Zetchi «La JSK nous appartient à tous» Quoi de mieux à servir aux nombreux supporters de la JSK qui ont fait avant-hier le déplacement au stade de Tizi Ouzou, que cette belle victoire face aux Nigérians qui place les Canaris au poste de commandement du groupe B, sachant que l'autre match de la deuxième journée devait avoir lieu hier soir entre les deux formations égyptiennes, le Ahly et Al Ismily. Pour en revenir à la rencontre face au Heartland, il faut dire que ce fut un match pas du tout facile, face une équipe farouche déterminée à repartir avec un résultat positif comme le confirme si bien le schéma tactique adopté par Siasia qui a misé sur l'offensive durant la majorité du temps de jeu. Un début de match raté Alors que les locaux devaient s'imposer dès le coup d'envoi de la partie, on a assisté à un début de rencontre trop mitigé, ce qui fera les affaires des visiteurs qui gagneront du terrain au point même où ils sont parvenus à inquiéter à plusieurs reprise le portier Asselah, qui a su heureusement faire preuve de sang-froid. Les Canaris avaient eu du mal à démarrer le match comme si les joueurs étaient entrés sur le terrain avec la peur de mal faire devant leurs supporters qui exigeaient la victoire à n'importe quel prix. Il y eut aussi ces scènes de violence survenues durant le premier quart d'heure, et qui ont été pour beaucoup dans la déstabilisation du groupe kabyle. Manque de concentration devant et un milieu hésitant Pour Bouhellal, l'entraîneur adjoint de la JSK, deux lacunes principales ont été constatées lors du premier half du match face au Heartland et auxquelles des correctifs ont été apportés à la mi-temps. Il s'agit du manque de concentration dans les duels offensifs ayant fait que le but a tardé à venir. De même que le second de Geiger a relevé une autre tare au milieu se caractérisant par certaines hésitations dans cette zone, ce qui a eu pour effet de faciliter la tâche aux attaquants adverses pour s'en aller inquiéter l'arrière garde kabyle. Toutefois, le staff technique a su profiter de la pause pour apporter les correctifs nécessaires notamment au niveau de l'entrejeu où on a assisté à plus de fluidité dans les mouvements des locaux avec une meilleure circulation du cuir, et cela s'est répercuté aux avant-postes avec à la clé ce but qui permet au club kabyle de réaliser un sans-faute jusque-là en occupant la première place du groupe B. Une gestion intelligente de l'unique but Comme ce fut le cas face à Al Ismaily, la JSK a bien géré la maigre avance d'un but et aurait pu même la fructifier en ayant eu plusieurs opportunités d'aggraver la marque. L'entrée de Ziti à la place de Coulibaly et le bon placement des autres joueurs a fait que les Nigerians se sont heurtés à deux murailles infranchissables. C'est là aussi un signe des progrès réalisés en matière de cohésion comme en témoigne cette façon intelligente de gérer l'avance, si maigre soit-elle, prise au tableau d'affichage. Pour l'heure, tout se passe bien pour les Kabyles qui sont depuis avant-hier leaders du groupe B ; une place que les camarades du jeune capitaine Douicher tenteront de consolider lors du prochain match face au Ahly du Caire dans deux semaines. ---------------------------------------------------- Le président du PAC était présent avant-hier à Tizi Zetchi «La JSK nous appartient à tous» Parmi les invités de la JSK, à l'occasion de son second match de la Champions' league, on a noté la présence de l'actuel président du PAC, Kheireddine Zetchi, venu spécialement donner, lui aussi, de la voix avec les centaines de supporters venus se retremper dans l'ambiance des soirées à l'africaine que la JSK offre en ce moment au pays. Zetchi, à peine arrivé, a pris place dans la tribune d'honneur d'où il a suivi la prestation des Canaris couronnée par une belle prouesse. Sur le rectangle vert, il y avait deux personnes du PAC qui apportent actuellement un plus à la JSK, Tedjar sur le terrain et Bouhelal sur la main courante en attendant bien sûr l'entrée en la matière de El Orfi qui, lui aussi, aura son mot à dire. Abordé à la fin de la partie, Zetchi nous a livré ses impressions. «En ma qualité de supporter de la JSK, je me voyais dans l'obligation de venir à Tizi suivre ce match qui concerne tout Algérien, puisque la JSK défend les couleurs du pays. Aujourd'hui, je suis content qu'elle ait pu décrocher sa deuxième victoire de suite. A ce rythme elle n'est pas loin de son objectif, un peu plus de temps et vous allez remarquer que cette équipe est bien partie pour honorer dignement l'Algérie. Je suis très content, et je félicite tout le monde, Hannachi en premier. Il est avant tout un ami et à chaque fois qu'il a besoin de nous, nous saurons nous montrer disponibles, la JSK nous appartient à tous», a dit Zetchi. ------------------------------------------------------ Reprise mardi matin Juste à la fin du match face au Heartland qui a vu les Canaris l'emporter par la plus petite des marges (1 à 0), un résultat qui place désormais la JSK en solo en tête du groupe B, le staff technique a décidé d'accorder deux jours de repos aux joueurs. Ainsi donc, les camarades de Douicher vont reprendre les entraînements demain dans la matinée, au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Le stage d'Alger annulé Alors que la JSK devait rentrer en stage bloqué à Alger, le troisième après celui de Kahrama (Maroc) puis Aix-en-Provence (France), on a appris de la bouche même du premier responsable du club, Moh Cherif Hannachi, que la JSK ne quittera pas Tizi et qu'elle préparera son troisième match face au Ahly au stade de Tizi Ouzou. Pas de français pour parler de la défaite pour Siasia S'il y a bien une personne très affectée par la défaite du Heartland face à la JSK, c'est bien son entraîneur en chef, l'ex-international nigérian Samson Siasia qui n'avait plus les mots pour nous livrer ses impressions d'après match, au point qu'il avait perdu son français. Etant le seul membre de la délégation nigériane à parler la langue de Molière, Siasia nous a surpris en nous disant : «Excusez-moi je ne parle que l'anglais. Je ne peux trouver les mots justes en français pour vous parlez de la défaite.» Siasia enchaîna avec la langue de Shakespeare.