Je pense que le recrutement était anarchique. L'équipe avait seulement cinq défenseurs ; en milieu du terrain, pas moins de huit joueurs se bousculaient ; en attaque, il y avait seulement deux. Quel a été votre sentiment après la défaite face à l'ESS ? C'est vrai que la mission était difficile pour l'équipe, nous avons reçu l'ESS, une solide équipe qui est venue faire un bon résultat. Le jour du match, notre équipe a joué amoindrie. C'était difficile pour nous. Malgré cela, nous avons bien entamé la rencontre. Durant les premières minutes, notre équipe a exercé une pression mais lors d'une contre-attaque, l'ESS nous a surpris par un but et juste après par un deuxième. A ce moment-là, le match était scellé et la défaite certaine. Donc c'est le deuxième pied qu'on mettait en deuxième division. Je pense que le match face à l'ESS est venu au mauvais moment. Bien que vous n'ayez pas joué, vous avez pleuré à la fin de la rencontre... J'étais blessé au genou, mais j'ai insisté pour être sur le banc des remplaçants afin d'encourager mes coéquipiers. A la fin de la rencontre, dans les vestiaires, c'est vrai, j'ai beaucoup pleuré. J'ai été très affecté par ce sort. C'était la fin de mon aventure, car je ne peux pas jouer avec elle en deuxième division. Je n'arrive toujours pas à admettre que le MCS rétrograde. Donc vous étiez très affecté après cette défaite... Je le suis toujours. Certes il y a le décès de mon père, mais il y a aussi la relégation du MCS et il ne faut pas oublier que j'ai passé 18 mois avec ce club et j'ai beaucoup appris avec cette équipe de Saïda. Je ne regrette pas d'avoir signé au MCS, au contraire mon niveau a évolué, donc c'est normal que je sois très affecté. Je suis sûr que ça va durer encore quelques jours, mais mon passage à Saïda restera inoubliable. Peut-on connaître les raisons de la relégation du MCS ? Je pense qu'en début de saison, il avait déjà des signes de relégation. La majorité des joueurs ont quitté le club et les recrutements n'ont pas été judicieux en plus nous avons fait une mauvaise préparation avec seulement trois semaines d'entraînement et deux matchs amicaux. Nous avons reporté notre espoir sur la période du mercato pour nous renforcer, surtout en attaque. Finalement, il n'avait pas de nouveaux joueurs qui pouvaient apporter un plus à notre attaque. En fin de compte, c'est notre compartiment offensif nous a pénalisés durant toute la saison. Mais qu'est-ce qui n'a pas marché durant cette saison ? Je pense que le recrutement était anarchique. L'équipe avait seulement cinq défenseurs ; en milieu du terrain, pas moins de huit joueurs se bousculaient ; en attaque, il y avait seulement deux. Entretien réalisé par Amar Bensadek Les supporters exigent le départ de Belhezil Les supporters du MCS ne décolèrent pas après la relégation de leur équipe. Ils exigent le départ du président actuel, avec son bureau, dans les plus brefs délais.