Stade Garoua, affluence nombreuse, temps caniculaire, arbitrage de M. Verson Njawa (Malawi), Paul Mhango et Michael Makoto. Avertissements : Demba (4'), Hamouda (15'), Chaouchi (33') (JSK) Buts : Zoua sp (20'), Kamilou (44', 67') Coton Sport : Daouda, Ngomna, Gaha, Kingue, Makadi, Abdoul, Ousmaila, Zoua, Oumarou, Kamilou ( Bayane 74'), Entraîneur : Denis Lavigne JSK : Chaouchi, Meftah, Abdesslam, Coulibaly, Demba, Douicher, Dehouche, Hamouda, Berramla (Aït Kaci), Amaouche, Saïbi (Bensaïd 50') Entraîneur : Saïb Dans le football africain, l'arbitrage est toujours appréhendé par les équipes visiteuses. La JSK, en tout cas, malgré toute son expérience internationale l'a appris à ses dépens, hier après-midi, au stade de Garoua où elle fut “exécutée” sans aucune gêne ni retenu d'un arbitre venu du Malawi et répondant au nom der Verson Lwanja. Face à une équipe du Coton Sport déjà bien robuste, la JSK avait déjà la tâche très délicate et voilà qu'elle a dû lutter de toutes ses forces face à un arbitre partial et malhonnête qui a avantagé honteusement durant toute la partie l'équipe locale. Dès les premières minutes, l'homme en noir annonçait la couleur en distribuant des cartons gratuits à l'encontre de Demba (4'), Hamouda (15') et Chaouchi (23') pour pousser le culot jusqu'à accorder un penalty imaginaire aux Camerounais. Ravis de l'aubaine, les Cotonniers ne se feront pas prier pour ouvrir le score par le jeune attaquant Zoua (20'). Face à la pression du public, à la chaleur caniculaire, la domination outrageuse du Coton Sport et le parti pris flagrant du trio arbitral, les Canaris n'avaient plus que leurs yeux pour pleurer. Malgré les contestations de la délégation algérienne qui a même menacé de quitter le terrain, l'arbitre a continué à officier à sens unique. Les défenseurs algériens ont résisté courageusement jusqu'à la fin de la première période pour encaisser un deuxième entaché d'une position de hors-jeu et l'attaquant international nigérien ne se fait pas fait prier pour glisser la balle au fond des filets. Après la pause, Saïb fait entrer Bensaïd à la place de Saïbi, mais l'équipe algérienne ne pouvait guère lutter contre une équipe survoltée et surtout un arbitre décidé à accomplir la salle besogne. Le cauchemar continue pour les Kabyles qui ont encaissé un troisième but à la 67' par l'entremise de Kamilou. Piqués au vif, les Algériens ont essayé de réagir et étaient à deux doigts de réduire la marque par le biais de Yacine Amaouche (80'). Ce dernier avait le but de l'espoir au bout des pieds, mais rate complètement sa frappe alors qu'il était pratiquement seul devant le gardien camerounais. La suite de la partie n'apportera aucun changement au tableau d'affichage et c'est sur ce score de trois à zéro que le referree siffle la fin de la partie. Un résultat qui ne compromet pas les chances de la JSK qui doit obligatoirement sortir le grand dans quinze jours dans son fief à Tizi afin de décrocher le billet qualificatif au prochain tour. Hannachi : "Je promet la qualification à Tizi ! " Le président de la JS Kabylie n'a pas mâché ses mots à la fin de la partie en raison de l'arbitrage scandaleux de l'arbitre malawien. " Ce n'est pas normale qui est arrivé. L'arbitre a faussé la partie. On dirait qui est venu spécialement pour faire perdre la JSK. C'est grave ce qui s'est passé. La JSK a été lésé par un arbitrage scandaleux. En plus d'avoir distribué des cartons à tort et à travers, il a le culot d'accorder un penalty imaginaire et un but entaché d'un hors jeu flagrant. Je ne vous cache pas que nous avons failli quitter le terrain à la mi-temps en guise de protestation ", déclare le boss kabyle et d'enchaîner : " Avec un arbitrage pareil, la JSK ne pouvais aspirer réaliser une bonne opération. Malgré le résultat enregistré, nous allons faire tout notre possible pour renverser la vapeur. Avec l'aide de notre public, je promet la qualification à Tizi Ouzou ". il est à signaler que le commentateur radio camerounaise en l'occurrence Michel Dako nous a avoué lui aussi que l'arbitrage était partial. No comment. De notre envoyé spécial Mohamed Haouchine