Serrar réunira ses joueurs ce mercredi… Les absences à l'entraînement sont devenues quotidiennes depuis le début de la saison. Il ne se passe pas un jour sans qu'un joueur ne se dise malade et tel autre blessé, voire autorisé par les responsables du club à sécher la séance. Il est devenu très rare de trouver un effectif au complet à l'entraînement. Par moments, le nombre des présents ne dépasse jamais la vingtaine pour un effectif qui devrait tout au moins atteindre le nombre de 25 joueurs, comme le stipulent les règlements. L'administration se montre menaçante et parle de ponction sur salaires. Mais entre les paroles et le passage à l'acte, il y a matière à palabres. Plusieurs joueurs risquent de se voir sanctionner si le président de l'Entente met ses menaces à exécution. On ne peut pas penser que dans un club comme l'Entente, les joueurs seraient en mesure de faire la loi. Mais on peut imaginer que si pour l'heure, cela ressemble à du laxisme de la part de la direction de l'ESS, il ne faut pas oublier que pour passer à l'acte, faudrait-il pour autant que tout soit en règle, même en ce qui concerne les salaires et les primes des joueurs. En tous les cas, entre les blessés et les absents pour des raisons souvent pas évidentes, le coach aura des soucis pour disposer de joueurs frais. Ghazali autorisé lundi, absent mardi L'attaquant le plus en vue de l'Entente durant cet été, Youcef Ghazali, a séché deux séances d'entraînement. Dans l'entourage du club, on laisse entendre que le buteur de l'ESS en Ligue des champions était autorisé à s'absenter le lundi. Il avait discuté avec Solinas à la fin du match contre le TP Mazembe. Le coach n'aurait pas vu d'inconvénient. Le joueur a prolongé son séjour à Tlemcen. Ghazali devait rejoindre Sétif mardi dans la soirée. Ghazali devrait être présent à la séance de mercredi matin. Un match d'application est prévu ce mercredi entre les juniors et les seniors. Un match qui va connaître les derniers réglages avant le déplacement à Alger pour le compte de la 1ere journée de Ligue1. Concernant le cas de Youcef Ghazali on parle d'une probable sanction financière. Djabou et Hemani ont repris hier Abdelmoumene Djabou et Nabil Hemani ont repris mardi dans la matinée. Le premier était malade alors que le second est arrivé d'Alger en retard. Il a du rater la séance d'entrainement de lundi. Après les absences de lundi en soirée, le nombre des joueurs avait atteint, mardi dans la matinée, le chiffre de 18. Hadj Aissa et Metref s'absentent le mardi Au moment où Djabou et Hemani sont revenus, Hocine Metref et Lazhar Hadj Aissa ont brillé par leur absence mardi. Metref, nous dit-on, était malade, il avait présenté des vomissements. La liste des absents s'est allongée avec les Belkaid, Feham et Delhoum tous blessés lors du match contre l'Espérance de Tunis. Les demandes de licences au niveau de la DTN Le secrétariat général de l'Entente vient de déposer les demandes de licences au niveau de la DTN. Les licences 2011 sont nécessaires pour avoir accès à la main courante et au banc de touche. La licence B CAF est obligatoire pour chacun des membres du staff technique, c'est-à-dire aussi bien l'adjoint de Solinas que le coach des gardiens. Les dettes du CSA ESS ne basculeront pas vers la SPA ESS Une correspondance de la FAF à destination de tous les clubs de Ligues1 et 2 expliquent que les dettes des clubs CSA ne seront pas automatiquement versées vers les SPA. Cela parait tout à fait normal. Tous les clubs, sans exception, ont des dettes et n'ont pas bénéficié de la licence FIFA grâce à l'épuration de leur dette. La seule condition, c'est que le club amateur continue à exister et ne soit pas dissous. En plus, le CSA doit posséder un club amateur affilié à l'une des Ligues. Zekri et les autres créanciers ne seront pas payés de sitôt Nouredine Zekri, l'ex-entraîneur de l'Entente, n'a sans doute pas apprécié les paroles du directeur général de la SPA/ESS. Aarab aurait contacté le coach par téléphone et aurait fait savoir à Zekri que le rendez-vous pris pour la semaine prochaine devait être annulé. Le club doit encore de l'argent à son ancien entraineur, mais il faut savoir que les dettes de Zekri font parties de celles que le CSA avait contractées. On n'est plus à l'ère du club amateur. Le cas de Zekri n'est pas isolé, d'autres créanciers attendent de se faire rembourser leur argent. Entre les prestations de services offertes au club par les hôteliers, les transporteurs, le staff administratif et médical, bien des personnes sont en attente de toucher leur argent. Tout ce beau monde doit attendre. L'administration a présenté ses excuses à l'entraîneur Zekri à cause de ce contretemps ------------------------------ Serrar réunira ses joueurs ce mercredi… La réunion qui devait regrouper le président Serrar et ses joueurs mardi dernier a été retardée à ce mercredi. Le président rencontrera ses joueurs à la fin du match amical qui opposera les juniors à leurs aînés. Il envisage d'ailleurs de mettre les points sur les i avec les joueurs qui se sont distingués par leur absence. … Il signera un contrat avec Air Algérie On croit savoir que le président de l'Entente Serrar est sur le point de signer un contrat avec l'entreprise Air Algérie dans les jours qui viennent si ce n'est déjà fait. L'Entente espère bénéficier de réduction sur les vols de la compagnie nationale. Le club est devenu un interlocuteur de taille de la compagnie. Il arrive que des vols soient retardés pour permettre aux joueurs de ne pas rater le vol à la fin de matchs de championnat. A noter que le coût des déplacements des équipes de Ligue 1 et Ligue 2 sera réduit de 50 %, une décision qui entre dans le cadre du lancement du professionnalisme. ------------------------------ Les dettes contractées en Zambie n'ont pas été remboursées Une autre dette contractée par le club et dont le créancier attend toujours d'être remboursé, c'est celle du déplacement effectué en Zambie où L'ESS rencontrait Zanaco. En raison des conditions que le club de Ain El Fouara avait jugées en deçà de ses exigences, les responsables du club avaient préféré un autre endroit. Le club devait payer 13.000 euros pour son séjour. Il s'acquittera d'une partie de la somme. Un Algérien résidant en Zambie et qui aurait versé la différence au club, attend d'être remboursé. 2800 euros de dette Selon nos infirmations, le club doit toujours 2800 euros pour cet Algérien qui est venu en aide à l'Entente. Le club de Serrar devait remettre cette somme au frère de cet Algérien installé en Zambie. Ce frère installé à Bouira aurait fait plusieurs déplacements à Sétif, sans succès, les 2800 euros n'étant pas encore remboursés. Soit une somme équivalente à 33 millions de centimes. L'Algérien installé en Zambie aurait même mis sa voiture à la disposition de l'Entente, à la veille du retour des Noir et Blanc en Algérie et les Sétifiens avaient été conviés à un dîner par la même personne. L'ambassade d'Algérie au Zambabwe, représentant aussi l'Algérie en Zambie, qui aurait été derrière les contacts entre l'entrepreneur algérien et la direction de l'Entente, n'aurait pas apprécié le retard mis pour régler la dette des 2800 euros qui est arrivée à son troisième mois. Les représentants de l'ambassade d'Algérie en avaient parlé aux responsables de l'Entente lors du passage de l'ESS à Harare au mois d'août. L'Entente avait-elle besoin d'argent en Zambie ? Le plus beau dans cette affaire, c'est que l'Entente n'avait pas besoin d'un emprunt en Zambie. C'est ce que laisse entendre Serar. Le club était en mesure de payer toutes ses factures. Il est vrai qu'il y a de quoi se poser des questions sur l'utilité pour un club de la taille de l'ESS de contracter des dettes. On ne peut pas se permettre de voyager sans le sou quand on est le double détenteur de la Ligue des champions arabe. La dette de 2800 euros aurait été contractée à titre personnel, mais jamais au nom du club et Serrar n'aurait pas l'intention de la rembourser. Cette histoire risque de ternir l'image de marque de l'Entente. L'entrepreneur prêteur aurait pris attache avec l'ambassade d'Algérie à Harare. L'ambassadeur pourrait à son tour transmettre les doléances de cet Algérien qui a prêté l'argent à l'Entente ou à un membre de l'entourage de l'Entente au ministère des affaires étrangères. Tout ce brouhaha et ce vacarme pour 330 000 dinars. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat.