Footing pour Mouissi. Titulaire indiscutable depuis sa venue au Mouloudia, Abdelkader Amine Besseghier sait que cette saison, il lui faudra s'arracher pour s'imposer. En concurrence avec deux autres joueurs, Bouhafer et Mouissi, l'enfant de Mascara s'est juré de se défoncer pour conserver sa place de titulaire. Alors que le stage touche à sa fin, vous devez être soulagé, vous qui avez connu une grosse désillusion la saison passée ? Hamdoullah, cette fois-ci j'ai pris part au stage d'intersaison avec mes partenaires, alors que la saison passée à la même époque, j'avais connu une très grosse désillusion ici dans cette même ville, car je m'étais blessé en tout début de stage. Ce qui avait constitué un véritable coup dur pour moi. Je devais redoubler d'efforts pour rattraper mon retard. Il fallait que je m'accroche pour reprendre ma place de titulaire. Cette fois-ci, il vous faudra une nouvelle fois vous arracher, car vous serez confronté à une sérieuse concurrence avec deux autres joueurs, Bouhafer et Mouissi… Eh bien, ce sera bénéfique à l'équipe, car cette situation nous contraindra à nous surpasser pour être le numéro un à son poste. Pour ma part, le plus important est que j'ai pu effectuer le stage d'intersaison. Ce qui me permettra d'entamer le championnat dans les meilleures dispositions physique et mentale, pour pouvoir s'imposer face à Bouhafer et Mouissi. Qu'est-ce qui fera la différence entre vous trois ? Je pense que Mouissi, qui est un bon joueur, manque de repères. Il lui faudra du temps d'adaptation. Alors que Bouhafer manque d'expérience au niveau international. Mais cela ne diminue en rien de leur talent et de leur qualité. Mais en étant en bonne forme physique, mon expérience aidant, je pense pouvoir tirer mon épingle du jeu. En tout cas, je vais me défoncer pour rester titulaire. Pensez-vous que le Mouloudia de cette saison est plus fort que le groupe qui a décroché le titre ? Plus fort, on ne peut pas encore porter de jugement de valeur, mais plus riche en termes d'effectif, oui. Il y a des doublures de qualité à tous les postes. Chacun devra se battre pour gagner sa place. La direction a recruté des joueurs en fonction de nos besoins. Nous avons un groupe capable de jouer sur plusieurs fronts la saison prochaine. N'êtes-vous pas habité par cette crainte de vivre la même situation de saturation que l'Entente de Sétif lors de l'exercice précédent ? Non, je ne le pense, pas car nous avons à chaque poste plusieurs options et possibilités. Sétif, la saison passée, avait des doublures qui n'étaient pas au niveau de certains cadres de l'équipe. C'est pour cela que l'ESS a terminé difficilement la saison. Pour notre part, nous allons tirer les leçons pour ne pas vivre le même scénario que l'Entente. Vous avez gagné des trophées avec l'USMA et le Mouloudia. Quel est celui que vous voudriez décrocher cette saison avec le MCA ? Je vais vous racontez une petite anecdote. Mon père m'avait prédit la saison passée qu'on allait gagner le championnat. Cette fois, il m'a dit qu'on décrochera la Coupe d'Algérie. Ce serait fabuleux. Mais moi, je ne vous cache pas que j'aimerais remporter une nouvelle fois le championnat, car nous serons appelés à défendre notre statut de champion. Et surtout essayer d'aller le plus loin possible en Ligue des champions. Brandir le trophée que toutes les équipes africaines convoitent est un rêve que nous espérons voir se réaliser. Nous aimerions faire mieux que l'EN en Coupe d'Afrique des nations. Sachant que les places seront chères, allez- vous accepter de vous retrouver sur le banc de touche ? Il faut savoir qu'aucun joueur n'aime se retrouver sur le banc. Je ferai tout mon possible pour être titulaire. Ensuite, c'est au coach de faire ses choix qu'on doit respecter. Maintenant, si Bouhafer et Mouissi seront en meilleure forme que moi, il est logique que je sois mis sur le banc. Mais je tiens à préciser qu'avec les compétitions qu'on aura, tous les joueurs auront à un moment ou un autre l'occasion de jouer. Il y aura tellement de matchs qui vont s'enchaîner qu'on se dira soulagés de compter un effectif riche pour demeurer réguliers en termes de performance. Avec quel joueur avez-vous le plus d'affinités ? Il n'y a pas un seul, mais trois : Zeddam, Bouchama et bien sûr Ammour avec qui j'ai tant partagé lorsqu'on était à l'USMA. On a remarque que Zeddam ne rate jamais l'occasion de vous taquiner, histoire de vous énerver ? Hamza est comme un frère pour moi. On se taquine à chaque fois. On se chamaille parce que lui est de Constantine et moi de Mascara. Mais personne ne se vexe, car le but du jeu, c'est de décompresser et de détendre l'atmosphère, car il n'est pas facile de vivre en micro société durant 16 jours loin de ses proches. En parlant de Ammour, puisque vous le connaissez bien, pensez-vous qu'il pourrait apporter un plus, alors que durant ce stage il se montre très discret ? Ammour reste Ammour, un grand joueur avec une moralité exemplaire. Maintenant, il ne faut pas le juger sur ce stage, car il reste encore plus d'un mois avant le début du championnat. C'est là qu'il faudra attendre Ammour qui a un vécu qui peut apporter un grand plus au groupe. Des joueurs comme Attafen, Douadi et bien d'autres ne peuvent qu'apprendre au contact d'un joueur de sa dimension. -------------- Footing pour Mouissi Pendant que ses partenaires travaillaient sur le terrain, Hicham Mouissi, lui, faisait des tours de piste avec un rythme soutenu. Souffrant du tendon d'Achille, Mouissi avait encore bien du mal à se remettre au boulot avec l'ensemble du groupe. Il s'est transformé en ramasseur de balles A la fin de son programme qui lui a été concocté par le staff technique, Hicham Mouissi s'est transformé durant le dernier quart d'heure en ramasseur de balles de luxe. Le Franco-Algérien n'hésitait pas à parcourir des centaines mètres pour récupérer un ballon perdu, afin de permettre à ses partenaires d'accomplir convenablement le dernier exercice, avant de rallier l'hôtel. -------------- Kemas retrouve ses sensations de baroudeur Khaled Kemas a démontré, lors de la séance d'avant-hier, qu'il était en train de retrouver toute sa verve et son efficacité devant les buts. Plus agile et plus rapide dans le dernier geste. En effet, Kemas a raté très peu d'occasions dans la surface de réparation. Ce qui est une très bonne nouvelle pour Michel qui compte beaucoup sur le Franco-Algérien pour donner plus de poids à la ligne avant mouloudéenne. Petit souci pour Moumen Le jeune Billel Moumen a vécu, avant-hier, la même situation que son camarade Aberane. Alors qu'il restait quelques minutes avant la fin de ladite séance, Moumen a ressenti une petite contracture au niveau de l'adducteur droit qui l'a contraint de quitter immédiatement ses partenaires pour voir avec le soigneur de l'équipe ce qu'il y avait lieu de faire. C'est ainsi qu'on lui a appliqué une poche de glace pour faire baisser la douleur. 270 zlotys pour les clichés de Zeddam et Sofiane Les responsables du Mouloudia ont dû débourser 270 zlotys pour les deux échographies passées avant-hier par Sofiane et Zeddam. Babouche s'approvisionne en... jouets Réda Babouche a profité du quartier libre accordé le staff pour se rendre au centre-ville. Le capitaine mouloudéen a passé un très long moment dans les magasins de… jouets. Mieux, il s'est approvisionné en toutes sortes d'armes qui feront certainement le bonheur du petit Anis. Son duel face à Zemma annulé Comme dans les derniers instants des grands combats de boxe, le match choc entre Zemmamouche et Kemas a été annulé. On a évoqué la fatigue dans les deux camps pour expliquer cette décision. Mais en réalité, les deux champions s'évitent, préférant jouer face à des adversaires de moindre calibre. Histoire d'engendrer le maximum de victoires. Vous aurez compris qu'on fait allusion au tennis de table, un sport dans lequel Zemma et Kemas excellent tout particulièrement. Aberane écourte sa séance Alors que les joueurs se donnaient à fond sur le terrain, Mohamed Aberane, suite à un mauvais geste, a ressenti une douleur au niveau de l'adducteur droit. Résultat des courses, le jeune milieu de terrain a dû écourter sa séance qu'il a suivie assis sur le gazon. «Il fallait que j'arrête afin de ne prendre aucun risque. J'espère inch'Allah que tout rentrera dans l'ordre pour que je puisse continuer à bosser avec le groupe», nous a dit Aberane.