Jeudi dernier, l'équipe du RCK a réalisé l'une de ses piètres prestations en championnat. Par rapport à certains matches, les camarades de Dalla étaient dépassés. Si le raed n'a pas gagné son match contre le NAHD, c'est parce que les attaquants ne se sont pas montrés à la hauteur. Ainsi, le compartiment offensif a affiché des lacunes qui n'ont pas permis à l'équipe de créer le danger devant les bois adverses, malgré la belle prestation de Sako. Les occasions rares qui ont été à l'actif des attaquants n'ont pas été bien exploitées. Toutefois, parallèlement au compartiment offensif qui a affiché plusieurs manques dans ce match, le milieu de terrain n'a pas bien réagi et n'a pas été au top. En somme, le milieu koubéen s'est montré déséquilibré et a commis plusieurs erreurs de marquage. La récupération du ballon n'a pas été à la hauteur et les duels ont été perdus devant des Husseindéens qui ont bien maîtrisé leur match. Ajouter à cela, le compartiment défensif qui n'a pas eu le rendement escompté. Toutefois, l'énième défaite concédée par la formation koubéenne contre le NAHD était un peu prévisible. Avant le coup d'envoi, deux joueurs fuguent et décident de quitter les vestiaires. Mohamed Oukil et Hamza Assad n'ont pas accepté de rester sur le banc des remplaçants et ont décidé ainsi de claquer la porte. En outre, certains joueurs ne mouillent plus le maillot comme ils le faisaient auparavant, d'autres font preuve d'individualisme. Les fans du raed n'ont pas toléré le comportement de certains éléments lors des derniers matches du championnat et qui l'accusent d'avoir la tête ailleurs. Le staff technique n'est pas épargné puisqu'on lui reproche ses choix tactiques et cette fin de match laborieuse contre le NAHD même s'ils sont convaincus que l'actuel entraîneur Baâziz Safsafi n'a rien à voir dans cette affaire puisqu'il a entamé sa mission impossible avec le raed dans un climat miné par les coups bas. Ajouter à tout cela, la gestion archaïque prônée par l'actuel bureau. Gageons que les critiques des supporters sont le fruit de la grande déception qui a suivi surtout tout ce qui s'est passé depuis l'été dernier. Mihoubi aurait pu sauver les meubles Le RCK n'a jamais connu autant d'entraîneurs comme cela a été le cas cette saison. Pas moins de six techniciens se sont succédé à la barre technique des Vert et Blanc depuis août dernier, avec une moyenne d'un entraîneur chaque 50 jours. Parmi tous ceux qui sont passés à Kouba, un seul coach a fait ses preuves. D'ailleurs, c'était l'homme providentiel qui a été en mesure de mener l'équipe au bon port. Il s'agit de Mohamed Mihoubi. Ce dernier a réussi à métamorphoser le groupe et instaurer la hargne de gagner chez les joueurs. Même lorsque le raed perdait, cela se faisait avec les honneurs. Sur le plan comptable, Mihoubi a récolté huit points et son travail commençait à donner ses fruits avant qu'il décide de quitter le navire pour des raisons extrasportives. Sa relation avec le groupe été extraordinaire et les joueurs regrettent son départ, à l'image de tous les Koubéens qui se sont rendus à l'évidence que Mihoubi était le technicien qu'il fallait pour leur jeune équipe, mais… Heureusement que la relève est la Il est certes que le RCK est à 100% relégué en super D2, mais il existe quand même des satisfactions. Le raed demeure fidèle à sa réputation et reste ainsi un réservoir indéniable et une véritable école de formation. Malgré tout ce qu'a vécu le club depuis la saison passée, les Koubéens sont fiers de leur pur produit, à savoir cette classe biberon. En effet, pas moins de trois éléments issus des juniors ont fait leur preuve cette saison. Khellaf, Benyahia et Madi sont incontestablement la nouvelle vague koubéenne et demeurent l'avenir du RCK. Ajouter à ce trio, les Benzama, Chaâboub, Mokrani, Amokrane, Zermane, Saoud et autres Banouh qui frappent à l'équipe fanion et qui méritent d'êtres bien encadrés. Ainsi, il faut retenir la leçon et penser à la saison prochaine car tout l'avenir du RCK est devant…