois ans seulement. J'y suis allé pour poursuivre mes études et j'en ai profité pour signer une licence amateur au Paris Saint-Germain. Il faut savoir aussi que je suis un enfant de Aïn Naâdja et j'ai joué au RCK jusqu'à l'âge de 20 ans. La saison 2006-2007 était ma dernière au club koubéen avant mon départ en France.» Deux matchs amicaux au programme Ce premier stage, qui se déroule à Aïn Témouchent, prendra fin ce samedi. De retour à Alger, les joueurs bénéficieront de deux jours de repos avant de reprendre le chemin du stade avec un premier match amical contre le NAHD. Pour répondre au vœu de Charef qui a émis le voeu de disputer deux matchs amicaux, les dirigeants sont à la recherche de sparring-partners pour donner la réplique à leur équipe. Après le NAHD, l'équipe harrachie devrait se mesurer à un autre adversaire qui reste à désigner. USMH-NAHD, en amical ce lundi Après trois semaines de préparation, l'USMH jouera son premier match amical ce lundi contre le NAHD. Cette rencontre est prévue au complexe sportif de la Protection civile à partir de 16 heures. ------------------------------------------------------------------------ L'absence de Boumechra sème le doute à El Harrach Trois jours après son engagement avec l'USMH, le milieu de terrain Salim Boumechra n'a pas encore rejoint le complexe sportif de Aïn Témouchent, lieu du stage de sa nouvelle équipe. Cette absence n'a pas été sans susciter un certain doute chez les supporters de l'USMH. Ces derniers s'interrogent sur les raisons qui poussent ce joueur à prendre tout son temps pour rejoindre sa nouvelle équipe. D'autres pensent que Boumechra aurait regretté son choix et s'apprêterait à rembourser les 500 millions à l'USMH pour rejoindre le MCO où il est fait état de contacts avancés entre Boumechra et Mehiaoui, le nouveau président du MCO. Il y a trois jours, il avait avoué ses contacts avec Mehiaoui Si l'on revenait un peu en arrière, et juste après avoir empoché 200 millions comme première partie de son argent, le joueur avait déclaré que son engagement avec l'USMH n'était pas définitif et qu'il était possible pour lui de restituer l'argent aux dirigeants harrachis. Pour rassurer le joueur, ces derniers se sont empressés d'envoyer un émissaire à Oran pour verser le complément d'argent à Boumechra et le pousser à signer. Pendant ce temps, Mehiaoui est resté en contact avec le joueur à qui il demandait de patienter encore quelques jours, le temps de la tenue de l'AG et son éventuelle élection à la tête du MCO. Maintenant que c'est fait, il faudra s'attendre à des surprises. Charef a fait pression sur deux dirigeants pour engager le joueur Selon nos sources, l'engagement de ce joueur a été fait suite à la pression du coach harrachi sur deux dirigeants du club qui se sont débrouillés pour lui rajouter 300 millions en plus des 200 millions qu'il avait empochés jeudi passé. En fait, le coach harrachi, qui connaît parfaitement les capacités du joueur, voulait impérativement l'avoir au sein de son équipe pour combler un éventuel départ de Aïssaoui. Mais au fond, ce joueur n'a à aucun moment montré son envie de porter les couleurs de l'USMH. La preuve, trois jours après avoir signé, et jusqu'à hier après-midi, il n'avait pas encore rejoint sa nouvelle équipe. ------------------------------------------------------ Bellat : «Ce retour est une preuve de mon attachement à l'USMH» Trois ans après avoir quitté l'USMH, vous êtes de retour au club ; quels sont vos sentiments ? Je ne peux vous décrire la joie que je ressens à l'idée de revêtir le maillot de mon club formateur. Quand j'ai quitté l'USMH en 2008, je l'ai fait avec beaucoup de regrets. J'avais pris une décision à la hâte, mais par la suite j'ai regretté. D'ailleurs, ça m'est resté en travers de la gorge et c'est surtout cela qui m'a empêché de réussir ailleurs. Vous avez quitté l'USMH pour la JSK, alors que vous deviez revenir quelques mois plus tard... Je devais, en effet, retourner à l'USMH, mais cela n'a pu se réaliser en raison de mon engagement de deux ans avec la JSK. Vous savez, quand on est lié par contrat avec un club, il est difficile de se libérer. J'ai passé une saison à la JSK avant de quitter ce club après avoir renoncé à mon dû. J'ai opté pour le CRB au lieu de l'USMH parce que c'est avec ce club que j'ai trouvé un accord. Au Chabab, j'ai signé pour une saison seulement. Maintenant, je suis libre de tout engagement. Votre retour à l'USMH est considéré comme une surprise. Comment se sont déroulés les contacts ? En fait, malgré mon départ en 2008, je n'ai jamais rompu le contact avec certains dirigeants. Ces derniers ont toujours émis le vœu de me voir porter les couleurs de l'USMH une nouvelle fois. Si mon retour apparaît comme une surprise, c'est parce que les contacts se sont faits de façon très discrète. Personne n'était au courant de mes contacts avec les dirigeants et que j'étais sur la liste des recrues de l'entraîneur Charef. Vous avez signé un contrat de deux ans, peut-on connaître vos ambitions ? Mon retour à l'USMH est un des objectifs que je me suis tracé. Maintenant, je veux retrouver mes sensations après deux saisons presque ratées. Grâce à mon expérience, je pense pouvoir apporter un plus à cette jeune équipe. En tout cas, c'est ce que j'ambitionne.