Lors de l'escale madrilène, la délégation sétifienne s'est retrouvée directement confrontée aux dispositions prises par les autorités sanitaires ibériques dans le cadre de la lutte et la prévention contre la grippe A Lors de l'escale madrilène, la délégation sétifienne s'est retrouvée directement confrontée aux dispositions prises par les autorités sanitaires ibériques dans le cadre de la lutte et la prévention contre la grippe A dont plusieurs cas ont été enregistrés en Espagne. En voyant les gens porter des masques, les Ententistes avaient l'impression d'avoir débarqué dans une autre planète, mais ils ont dû vite se mettre dans l'air « vicié » du temps lorsque à l'annonce de l'arrivée d'un vol en provenance de Mexico, les gens qui étaient présents dans le hall de l'aéroport ont commencé à prendre leurs distances pour éviter d'être confrontés directement aux nouveaux arrivants. Malgré tout ce fut des moments intenses vécus dans la bonne humeur et la plaisanterie par les joueurs qui furent tout de même soulagés une fois embarqués dans l'avion qui devait les ramener à Alger. Soulagés, mais pas pour les mêmes raisons qui leur ont fait pousser un grand ouf de soulagement au moment de quitter le sol angolais de triste mémoire. A Alger, c'est pas l'Aïd ! Le vol Madrid-Alger qui a duré le temps d'un match de foot (90') s'est déroulé sans encombres jusqu'à l'atterrissage à l'aéroport Houari Boumedienne en milieu de journée. Il était exactement midi passé de dix minutes quand les Sétifiens foulèrent le sol de leur Algérie chérie, se disant en leur for intérieur qu'il faisait bon se retrouver chez soi, même s'il leur fallait encore une petite demi heure de vol ou plus ou moins pour pouvoir respirer enfin, une fois à Sétif. Et c'est là que le hic qu'on n'attendait pas survînt à leur grand dam. En effet, ils se sont retrouvés complètement pris au dépourvu en apprenant que le vol Alger-Sétif prévu deux heures plus tard, c'est-à-dire à 14 h était complet. Là, les mines se renfrognèrent et le raz le bol a été atteint quand il a fallu se résoudre à recourir à la location de taxis pour rallier Sétif, soit encore 350 km à se taper par route et par une température avoisinant les 25° à l'ombre. Pour la petite histoire, à son arrivée à Alger, la délégation n'a trouvé personne à l'accueil, aucun dirigeant et encore moins Serrar dont on a appris qu'il se trouvait encore en France. Du long voyage au décrassage L'insolite cortége de taxis ramenant les Ententistes a fait une entrée qui n'est pas passée inaperçue à Sétif où la nouvelle du retour des « guerriers » s'était propagée comme une trainée de poudre. Mais les badauds et autres supporters avertis qui se sont amassés le long des artères principales de la ville pour ne rien rater de « l'événement » ont dû vite déchanter, car c'est directement au stade du 8-Mai que Zorgane a mené ses troupes pour une séance de décrassage. Pas question de se délester de sitôt des crampons quand on sait que Raho et ses partenaires seront de nouveau à pied d'œuvre dans le championnat national avec ce match non dénué d'importance qui les attend vendredi face à l'ASO dans cette même enceinte du 8-Mai à partir de 19h. S. B. Francis : « On va vite se remettre dans la bonne voie en championnat » Le cuisant échec essuyé face au Recreativo ne cesse de susciter toute sorte de commentaires dans les rangs des supporters, que s'est-il passé au juste pour que vous perdiez par ce score fleuve de 5-1 ? Assurément c'est un score incompatible avec le standing d'un grand club comme l'Entente, mais vous Algériens ne devriez jamais vous étonner de ce que peut réserver un déplacement vers l'intérieur du continent où tous les moyens sont bons pour les locaux afin de parvenir à leurs fins. J'avais bien avertis contre ce genre de manigances contre lequel il fallait se préserver en réalisant à l'aller un score plus conséquent, comme on en avait d'ailleurs l'occasion, que ce 4-0 qui s'est presque avéré insuffisant. Mais bon, maintenant on s'est qualifiés et il reste à bien retenir la leçon pour éviter ce genre de mésaventure à l'avenir. Cette lourde défaite ne risque-t-elle pas de laisser la voie ouverte au doute pour s'installer dans les rangs ? Non, je pense qu'il n'y a pas de crainte à se faire de ce côté-ci, il y aurait peut-être eu matière à s'en faire si on n'était pas revenus avec la qualification, mais là ce n'est pas le cas. Pour nous la page est définitivement tournée sur cet épisode à mettre aux oubliettes. Il ne faut pas trop insister sur ce score car on n'a pas été battus à la régulière. Donc, je tiens à rassurer nos supporters qu'ils n'ont pas à s'inquiéter sur les capacités de l'équipe à se remettre dans la bonne voie en championnat. Justement vous allez renouer avec la compétition nationale dès ce vendredi en accueillant l'ASO, pensez-vous que serez-vous prêts physiquement à tenir le coup ? La question ne se pose pour nous, le championnat reste notre principal objectif cette saison et on se doit de le réaliser quels que soient les sacrifices que cela implique. Il nous faut d'après ce que j'ai pu apprendre 12 points à récolter rien que sur notre terrain pour être champions et alors il faut que vous sachiez que nous allons continuer à jouer pour faire le plein même en dehors de nos bases. C'est avec cet état d'esprit que nous allons aborder notre match de ce vendredi face à Chlef. Nous sommes tenus par l'obligation de gagner et rien que ça. Pour revenir à la coupe de la CAF, souhaiteriez-vous tomber au prochain tour sur votre ancienne équipe de Coton Sport ? Cela dépend, sentimentalement oui ça me ferait plaisir de retrouver mon ancienne équipe, mais du point de vue purement sportif, c'est un adversaire très redoutable à éviter au maximum. Coton Sport est un grand club qui domine le football camerounais, ce qui n'est pas rien et ce qui ne gâche rien pour lui, il a à sa tête comme président, le premier responsable de la Fédération camerounaise de football, comme il avait déjà été présidé à une certaine époque par l'actuel président de la CAF, M. Aïssa Hayatou. Tout cela vous donne une idée sur le standing de ce club, maintenant si le tirage au sort nous met face à face, alors nous aurons au moins l'avantage de jouer le match retour à Sétif. Entretien réalisé par S. B Pour un coach d'essai … Dans ses accès de colère contre certains de ses joueurs se prenant la tête d'une manière ou d'une autre, Serrar se plaît souvent à répéter que c'est l'Entente qui leur permet de se faire un nom et non le contraire ! Que cela soit à tort ou à raison qu'il le dise, la question ne se pose pas, en tout cas pas pour le nouveau coach Ali Mechiche dont nombreux sont ceux qui ignoraient qu'il était l'entraîneur du MC Saïda avant qu'il ne sorte de cette « misère » pour se hisser à la barre du leader. Et le voilà qui fait l'actualité, quand bien même n'a-t-il pas encore officiellement pris ses toutes nouvelles, toutes belles fonctions. Mais alors vite, qu'il en profite en attendant la suite, tant on ne saurait jurer de rien quant à savoir de quoi sera fait demain. Et ce, d'autant qu'on ne peut pas dire que l'homme tombe à pic en cette phase où, n'en déplaise à quiconque, le doute s'est, bon gré mal gré, incrusté parmi les ingrédients de base de cette formation de Sétif qui reste sur trois douloureux échecs consécutifs. Donc, M. Mechiche aura pour mission de rétablir l'ordre croissant dans une maison où il a aussi à prouver à ses détracteurs de la première heure qui ne prêtent qu'aux riches, qu'il n'est pas là que pour meubler un vide. Alors, Mechiche le sauveur !? Non mais laissez-les rire ces Kabyles qui pensent que cette affaire « amchiche » est un signe du destin venu conforter leurs chances de coiffer au poteau le lièvre sétifien qui s'est trop dissipé en cours de chemin. On le savait bien que « footbôl» peut rimer avec bricole comme four et moulin, mais pas au point où ça devient un art ! En effet, M. Serrar, parfois il ne sert à rien d'agir, il faut réfléchir à point. Un point auquel il aurait été plus opportun de songer avant de limoger. Enfin, qui sait si cet audacieux technicien ne va pas nous sortir de sa houlette quelque botte secrète et pour un coach d'essai nous réussir un coup de maître ? Au fait ! Faut-il laisser la petite porte ou la fenêtre ouverte ? M. Raber Ali Hadji : «Une victoire pour faire durer l'espoir » Comment se déroule la préparation pour le match de ce vendredi ? Le plus normalement du monde, le moral est au beau fixe, tout le monde essaye de se préparer comme il se doit pour continuer sur cette bonne lancée et faire durer l'espoir par une autre victoire. On croit toujours en nos capacités d'arriver au moins à la cinquième place en fin d'exercice pour au moins se qualifier à une compétition internationale pour la saison prochaine. Mais pour ce faire l'ASO a besoin de deux exploits à l'extérieur, n'est ce pas ? C'est vrai, on est condamnés à réussir des résultats positifs lors des deux prochains matches surtout qu'il ne nous reste que quatre rencontres à jouer dont une en retard. C'est une occasion pour se rattraper, donc on n'a pas d'autres choix que gagner malgré la difficulté. Vendredi, vous jouerez devant un adversaire qui risque d'être éprouvé par sa dernière sortie africaine, n'est ce pas une occasion pour vous de le surprendre ? On ne sait pas encore, tout dépendra le jour du match, car les équipes jouent maintenant avec leur moral, l'Entente s'est tout de même qualifiée et puis elle joue aussi pour garder son statut de leader. Donc il y a aussi un grand enjeu pour eux, alors il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils nous facilitent la tâche. L'équipe a-t-elle les moyens de gagner à l'extérieur ? Pourquoi pas ? Je trouve qu'on a les moyens de le faire mais l'équipe doit être solide derrière et ne pas prendre de buts en début de match pour ne pas perdre l'équilibre. L'attaque doit aussi se montrer réaliste et marquer la première, ça fait longtemps qu'on n'a pas vécu un tel scénario, celui de prendre l'avantage à l'extérieur, je crois qu'un tel scénario peut nous aider à arracher une victoire. Un mot pour vos supporters qui espèrent vous voir revenir avec un bon résultat. Je leur demande de nous soutenir lors de cette rencontre car on a besoin d'eux dans ces moments difficiles. Nous allons aborder tous nos prochains matches comme si c'était des matches de coupe et ce que je peux promettre à nos supporters c'est qu'on se donnera à fond pour réaliser un bon résultat qui nous permettra de poursuivre l'aventure jusqu'à la fin Entretien réalisé par Ahmed Feknous Amrani a pris tout le monde Le coach Amrani a pris tout son effectif pour ce match, c'est-à-dire 25 joueurs dans la mesure où l'équipe ne sera de retour à Chlef qu'après avoir joué le second match lundi prochain contre la JSMB à Béjaia. Amrani a pris tout le monde afin de parer à toute éventualité en cas de blessure ou de suspension Un probable 3-5-2 Amrani envisage de jouer avec une tactique classique de l'équipe en un 3-5-2 qui colle bien à la composante dont il dispose surtout que tous les défenseurs seront présents. Ceci contrairement au milieu du terrain qui sera privé des services de beaucoup d'éléments. Ali Hadji et Gouaiche comme jokers Amrani aura deux cartes offensives importantes lors de cette rencontre. Il s'agit de Ali Hadji et Gouaiche qui ont retrouvé leurs sensations lors des derniers matches, surtout Ali Hadji qui est en pleine réussite avec pratiquement un but à chacune de ses apparitions lors des derniers matches. Boucella et Bentayeb du voyage En plus de Ali Hadji et Bentayeb, il y aura deux autres éléments à vocation offensive parmi le groupe convoqué par Amrani. Il s'agit de Smail Bentayeb et Mohamed Boucella, deux juniors qui seront un renfort de choix pour ce match.
