Alain Michel évoqué avec insistance. Sandjak-Kourichi pour maîtriser les «Européens». Saâdane parti, la question de sa succession se pose déjà avec acuité. Il reste 5 semaines pour préparer le prochain match contre la République centrafricaine. Comme ce laps de temps paraît court pour prospecter et trouver un sélectionneur de renom, les rênes de la sélection seront vraisemblablement données à Abdelhak Benchikha, sélectionneur des A', pour gérer le rendez-vous de Bangui, surtout que le match officiel d'après n'interviendra qu'à la fin du mois de mars de l'année prochaine. Benchikha a l'avantage de connaître globalement le groupe et la maison. De plus, il était plus ou moins pressenti pour succéder à Saâdane à court ou moyen terme. Donc, sa désignation même en tant qu'intérimaire serait dans l'ordre naturel des choses. Alain Michel évoqué avec insistance Il y a une autre option plausible : la désignation dès maintenant et à titre définitif d'un nouveau sélectionneur. Hier, il se murmurait, du côté de la FAF, le nom d'Alain Michel. L'entraîneur du MCA présente plusieurs avantages : il ne coûterait pas cher (au MCA, son salaire est de 14 000 euros, ce qui fait qu'il accepterait sans doute le poste de sélectionneur moyennant une vingtaine de milliers d'euros par mois), il a une expérience internationale, il peut gérer les cas des joueurs émigrés, puisqu'il est expérimenté dans le domaine de la formation, il connaît bien la sélection algérienne du fait que, de par sa fonction de consultant à la Chaîne III, il suit depuis plusieurs mois les matchs des Verts, et il connaît bien les footballeurs locaux. Ce sont autant d'atouts qui pourraient en faire l'homme de la situation. Il n'est pas encore engagé avec le MCA Le facteur qui pourrait être décisif dans le choix de Michel est le fait qu'il n'a pas encore signé un contrat d'engagement avec le Mouloudia, car ayant fixé comme préalable de toucher ses arriérés de salaires de la saison passée. On se rappelle qu'il avait quitté le MCA à mi-parcours pour, entre autres, protester contre la non-perception de son argent. Comme les dirigeants mouloudéens ne l'ont toujours pas payé, il est en droit de quitter ses fonctions puisqu'il ne s'est pas encore officiellement engagé. Sandjak-Kourichi pour maîtriser les «Européens» On parle également d'une autre option : un duo Sandjak-Kourichi. Ainsi, l'ancien sélectionneur national, Nasser Sandjak, serait associé à Nordine Kourichi qui possède les diplôme d'entraîneur de football professionnel avec l'avantage de maîtriser la mentalité des joueurs nés et évoluant en Europe. On se rappelle que sous l'ère Sandjak, l'Algérie avait réussi une belle CAN en 2000 au Ghana, se faisant éliminer avec les honneurs par le Cameroun, futur vainqueur, en quart de finale. Kourichi, quant à lui, a toujours réclamé de donner aux anciens internationaux comme lui la chance de mettre leur expérience au service de leur pays. Troussier, seul étranger disponible Du côté des entraîneurs étrangers, ceux expérimentés d'entre eux sont pratiquement tous engagés. Le seul de renom encore disponible est le Français Jean-Philippe Troussier. On se rappelle qu'avant le Mondial, il avait laissé entendre, dans un entretien accordé au Buteur, qu'il ne dirait pas non à une expérience à la tête des Verts. Il était pressenti pour succéder à Saâdane, mais le niet opposé par l'Etat aux entraîneurs étrangers avait fait refroidir cette piste. Si Raouraoua obtenait le feu vert des autorités pour recruter un sélectionneur européen, Troussier serait bien placé, surtout que les deux prochaines compétitions à préparer sont africaines et, l'Afrique, ça le connaît. L'identité du futur sélectionneur devrait être connue avant la fin de la semaine, tant la question urge du fait de la proximité du prochain stage de préparation.