«Le fait d'avoir assuré le maintien avec Brest me motive davantage» Les Verts ont accueilli, hier, un nouveau membre au sein du groupe. Il s'agit de l'arrière droit Brahim Ferradj qui a rallié en milieu d'après-midi La Manga Club où l'EN se prépare depuis une dizaine de jours, en perspective du prochain Maroc-Algérie. Brahim Ferradj, qui honore à l'occasion sa première sélection chez les Verts, a pris le temps de faire connaissance avec tout le monde et déjeuner, avant de prendre congé pour aller se reposer. Il était fatigué Les traits tirés, la fatigue était perceptible sur le visage de Brahim Ferradj. Le joueur nous a expliqué qu'il avait très peu dormi. En plus d'avoir pris part à un match de championnat dimanche, il a dû se lever très tôt pour faire le trajet Brest-Paris. Son vol à destination d'Alicante était prévu à 10h. Du coup, il avait hâte de rejoindre sa chambre pour dormir un peu avec le souci de se rendre disponible pour l'entraînement du soir. Benchikha à l'accueil L'arrivée de Brahim Ferradj au centre de préparation des Verts a coïncidé avec la présence de tout le groupe au restaurant. Les joueurs terminaient tranquillement leur déjeuner lorsque Ferradj est entré dans la grande salle. L'accueil fut d'abord tiède, puis chaleureux dès lors que les joueurs ont compris de qui il s'agissait. Le sélectionneur national était le premier à s'être levé pour aller l'accueillir chaleureusement. Lemmouchia fait les présentations Sitôt mis à l'aise par le sélectionneur, Khaled Lemmouchia prendra le relais pour présenter Ferradj à l'ensemble du groupe. Etant donné que les deux joueurs se connaissent depuis un bail, il était donc naturel que ce soit le milieu de terrain de l'Entente qui fasse les présentations. Après quoi, Ferradj a pris congé de tout le monde avec la promesse de se retrouver plus tard. ---------------------------------- «Le fait d'avoir assuré le maintien avec Brest me motive davantage» Vous venez de faire connaissance avec le groupe, quelles sont vos premières impressions ? Je suis ravi d'être là. Pour ne rien vous cacher, cela fait un moment que j'attendais ça. La preuve, je suis venu le plus tôt possible. J'ai joué un match hier, et ce matin j'ai rallié Paris très tôt le matin afin de ne pas rater l'avion pour Alicante. Vous avez l'air très fatigué… Oui, un petit peu. J'ai très peu dormi. Comme je l'ai dit, j'ai dû me lever très tôt pour faire le trajet Brest-Paris. Ajoutez-y le fait d'avoir joué hier avec mon club. La fatigue s'est fait un peu ressentir, mais ça va passer. Un petit somme réparateur et je serai de nouveau d'attaque. Vous n'allez donc pas prendre part à la séance d'entraînement de ce soir (entretien réalisé hier) ? Je ne le sais pas encore. C'est au coach de voir. Moi, je suis disponible. Après il se pourrait, à défaut de m'entraîner avec le groupe, que je fasse quelques exercices avec le préparateur physique. On n'en a pas encore parlé. On verra plus tard. Vous n'allez prendre part qu'à cinq séances d'entraînement, étant nouveau dans le groupe, pensez-vous que cela est suffisant pour préparer un match aussi important que celui du Maroc ? J'aurais aimé venir plus tôt. Ça m'aurait permis, comme vous dites, de m'acclimater à la vie du groupe et tout. Mais j'étais à la disposition de mon club, d'autant que nous avions un match important en championnat à disputer. Je suis triste d'avoir raté une bonne partie de la préparation, mais je viens, néanmoins, l'esprit tranquille. J'ai le sentiment du devoir accompli, maintenant que Brest s'est maintenu. Je vais à présent me consacrer entièrement à la sélection. Puisque vous en parlez, vous devez être soulagé maintenant que Brest a assuré le maintien ? Je le suis effectivement. Ça n'a pas été facile. On a dû se battre jusqu'au bout, et encore on n'avait pas notre destin entre nos mains, du moment que nous avions été défaits par Toulouse à domicile. Heureusement que nos adversaires directs n'ont pas gagné. Sincèrement, êtes-vous ici pour prétendre à une place de titulaire ou bien allez-vous vous contenter pour ce premier match du statut de doublure ? Ce sont des choses qui concernent le coach. Je ne peux pas me prononcer pour le moment. C'est lui qui fait l'équipe. Je ne sais pas si je serai mis sur le banc ou carrément dans les tribunes. Après, c'est vrai que tout joueur ambitieux espère jouer ce genre de matchs. Avez-vous eu des échos de l'ambiance du groupe avant votre arrivée ? Non, je n'ai eu personne au téléphone. Mais j'ai suivi quand même ce qui se disait dans la presse. Ça m'a permis de constater combien l'ambiance était bonne ; je suis ravi d'être ici. N'appréhendez-vous pas la pression de ce match pour une première sortie avec la sélection ? Il faudrait d'abord que je joue pour qu'on parle de pression. Après, cela ne me fait pas peur. Ça se passera sur le terrain. Je vous l'ai dit, il n'y a pas un joueur qui vous dira qu'il ne voudrait pas jouer un tel match. Que vous a-t-on dit en club avant votre départ ? Rien de spécial. Du moins en ce qui concerne la sélection. On m'a juste donné rendez-vous à mon retour pour prolonger (rires). Et que leur avez-vous répondu ? On verra bien. A l'heure où je vous parle, ce n'est pas d'actualité. Je préfère me concentrer sur mon sujet. Comme vous le disiez à l'instant, il y a un gros match à préparer. En ce qui concerne mon avenir, je m'y pencherai le moment opportun