Sebbah : «La phase retour ne nous fait pas peur» Parti en France pour des raisons de santé, Mehiaoui s'est offert en quelque sorte un temps de répit contrairement à ses collaborateurs qui sont en train d'affronter la grogne de certains supporters du club. Une terrible pression est actuellement exercée sur les responsables du Mouloudia afin de lâcher le président en exercice, Tayeb Mehiaoui. En effet, les dirigeants du club sont en train d'affronter la montée au créneau de certaines personnes désireuses de tirer le tapis sous les pieds du président qui est actuellement en voyage en France. Il faut dire que certains proches du club, contestant énergiquement la gestion de la SSPA, estiment que Mehiaoui veut construire à sa guise la société. L'annonce de l'ouverture du capital du club ne semble point absorber la colère de plusieurs personnes de l'entourage du club, qui s'activent ces derniers temps pour former un vrai bloc d'opposition. Les dirigeants subissent le poids de l'opposition C'est les dirigeants actuels qui sont en train de subir le poids de cette opposition au risque de lâcher à n'importe quel moment, d'autant plus que le président a mal choisi le moment de s'éclipser. Seulement, les joueurs ne semblent point se soucier de ce qui se passe actuellement autour du club en réclamant haut et fort leur argent. Il faut s'attendre à voir les responsables mouloudéens passer des moments pénibles durant cette trêve. D'aucuns estiment que le président Mehiaoui devait au moins rester ces derniers jours à Oran pour régler certaines affaires concernant le stage d'intersaison, le recrutement ainsi que les arriérés des joueurs, avant de s'envoler pour la France. Un match amical sous haute sécurité Se sentant en danger, les responsables du club ont fait appel à la sécurité lors du match d'hier face à l'IRB Maghnia. Craignant de voir certains fans perturber cette première joute amicale, le match devait se jouer sous haute sécurité puisque la direction du club avait demandé le renfort sécuritaire 24 heures avant l'organisation du match. ------------------------------------------ Le stage bloqué a commencé hier à l'hôtel Président Finalement, les responsables du Mouloudia ont décidé de faire entrer en stage bloqué leurs troupes hier à l'hôtel Président. En effet, les Mouloudéens qui ont entamé du biquotidien à partir d'hier vont y passer cinq nuits. Trois matchs sont actuellement au programme des Hamraoua. Le premier a eu lieu hier face à l'IRB Maghnia, alors que deux autres sont prévus respectivement demain après-midi face à Es Sénia et peut-être lundi prochain contre le Ghali de Mascara. Les joueurs exigent leur argent avant d'entrer en stage Comme annoncé dans nos précédentes éditions, la plupart des joueurs ont exigé le paiement de leurs arriérés avant d'entrer en stage bloqué. C'est avant-hier aux entraînements que les joueurs ont saisi l'entraîneur pour lui faire part de leurs doléances. Une situation qui a mis Cherif El Ouazzani dans l'embarras, car c'est lui qui a dû batailler ferme auprès des dirigeants pour obtenir ce premier stage bloqué à Oran avant la désignation d'un deuxième stage, en Algérie ou au Maroc. On reparle de Kahrama Bien que le président soit contre l'idée d'envoyer l'équipe pour un stage au Maroc, les responsables veulent se débrouiller pour assurer ce stage de deuxième cycle à l'étranger. La direction du MCO a envoyé hier un fax de réservation au centre Kahrama pour le début du mois prochain. Le directeur du centre a fait savoir aux Mouloudéens qu'une équipe algéroise devra séjourner à partir du début du mois prochain, faisant certainement allusion à l'USMA. Il a l'intention de se débrouiller pour permettre aux deux équipes de faire en sorte de travailler ensemble, en se partageant le terrain et les bungalows. ------------------------------------------ La venue de Abdennour CEO coince Alors que son nom était avancé par les responsables du club lors l'émission d'El Bahia, Abdennour Cherif El Ouazzani attend toujours du concret de la part de la direction du club. Les deux parties ne se sont pas encore rencontrées pour discuter de la possibilité de la venue de Abdennour au Mouloudia. L'entraîneur du MCO, qui n'est autre que son frère aîné, s'est abstenu d'aborder le sujet avec ses dirigeants leur laissant le soin de décider. «Je ne peux pas parler de mon frère. J'ai déjà dit que j'ai besoin d'un milieu droit. C'est aux responsables d'en décider», laisse entendre Cherif El Ouazzani en ce qui concerne le cas de son frère. Il faut dire que les dirigeants sont actuellement entre deux feux ; respecter les consignes du président qui a fermé la porte du recrutement ou prendre les décisions qui s'imposent en engageant un enfant du club qui peut rendre d'énormes services au Mouloudia durant la phase retour. Il faut dire que la venue de Cherif El Ouazzani ne sera pas une mauvaise affaire pour le MCO, vu l'expérience acquise avec la JSK notamment en Ligue des champions d'Afrique. En tous les cas, les responsables oranais envisagent sérieusement à prendre attache avec le joueur dans les jours à venir. Les dirigeants pensent aux finances Paralysés par l'absence du président qui se trouve depuis avant-hier en France, les responsables du Mouloudia ont peur que les négociations avec le joueur n'aboutissent pas à cause du volet financier. C'est la raison pour laquelle ils hésitent à fixer un rendez-vous avec Abdennour CEO. On veut tout d'abord connaître les exigences financières du joueur par le biais de personnes interposées avant d'en décider. Le joueur ne sera pas gourmand Pour ce qui est du joueur, selon ses proches il n'a point l'intention de placer la barre haute puisque son objectif primordial est de reprendre du service après un début de saison difficile avec la JSK. Abdennour sait bien que la meilleure équipe qui peut le relancer est certainement le Mouloudia d'Oran. Ainsi, il compte être raisonnable au moment des négociations avec les responsables du club. ------------------------------------------ Sebbah : «La phase retour ne nous fait pas peur» Le latéral droit des Hamraoua pense qu'une bonne préparation permettra à l'équipe de retrouver sa forme en fin d'année. L'arrêt du championnat a été l'occasion pour les joueurs de réclamer leur dû, qu'en est-il au juste ? C'est vrai que certains joueurs ont exigé leur argent avant d'entrer en stage bloqué. Je ne sais pas quelle décision va être prise, mais je pense qu'on finira pas entrer à ce stage. Nous sommes déjà un peu en retard en matière de préparation, car l'entraîneur avait envisagé de commencer le biquotidien samedi passé. Comment se déroule la préparation pour la reprise du championnat ? Le fait de ressentir la fatigue en fin de journée veut dire qu'on travaille d'arrache-pied. Personnellement, je rentre claqué chez moi. Je pense qu'on est en train de tout recommencer à zéro sur le plan physique. Si on arrive à effectuer la même préparation que celle de l'été passé, nous aurons notre mot à dire. Cette trêve risque-elle de briser l'élan de l'équipe ? Pas forcément, ça ne sera pas comme à l'aller où nous avons formé un nouveau groupe. On redoutait de ne pas trouver rapidement notre cohésion. J'avoue qu'il a fallu beaucoup de matchs pour que les joueurs retrouvent une certaine cohésion sur le terrain. On a prouvé durant les dernières rencontres que l'équipe commençait à bien tourner. D'aucuns estiment que la phase retour s'annonce difficile pour le MCO… Personnellement, je ne redoute pas cette phase retour dans la mesure où nous avons les moyens de retrouver rapidement nos automatismes. Il faut seulement bien se préparer durant cette trêve, car ce n'est pas évident de rester plus d'un mois sans compétition officielle. Je pense qu'avec des matchs amicaux dans les jambes, on restera compétitifs lors de la phase retour. On suppose que désormais l'équipe ne visera pas moins de la cinquième place du championnat… Cette cinquième place n'est que du bonus pour nous, car on s'est entendu à jouer uniquement le maintien. Je sais que c'est très maigre comme objectif pour un club ayant pour nom le Mouloudia d'Oran, mais on ne veut pas promettre monts et merveilles à nos supporters pour les décevoir ensuite. Toutefois, on va se donner à fond pour espérer au moins s'accrocher à cette 5e place. Je dirai aussi que mis à part deux ou trois équipes, le MCO n'a rien à envier aux autres. On pourra bien être plus qu'outsider.