Les observateurs présents au stade Habib-Bouakeul vendredi passé pour assister à la rencontre qui a mis aux prises la formation asémiste avec le CAB ont été surpris, à l'heure de jeu, par le remplacement du capitaine des Vert et Blanc Les observateurs présents au stade Habib-Bouakeul vendredi passé pour assister à la rencontre qui a mis aux prises la formation asémiste avec le CAB ont été surpris, à l'heure de jeu, par le remplacement du capitaine des Vert et Blanc au profit de son coéquipier Beghalia. Pourtant, Megherbi a, durant son temps de jeu, été égal à lui-même en produisant une prestation correcte. Visiblement déçu et désabusé par la décision de ses dirigeants, il quitta le terrain en ayant le sentiment d'avoir été atteint dans sa dignité et son honneur. En effet, certaines voix occultes ont véhiculé des informations selon lesquelles des joueurs asémistes, dont Megherbi, ont été approchés par un émissaire du club des Aurès, quelques heures avant la rencontre, afin qu'ils lèvent le pied. Le libéro de charme de la formation de M'dina J'dida a tenu, en fin de match, à démentir ces informations : «Quand le secrétaire m'a demandé de sortir, j'ai cru que c'était un changement tactique. Mais grand fut mon étonnement lorsque j'ai constaté que c'était un remplacement poste par poste. Là, j'ai senti que j'étais visé et que certaines personnes malintentionnées voulaient me nuire. Pourquoi veut-on me salir, alors que j'ai toujours défendu les couleurs de mon club avec amour et honnêteté ? Les accusations portées sur ma personne sont graves et les gens qui les ont colportées prendront leurs responsabilités.» Faut-il rappeler que Mohamed Megherbi est un pur produit de la grande école asémiste et qu'il n'a, à ce jour, jamais fait l'objet d'un quelconque scandale. «J'ai la conscience tranquille car les personnes qui me connaissent savent très bien que je ne marche pas dans les combines. Je suis déçu et stupéfait de l'attitude de mes dirigeants qui m'ont toujours bien considéré et il a fallu une heure de jeu pour que tout soit remis en cause. Si c'est ainsi qu'on se comporte avec les enfants du club, je préfère m'en aller et ma décision est irrévocable», dira Megherbi en conclusion. M. Dani Fin de saison à huis clos ? Tout porte à croire que la formation asémiste terminera la saison sans la présence de ses fidèles supporters suite aux jets de bouteilles dont a fait l'objet la rencontre disputée entre l'ASMO et le CAB vendredi au stade Bouakeul. Faut-il rappeler que la formation asémiste a été déjà sanctionnée pour le même motif par un match à huis clos joué face à l'ESM ? La Ligue nationale pourrait, dans ce sens, prendre des sanctions plus sévères pour récidive, mais il faut savoir que le geste obscène du joueur batnéen a été à l'origine du jet de bouteilles sur le terrain. Débuts prometteurs pour Medjahed Pari gagné pour le nouvel entraîneur des Vert et Blanc qui, pour son baptême du feu, a réussi à faire plier la coriace formation des Aurès. Pourtant, les protégés de Benyellès se sont déplacés à Oran avec la ferme intention de décrocher les trois points de la victoire. Mais c'était compter sans le savoir-faire du technicien asémiste qui a su, dans les moments cruciaux de la partie, apporter les changements qui s'imposaient, notamment dans le remplacement de joueurs qui s'est avéré payant. Boukhelouf a mis le feu aux poudres Comment faut-il qualifier le bras d'honneur brandi par le centre-avant des Cabistes à l'adresse du nombreux public venu assister à la rencontre du vendredi dernier sinon de geste malheureux qui aurait pu avoir de graves conséquences. Ayant remis les pendules à l'heure juste avant la pause, Boukhelouf se dirigea vers les tribunes pour commettre l'irréparable. Pourtant ses coéquipiers ont fait preuve de fair-play exemplaire comme l'attestent les échanges de compliments en fin de partie entre les joueurs des deux camps. Il a fallu ensuite tout le professionnalisme et la vigilance des forces de l'ordre pour calmer les esprits.