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Giovani Dos Santos au Buteur : «Je vous souhaite une victoire contre le Maroc»
Publié dans Le Buteur le 16 - 03 - 2011


«Lacen est un élément important du Racing»
«J'ai beaucoup appris aux côtés de Ronaldinho»
Giovani Alex Dos Santos Ramirez, plus connu sous Giovani Dos Santos, est l'un des joueurs les plus prometteurs de sa génération. A seulement 22 ans (il est né le 11 mai 1989 à Monterrey), l'international mexicain donne l'impression d'avoir roulé sa bosse comme un vieux, après être passé du Barça à Tottenham, puis Ipswich Town et le Galatasaray, avant de revenir à la Liga par les portes du Racing Santander où il a été prêté jusqu'à la fin de la saison par les Spurs, ses propriétaires. Soit, déjà cinq clubs ! Barré au Barça par le génie de Messi et Iniesta sur le côté gauche, le meilleur joueur et champion du monde des U17 (le Mexique avait battu le Brésil par 3-0, en 2005) n'a pas voulu rester éternellement sur le banc à attendre que ses concurrents se blessent ou qu'ils soient mis au repos par un Guardiola qui ne s'était pas empressé de le retenir à son arrivée. Aujourd'hui, Gio semble s'épanouir avec le Racing qui lui offre le double avantage de jouer un temps conséquent, mais aussi de le faire dans la Liga de ses premières amours. C'est au centre d'entraînement de l'Albericia que nous l'avons croisé. «On est venu d'Algérie pour faire un reportage sur Medhi Lacen et vous comprendrez bien qu'on ne peut s'empêcher de vous solliciter pour quelques questions», lui a-t-on dit. «C'est vrai ? Vous venez d'Algérie ? Eh bien, c'est quand vous voulez, avec plaisir. Je finis l'entraînement et je suis à vous», nous a-t-il répondu d'un air étonné et fort sympathique. Sitôt finie la séance, Giovani est venu directement vers nous pour tenir parole. Le temps de contenter ses très nombreux fans, à qui il accordait soit un autographe, soit une photo souvenir, quand il ne donnait pas carrément son maillot à l'un d'eux, et le voilà tout sourire en train de répondre à nos questions. Appréciez la simplicité des grands !
Votre papa était également footballeur, mais brésilien, c'est ça ?
Oui, mon père s'appelle Gerardo Francisco dos Santos, mais il est plus connu sous le surnom de Zizinho. Il est brésilien. Il a été champion avec le Sao Paulo, avant de s'exiler au Mexique, puis au Salvador, avant de retourner au Mexique et s'y établir dans la durée.
C'est votre maman qui est mexicaine donc ?
Oui, ma mère est mexicaine et mon père brésilien. Ils se sont connus au Mexique, lorsque mon papa était joueur. On lui a fait une belle offre et il est parti au Mexique jouer dans un des plus grands clubs du pays. C'est là que nous sommes nés, mes deux frères et moi.
Qui sont également footballeurs professionnels, pour ceux qui ne le sauraient pas…
Oui, l'aîné, c'est Eder, il joue au Mexique, puis moi et arrive enfin Jonathan qui est au Barça.
Vous vous sentez plus mexicain ou brésilien ?
Je suis issu de deux cultures, certes, mais sincèrement, je me sens plus mexicain que brésilien. Je suis né à Monterrey (au Nord –Est du Mexique) et c'est au Mexique que j'ai grandi.
Vous ne regrettez pas de ne pas avoir opté pour le Brésil ?
Aucunement. Je joue sous les couleurs mexicaines et j'en suis très fier, même si la famille de mon père voulait que je joue pour le Brésil. C'est finalement la maman qui l'a emporté. (Il rigole).
Vous parlez au moins le portugais, non ?
Oui, je parle très bien portugais et j'ai encore toute la famille de mon père qui est au Brésil avec qui je suis en contact.
Jonathan n'est pas un globe-trotter comme vous, puisqu'il est toujours au Barça…
Non, il s'y plaît bien à Barcelone. Mais moi, j'avais besoin de changer, on va dire, pour voir d'autres horizons…
Mais surtout pour avoir plus de temps de jeu, non ?
Oui, c'est sûr. C'est pour cela que j'ai décidé de changer. A mon âge, j'estime que c'est le moment pour moi de commencer à jouer des matchs entiers. Malheureusement, je n'ai pas eu suffisamment de temps au Barça, alors que j'ai besoin de jouer constamment pour espérer progresser. J'ai envie d'avancer plus vite dans ma carrière et saisir toutes les opportunités pour m'exprimer. Si je restais au Barça, cela allait m'empêcher de jouer comme je le veux. C'est pour cela que j'ai quitté Barcelone.
Ça ne vous manque pas trop ?
Oui, Barcelone me manque beaucoup, mes amis, ma famille aussi, puisque mes parents y sont établis. C'est sûr que ça me manque. J'ai fait toutes mes classes à La Masia et tous ceux avec qui j'ai passé mon adolescence sont à Barcelone. Forcément, on ne quitte pas son entourage aussi facilement. J'y ai passé des années qui resteront gravées dans ma tête. Mais que voulez-vous, c'est la vie et je devais faire un choix pour le bien de ma carrière.
Quels sont les joueurs avec qui vous étiez le plus proche au Barça ?
Ronaldinho, Messi, Pedro et beaucoup d'autres. Je n'ai laissé que des amis là-bas. C'était un vrai régal de jouer aux côtés de Ronaldinho que je considère comme un vrai génie du football. J'ai beaucoup appris à ses côtés. En plus, on rigolait tout le temps ensemble. C'est un gars vraiment bien.
Qu'est-ce qui a fait que vous soyez transféré à Ipswich Town, après avoir signé aux Spurs de Tottenham ?
En arrivant en Angleterre, il me fallait un temps plus conséquent pour m'adapter au football local. J'ai joué quelques matchs prometteurs, mais malheureusement, il y a eu aussi des blessures qui sont survenues au mauvais moment pour moi. Je crois que j'ai manqué un peu de chance aussi. Mais ce n'est pas grave, puisque je suis encore jeune et je sais que j'ai tout le temps pour atteindre mes buts et réussir à m'imposer.
Vous êtes aussi passé par le championnat turc. Comment avez-vous trouvé son football ?
C'est un championnat très plaisant et les Turcs sont extrêmement passionnés par le football. Ils respirent le football plus qu'ailleurs et l'ambiance dans les stades est incomparable.
C'est mieux que ce que vous avez laissé à Barcelone ?
Sincèrement, l'ambiance en Turquie est plus chaude qu'à Barcelone. C'est vraiment impressionnant. Les gens sont comme des fous pour leur club. C'est extraordinaire, tout simplement.
Et les installations, sont-elles à la hauteur de ce que vous avez connu en Espagne et en Angleterre ?
Les stades sont très beaux et les infrastructures dignes des grands clubs d'Europe. Il n'y a vraiment rien à redire. J'ai été vraiment ravi de jouer en Turquie.
Que retenez-vous de la culture turque ?
Ah, beaucoup de bonnes choses. A commencer par l'architecture et la gastronomie. On y mange vraiment bien en Turquie. Je retiens aussi l'appel à la prière que je ne connaissais pas, avant d'y aller là-bas. Les mosquées aussi sont très belles. Le peuple turc est très hospitalier. Ils sont tous gentils et souriants. J'ai passé une très bonne année à Istanbul que je trouve vraiment superbe comme ville.
Pourquoi ce retour en Espagne ?
La Liga me manquait tout simplement et je cherchais un club pour me relancer dans un environnement que je connais. J'ai donc sauté sur l'occasion lorsque le Racing Santander s'est intéressé à moi. Je reviens donc avec plaisir en Espagne et ma famille n'est pas trop loin de moi cette fois. J'en profite dès la moindre occasion pour aller voir mon frère, mes parents et mes amis à Barcelone.
Au Racing, vous côtoyez notre compatriote, Medhi Lacen. Un mot d'abord sur l'homme et le joueur ?
Medhi est un très bon joueur. C'est un élément important au sein du Racing. Il a un bon pied gauche. L'homme aussi est très sociable et on s'entend très bien lui et moi. On se respecte beaucoup et nos relations sont très bonnes. C'est le coéquipier idéal sur le terrain, car il joue tout le temps pour l'équipe.
Vous l'avez vu jouer pendant le Mondial en Afrique du Sud ?
Oui, j'ai vu ses matchs avec la sélection d'Algérie. On suivait tous les matchs qui passaient à la télé lorsqu'on était à l'hôtel avec l'Equipe du Mexique, quand on n'avait pas entraînement aux heures des matchs.
Vous le connaissiez avant de venir au Racing ?
Oui, je l'ai déjà affronté quand j'étais au Barça. Je le connaissais donc assez, bien avant la Coupe du monde. Ce n'est pas sa première année dans la Liga.
On pensait que les joueurs du Barça et du Real ne connaissaient pas trop leurs adversaires…
Non, ce n'est pas vrai. Avant d'affronter une équipe, vous devez étudier le profil de chacun des joueurs qui la composent. C'est comme ça que j'ai connu Medhi Lacen.
Et qu'avez-vous pensé de l'Equipe d'Algérie durant le Mondial ?
Ils ont fait de bons matchs, mais malheureusement, ils n'ont pas franchi le premier tour. Je me rappelle surtout des deux joueurs qui évoluaient la saison dernière à Portsmouth. Je ne me rappelle pas de leurs noms…
Belhadj et Yebda…
Oui, c'est ça. Yebda joue actuellement à Naples, ça me revient. Mais Belhadj, il est toujours en Angleterre ou il a quitté Portsmouth ?
Non, il est au Qatar.
Ah, d'accord. J'aime bien son style de jeu. Il a fait une bonne Coupe du monde.
Vous savez, vous avez beaucoup de fans en Algérie et ça leur ferait plaisir de leur faire un coucou…
Avec grand plaisir. Je les salue donc très sincèrement et je leur souhaite à tous le meilleur dans leur vie.
Ce que vous pouvez leur souhaiter aussi, c'est une victoire de l'Equipe d'Algérie contre le Maroc le 27 mars…
Eh bien, j'espère que l'Algérie gagnera par un score rassurant et que le pays entier sera heureux ce jour-là. Comme Medhi va jouer cette rencontre, je lui souhaite aussi de faire un très grand match et qui sait, c'est peut-être lui qui va marquer (il rigole). En tout cas, je transmets toute mon amitié aux Algériens et je remercie votre journal de s'intéresser à moi.


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