Le manager français d'Arsenal, Arsène Wenger, s'est exprimé dans L'Equipe, ce mercredi. C'est ainsi qu'il a parlé de ses ambitions avec Arsenal. Le manager français d'Arsenal, Arsène Wenger, s'est exprimé dans L'Equipe, ce mercredi. C'est ainsi qu'il a parlé de ses ambitions avec Arsenal, son avenir, mais aussi sa vision des évènements de Knysna et sa confiance en Laurent Blanc. Morceaux choisis : «C'est toujours pareil : on lutte pour le titre et pour gagner la Ligue des champions. L'idée, c'est de poursuivre notre progression en tenant le pari de la collectivité et de la jeunesse. (...) Les gens disent tout le temps qu'on n'a pas gagné de titre depuis cinq ans. C'est vrai, on ne peut pas le nier. Mais nous n'avons pas été absents cinq ans du haut niveau. Combien de clubs signeraient pour vivre les cinq ans qu'on vient de vivre ?» «Possible que je termine ma carrière d'entraîneur avec les jeunes» «Je vais entraîner aussi longtemps que la santé me le permettra. Mais ce sera peut-être avec des jeunes pour finir, pas forcément au niveau professionnel. En tout cas, j'ai envie d'aller au bout de mon contrat avec Arsenal (2014, ndlr). Revenir en France ? Je n'en sais rien. Pour l'instant, pas du tout. Dans ce pays, il y a le club de mon coeur, Strasbourg. Ensuite, il y a le PSG, un club dont le potentiel est aussi énorme qu'inexploité. Aujourd'hui, le PSG n'a pas les moyens en rapport avec la dimension de sa ville.» «Le retour de Houllier est une surprise» «Je suis surpris. Je pensais qu'il avait définitivement rangé les outils. J'en ai parlé avec lui. Il avait envie de replonger. Il faut respecter ça. Je me bats contre les préjugés de l'âge.» «En Afrique du Sud, si j'étais à la place d'un joueur, je serais resté dans le bus» «Cela a été un choc énorme. Ça m'a fait réaliser deux choses. Un : tu peux perdre totalement ta lucidité au sein d'un groupe, où une paranoïa devient hyper dangereuse. Deux : quand tu es emprisonné comme ça dans ta bulle, tu perds totalement la distance par rapport aux évènements. (...) Joueur, j'aurais sans doute essayé de modifier l'opinion générale de l'équipe. Mais j'aurais été solidaire si la majorité avait été contre moi. Donc je serais resté dans le bus. C'est une forme de démocratie.» «Nasri et Gourcuff me font penser à Giresse et Platini» «C'est courageux de sa part de s'être lancé dans cette aventure. Il a le crédit et l'autorité nécessaires. Sa philosophie de jeu est positive. Il est bien entouré avec des gens comme Jean-Louis Gasset par exemple. Son vrai handicap, c'est le niveau de confiance détérioré du football français. Il faut qu'un joueur émerge de la jeune génération. Historiquement, une grande période, c'est une belle génération et un très grand joueur. Lequel ? Nasri. Ou Gourcuff. Ils me font penser à Giresse et Platini.»