Benchikha : «Pas de commentaire» Comme révélé hier dans nos colonnes, Gérard Gili reconnaît avoir été sondé par le président de la Fédération algérienne de Football. Même s'il ne confirme pas une prochaine collaboration avec l'Algérie, ni même la définition d'un projet sportif, il se dit ouvert à la discussion avec le sélectionneur national. Confirmez-vous avoir été contacté pour renforcer le staff technique de l'équipe d'Algérie ? A l'heure actuelle, il n'y a pas de projet formalisé. Tout ça est très prématuré…
Mais cela veut-il dire que vous êtes intéressé par ce projet ? Il faut d'abord définir ce projet. Il faut voir si les compétences des uns et des autres sont adaptées. Je suis un technicien, et quand on me propose d'apporter quelque chose. Je m'informe, je réfléchis, j'accepte ou... je refuse. C'est une démarche très normale.
Avez-vous été sondé par le président de la Fédération algérienne de Football ? Vous a-t-il proposé une rencontre avec le sélectionneur algérien, Benchikha ? Je connais le président de la Fédération algérienne, on se croise souvent au Qatar et on en profite pour discuter de football. Effectivement, on a parlé d'une rencontre avec le sélectionneur. Oui, je suis prêt à ça. Des discussions peuvent naître des idées, des envies ou rien du tout. Disons que pour l'instant, c'est une prise de contact très amicale. Maintenant comme tout bon président, il cherche à avoir le meilleur staff possible et les meilleurs résultats. Connaissez-vous l'Algérie ? Oui bien sûr. J'ai eu l'occasion d'y venir avec l'Olympique de Marseille. Pour l'instant, je suis au Qatar. Je vais participer aux commentaires de la Coupe d'Asie des Nations. C'est un pays d'accueil où j'ai travaillé pendant deux ans. Et ça va me permettre de replonger dans le football. -------------------- Benchikha : «Pas de commentaire» Interrogé hier par des confrères à la fin du match Algérie-Tchad sur la véracité de l'information publiée hier dans Le Buteur concernant la probable intégration de Gérard Gili dans le staff technique des Verts, Abdelhak Benchikha s'est abstenu de répondre, se contentant d'un laconique : «Pas de commentaire.» Certes, ce n'est pas une confirmation, mais il est certain que ce n'est surtout pas un démenti.