Le coach samiste apparemment très déçu, en fin de rencontre contre le MOB, n'a pas mâche ses mots, surtout contre l'homme en noir, en l'occurrence M. Rahmine qu'il a qualifié de tout sauf d'arbitre : « Malgré le service de sécurité impressionnant pour la circonstance, notre délégation fut prise à partie par des énergumènes, en lieu et place des habituels stadiers, mes joueurs furent tabassès durant la vérification des licences,et cela devant l'arbitre, sans que personne n'intervienne pour appeler au calme. Ensuite, la rencontre fut un calvaire pour mes jeunes joueurs qui subirent l'agressivité sans limite des joueurs bejaouis sur le terrain où crachats, gifles, tacles dangereux et autres insultes étaient légion, encouragés, bien sûr,par l'arbitre qui faisait à chaque fois semblant de ne pas voir. » L'entraîneur semblait en avoir gros sur le cœur et tant à dire : «Moi-même, on voulait m'agresser physiquement mais j'étais sur mes gardes, heureusement, je passais pour un je ne sais quoi d'avoir voulu préserver l'éthique sportive, ce n'est pas la faute du SAM, si leur équipe est menacée de relégation, et ce n'est pas non plus le SAM qui devra la sauver. Je suis allé voir le coach Mehdaoui pour qu'il calme ses joueurs, il m'a tout simplement répondu qu'il n'y pouvait rien et que ça le dépassait» No comment ! Rahmine avoue son penchant L'arbitre de la rencontre MOB-SAM n'a pas cessé tout le long de la rencontre, d'intimider les joueurs samistes par ses interventions douteuses et là où il frisait le ridicule c'est quand il ne cessait de leur répéter : « Je suis de Batna,et la seule chose que je vais faire, c'est de ne pas vous sortir des cartons pour que vous puissiez jouer la prochaine rencontre face au Paradou, au grand complet.» Cela se passe de commentaires quand on sait que le PAC est le principal concurrent du CAB pour le troisième ticket ouvrant droit à l'accession en D1. Mecherfi agressé Le joueur Mecherfi fut agressé en pleine vérification des licences par le joueur du MOB, Kessassi, et cela devant l'arbitre et la passivité du service de sécurité. Il était resté groggy pendant plus de cinq minutes après avoir reçu un coup de poing en plein visage. Athmane Allam