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Messi «Il n'y a jamais eu de problème entre Maradona et moi»
Publié dans Le Buteur le 18 - 11 - 2010

«Mourinho a fait le plus grand bien au Real, mais le Barça est toujours devant»
«J'aurais du mal à travailler avec Mourinho»
L'année dernière, Lionel Messi a remporté le titre de Joueur mondial de la FIFA ainsi que le Ballon d'Or France Football. Cette saison, pour la première fois dans l'histoire, les deux récompenses fusionnent en un seul trophée, que Messi convoite une nouvelle fois. Il parlera dans cet entretien de cela et de la rencontre amicale à venir face au Brésil, la Coupe du monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010, ainsi que le derby tant attendu entre le FC Barcelone et le Real Madrid, la rivalité entre les deux équipes fait la Une de tous les journaux. Conscient des répercussions de cette rencontre, l'Argentin Lionel Messi, passé maître dans l'art de gâcher les soirées merengues, consacre un long entretien à FIFA.com
Lionel Messi, à chaque entretien, vous énumérez de nouveaux objectifs. Il ne doit plus en rester beaucoup, n'est-ce pas ?
Un seul, à vrai dire. J'ai atteint tous mes objectifs, sauf la Coupe du monde. L'élimination contre l'Allemagne m'a fait mal. Le coup a été très dur, car nous visions bien plus haut. C'est arrivé au pire moment. Nous pouvions aller loin dans ce tournoi. C'est dommage.
Certains de vos coéquipiers barcelonais, comme Xavi ou Andrés Iniesta, ont reconnu qu'ils ont été soulagés quand vous avez été éliminés par l'Allemagne. Ils ont justifié leur point de vue en disant que l'Argentine aurait été un adversaire très difficile en demi-finale…
Je pense qu'ils ont raison. Même si nous avons eu du mal à nous mettre en route, au fil des matches, nous sommes montés en puissance et nous avons toujours fini par atteindre un bon niveau de jeu. Par le jeu justement et par les résultats aussi, nous avons obtenu le respect de tous. De toute façon, quel que soit notre état de forme, tout le monde sait que l'Argentine est un adversaire difficile. Nous l'avons démontré il y a peu de temps à Buenos Aires, en mettant quatre buts à l'Espagne championne du monde.
Vos coéquipiers espagnols sont-ils favoris pour remporter le FIFA Ballon d'Or 2010 ?
Il est certain que la dernière Coupe du monde pèsera lourd dans la décision finale. De ce point de vue, ils sont avantagés. Si ce n'est pas moi qui gagne le Ballon d'Or, alors j'espère que ce sera un de mes coéquipiers du Barça. Les noms de Xavi et Iniesta circulent beaucoup. C'est normal. Ce sont deux très grands joueurs et deux personnes merveilleuses. Ils le méritent.
Pour ce qui est des entraîneurs, à qui le donneriez-vous ?
Là encore, je resterais fidèle à mes couleurs. Je le donnerais à Pep Guardiola, non seulement parce que c'est un entraîneur qui gagne, mais aussi pour sa philosophie de jeu. Son arrivée au Barça a été le début d'une période fantastique. Ensuite, je n'oublie évidemment pas José Mourinho. Après son triplé avec l'Inter, il a commencé à donner un nouveau visage au Real Madrid. Mais comme je le disais, la Coupe du monde aura une importance décisive dans l'attribution du trophée. C'est pourquoi je pense que Vicente del Bosque ou Joachim Löw peuvent y prétendre. Voilà pour moi les quatre entraîneurs qui ont le plus de chances de gagner.
Vous avez déclaré récemment qu'on se servait de vous pour créer de faux problèmes au sein de l'équipe d'Argentine. Restez-vous sur cette position ?
Absolument. Tout ce qui ne fonctionne pas est ma faute, même si je n'ai rien à voir là-dedans. Ma réaction est de mettre tout cela de côté pour me concentrer sur ce que je sais faire, c'est-à-dire jouer au foot. J'essaie aussi de faire très attention à ce que je dis, parce que tout finit par vous revenir. Le problème, c'est qu'on cherche sans arrêt des interprétations là où il n'y en a pas. C'est fatigant. Je le dis depuis toujours et je le répète : ma seule ambition est que l'Argentine aille le mieux possible, à tous points de vue. Je ne suis pas du genre à chercher la polémique avec qui que ce soit.
Avez-vous récemment parlé avec Diego Maradona ?
Oui, nous parlons assez souvent. Avec Diego, il n'y avait aucun problème. C'est la même chose maintenant avec Sergio Batista. En sélection, je suis un joueur parmi d'autres. Je m'applique à bien jouer, comme n'importe qui. Les questions liées à la Fédération argentine de football, ce n'est pas à moi de les gérer. Il y a des responsables chargés de prendre des décisions. Tout cela ne me regarde pas, ni de près ni de loin.
En dehors du football, comment sont vos relations personnelles avec Maradona ?
Excellentes. Je l'ai déjà dit et je le répète : elles ont toujours été bonnes et elles le restent. On raconte tellement de choses. Il y a toujours des personnes pour déformer la réalité et semer la zizanie. Mais j'insiste : pendant la Coupe du monde, tout s'est très bien passé entre nous.
Est-on en train d'assister à l'arrivée d'une nouvelle génération en équipe d'Argentine ?
Incontestablement, oui. Le groupe commence à très bien se connaître. Aujourd'hui, nous avons l'entraîneur et une grande partie de l'équipe qui ont gagné la médaille d'or en 2008. En finale à Pékin, il y avait déjà (il cite de mémoire) Sergio Romero, Pablo Zabaleta, Ezequiel Garay, Nicolas Pareja, Luciano Monzón, Fernando Gago, Javier Mascherano, Angel Di María, Juan Riquelme, El Kun Agüero et moi. Ensuite, Ever Banega, Ezequiel Lavezzi et José Sosa sont entrés. La plupart de ces joueurs étaient présents en Afrique du Sud et sont toujours en équipe nationale.
Reverra-t-on Juan Román Riquelme en équipe nationale ?
Là encore, la décision ne m'appartient pas. C'est Batista qui décide. Les grands joueurs apportent toujours quelque chose. Il en fait partie.
Parlez-nous de Javier Pastore…
Il a fait énormément de progrès à Palerme. Je le connaissais déjà un peu quand il jouait à Huracán. Ensuite, j'ai pu apprécier ses qualités à la Coupe du monde, même s'il a eu peu de temps de jeu. Au Japon, nous avons joué ensemble. Le courant passait bien. Il a tout pour devenir un grand joueur. Il ira loin, j'en suis persuadé.
On peut imaginer que votre objectif maintenant est la Coupe du monde de la FIFA 2014 et avant cela, la Copa América…
Tout à fait. La Copa América va être très importante pour nous car nous serons à domicile. Devant notre public, nous n'aurons pas le droit à l'erreur. Nous allons devoir mettre les bouchées doubles et gagner cette coupe.
Qui seront vos principaux adversaires ?
Le Brésil, comme toujours. L'Uruguay, qui a fait un grand tournoi en Afrique du Sud grâce à Luis Suárez et Diego Forlán, mais pas seulement. C'est une équipe compacte, bien organisée. Il ne faut pas oublier non plus le Paraguay, redoutable en défense. L'Espagne s'en est rendu compte à la Coupe du monde. Et puis il y a le Chili, même s'il va peut-être souffrir du départ de Marcelo Bielsa. Toutes ces sélections constituent des adversaires dangereux. Elles ont le potentiel pour nous poser des problèmes.
Vous allez bientôt affronter le Brésil en amical (entretien réalisé avant le match, ndlr)…
Je suis impatient de jouer ce match. Au Tournoi olympique de Pékin, nous les avions battus 3 à 0. C'est un rendez-vous spécial, comme toujours, ne serait-ce qu'à cause de Ronaldinho, qui est un vrai frère pour moi. Avec Deco, il m'a énormément aidé à mes débuts au Barça. Je leur en suis extrêmement reconnaissant à tous les deux et leur souhaite les meilleures choses. Tout ce que je sais par rapport au Brésil, c'est que je n'ai jamais gagné contre cette équipe chez les seniors. J'ai perdu contre eux en finale de la Copa América au Venezuela. Mais il y a une première fois pour tout... (rires)
Qu'attendez-vous de cette saison ?
Toujours pareil : essayer de gagner un maximum de titres et remporter un premier trophée avec l'Argentine. La Copa América serait un bon début. Et aussi, éviter les blessures.
Laissons un peu le football de côté. Vous êtes aussi à la tête d'une fondation caritative, n'est-ce pas ?
Oui, c'est une fondation qui porte mon nom et dans laquelle travaillent mon père Jorge, mon frère Rodrigo et beaucoup d'autres gens. Pour ma part, j'essaie d'améliorer la vie des gens, à commencer par les enfants, qui souffrent un peu partout dans le monde.
Avant Afrique du Sud 2010, vous avez participé à une campagne avec la FIFA en faveur des enfants sud-africains…
La campagne «Le football pour la santé», effectivement. Tout ce qui est fait pour les enfants est positif car c'est à cet âge que les choses se fixent. Si on peut aider, il faut le faire. Pas seulement moi, mais tous les footballeurs. Il y a beaucoup de joueurs qui parrainent des fondations, des écoles et même des hôpitaux dans leur pays.
Il y a aussi une campagne entre Adidas et votre fondation pour créer un parc destiné aux enfants hospitalisés à l'hôpital Valle Hebrón de Barcelone. Vous parrainez également un échange de médecins entre Rosario et Barcelone.
Le projet avec Adidas est surtout destiné aux enfants sud-américains, qui souffrent de l'exploitation et ont besoin de l'aide de tous pour pouvoir étudier et arriver à l'âge adulte avec des possibilités. Concernant l'échange de médecins, c'est mon père qui a eu l'idée. Nous allons donner des bourses pour que des étudiants en médecine terminent leur formation ici et retournent exercer en Argentine. Pour ce qui est du parc du Valle Hebrón, c'est une initiative que nous voulons reproduire ailleurs. J'ai été très impressionné quand j'ai visité cet hôpital à Noël. C'est là que l'idée m'est venue. Depuis, beaucoup de personnes ont collaboré au projet. Grâce à Dieu, de nombreuses actions voient le jour.
C'est un point commun que vous avez avec votre ami Ronaldinho. Vous êtes un peu «l'ange gardien» des enfants…
Vous savez, il n'y a rien de plus gratifiant que de voir un enfant souriant et heureux. Je fais toujours tout mon possible pour les enfants, au minimum en leur accordant un autographe. Le sourire d'un enfant vaut plus que tout l'argent du monde.
Franz Beckenbauer a récemment parlé du FC Barcelone comme d'un exemple du football du 21e siècle. Qu'en pensez-vous ?
Qu'il a raison ! Nombreuses sont les équipes qui essaient de copier le système de Pep Guardiola, mais ce n'est pas facile du tout. Il faut avoir des joueurs capables de jouer ce football et un entraîneur courageux, qui tienne le coup quand les choses ne se passent pas bien, comme l'a fait Pep. Personne ne se souvient des débuts très difficiles, mais nous n'avons jamais changé notre philosophie. On s'amuse beaucoup en jouant au Barça.
Avec Pep Guardiola, vous inventez une nouvelle position à chaque match. Vous avez même évolué en faux n°9…
Il essaie de me trouver la meilleure position pour chaque match, pour que je sois le plus souvent possible en contact avec le ballon. Cela a tendance à surprendre le joueur que j'ai au marquage. J'essaie souvent de reculer un peu pour faire dézoner mon adversaire direct et pour avoir plus de place pour l'effacer en un contre un. Xavi, Andrés Iniesta, David Villa et Pedro sont précieux dans ce genre d'actions, je les cherche souvent pour des une-deux. J'aime bien jouer tout près de la surface adverse.
Et le Real Madrid, vous le voyez plus fort que l'an dernier ?
Oui, mais je crois que c'est un peu tous les ans pareil. C'est notre grand adversaire. L'an dernier, ils nous ont vraiment compliqué la vie jusqu'à la dernière journée. Le Real a conservé tous ses meilleurs joueurs et s'est renforcé avec l'arrivée des Allemands Mesut Özil et Sami Khedira, et de mon copain Ángel Di María. C'est un très grand joueur, vous n'allez pas tarder à vous en rendre compte. Mais le plus important, c'est le changement d'attitude de l'équipe depuis l'arrivée de Mourinho. Aujourd'hui, c'est toujours une grande équipe, mais on les sent plus gagneurs.
Vous avez regardé les derniers matches du Real ?
Bien sûr. J'ai suivi attentivement le match contre Milan. J'ai bien aimé la première mi-temps. Le Real a beaucoup progressé sur le plan du jeu. C'est une équipe très forte qui vise haut, comme nous. Ils peuvent remporter plusieurs titres… à condition qu'on les laisse faire (rires) !
Revenons au Barça. Que vous a apporté Javier Mascherano ?
L'arrivée de ‘Masche' m'a fait le plus grand plaisir. Déjà, au niveau personnel, c'est un copain que j'aime beaucoup. Je le connais bien. Sur le plan footballistique, on ne le présente plus : il a une carrière fantastique. Les gars m'ont dit qu'ils avaient été surpris par sa technique. Ils avaient l'habitude de le voir courir et tacler avec Liverpool. Il est si fort dans ce rôle qu'on peut parfois se tromper sur son compte quand on le voit jouer. Ici au Barça, il profitera du niveau technique général très élevé pour progresser encore sur ce plan.
Vous avez quitté la Coupe du monde de la FIFA la rage au ventre après la défaite contre l'Allemagne. En Ligue des champions de l'UEFA, c'était déjà un peu la même chose après l'échec face à l'Inter Milan...
Ce sont deux souvenirs assez désagréables. Contre l'Inter, on ne méritait pas de perdre : il nous a manqué un but. Mais c'est au match aller que nous avons perdu cette demi-finale, parce que nous n'avons pas été à la hauteur. Pourtant, nous méritions notre place en finale. Nous étions les meilleurs et nous avons mieux joué. J'étais convaincu, malgré tout le respect que j'ai pour le Bayern, que le vainqueur de notre demi-finale s'adjugerait le titre. La victoire de l'Inter face à nous a mis en confiance les joueurs.
Et quel est votre avis sur la Ligue des champions de cette année ?
Comme d'habitude, c'est extrêmement relevé. Il n'y a pas de match facile et ce n'est pas une façon de parler. A l'issue du tirage, tout le monde disait que notre poule, avec Copenhague, Rubin Kazan et Panathinaïkos, était très facile. Mais les Danois et les Russes sont en train de nous compliquer les choses. A Athènes, nous allons souffrir. Les Grecs ne font jamais de cadeaux.
Mais le Barça est favori, non ?
Sur le plan du football, oui. Si nous parvenons à conserver le niveau de jeu de ces dernières semaines, nous ne serons pas loin du bout. Tout comme Chelsea, le Real Madrid, le Bayern, l'Inter... Si je devais en choisir un, je crois que ce serait Chelsea, qui me semble très costaud cette saison. J'ai bien aimé Tottenham aussi, surtout à la maison. Il y a encore beaucoup de route jusqu'à Wembley, mais nous allons tout donner pour y arriver.
Manchester, votre adversaire de la finale 2009, ne fait pas partie du groupe des prétendants ?
C'est une équipe très forte, mais ils sont en reconstruction. Il y a des jours où je les vois très forts et d'autres moins. Mais ils font partie des favoris, c'est vrai, tout comme l'Arsenal de mon ami Cesc Fàbregas. A Manchester, j'ai été frappé par "Chicharito" Hernández, que je connaissais très peu et qui avait déjà fait parler de lui en Afrique du Sud.
Puisque vous parlez de vos copains, il paraît que vous avez rendu visite à Samuel Eto'o il y a quelques jours. Il vous manque ?
"Samu" était une pièce-clé de notre jeu. Non seulement il marquait des buts, mais il était aussi le premier à presser. Son enthousiasme était très contagieux. Pour moi, il a été essentiel dans le triplé de l'Inter. C'est lui qui a rendu possibles les choix tactiques de Mourinho.
David Villa est-il le plus approprié pour succéder à Samuel Eto'o ?
Tous deux se déplacent un peu de la même façon. Ils aiment les espaces et ils sont toujours à l'affût du but. David travaille énormément. On s'entend mieux match après match alors qu'on ne se connaissait pas du tout. Notre façon de voir le jeu nous a rapprochés.
Une question un peu plus délicate. Est-ce que les déclarations de Zlatan Ibrahimovic sur le vestiaire du Barça vous ont blessé ?
Pas vraiment, non. Avec Ibrahimovic, je n'ai jamais eu de problème, pas plus que les autres joueurs, d'ailleurs. Nous avons eu de très bonnes relations. Je ne sais pas exactement ce qu'il a dit ni à quoi il faisait allusion, mais je ne me sens pas concerné. C'est à lui de voir. Je pense qu'il visait Pep
Guardiola beaucoup plus que nous…
Pour conclure, revenons au Clasico contre le Real Madrid. A quel match faut-il s'attendre ?
Ce sera un grand match, comme toujours. Moi, c'est une équipe qui me réussit bien. J'ai réalisé de très bons matches et inscrit de jolis buts. Ils seront sans doute très remontés parce que le Barça est au-dessus en Liga et en Ligue des champions. Depuis le
6-2 du Bernabéu, je pense qu'ils ont très envie de se racheter, mais cette fois, je pense que si nous jouons à notre niveau, nous vaincrons. Ils ont enregistré l'arrivée de joueurs qui ont bien renforcé l'effectif et Mourinho leur fait le plus grand bien, mais le Barça est toujours devant. Ce sera un grand match pour les joueurs et pour tous les supporters.
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«J'aurais du mal à travailler avec Mourinho»
L'attaquant du FC Barcelone, Lionel Messi, a déclaré hier qu'il lui serait sans doute «très difficile» de travailler avec l'entraîneur du Real Madrid, Jose Mourinho, à un peu plus de 10 jours du Clasico entre les deux équipes. Interrogé sur la possibilité qu'il travaille avec le technicien portugais, l'Argentin a répondu : «Ce serait très difficile, non ?» dans le quotidien espagnol Mundo Deportivo d'hier. «Si Mourinho venait à Barcelone, il devrait parler d'une façon différente. Je n'ai rien contre Mourinho ou contre quiconque, et les gens qui travaillent avec lui en parlent en bien», a dit Messi. «Je n'aurai aucun problème (s'il venait à Barcelone) mais je ne pense pas que cela arrivera», a-t-il ajouté. L'Argentin de 23 ans espère enfin marquer dans un Clasico mais, si c'était le cas, «ce but ne serait pas contre Mourinho mais contre le Real Madrid». Mourinho, 47 ans et réputé notamment pour ses sorties médiatiques, a travaillé au FC Barcelone comme traducteur de Bobby Robson puis comme assistant de Louis van Gaal. Il n'a depuis plus très bonne presse en Catalogne pour avoir lancé quelques piques à l'encontre du club blaugrana depuis qu'il est à la tête du Real ainsi que lorsqu'il entraînait Chelsea.


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