Une autre affaire vient d'éclater dans la maison olympienne… des contrats falsifiés de quelques joueurs. L'ancien dirigeant Mahmoud Messadi qui s'est présenté au bureau du Buteur a dévoilé que son fils Mohammed a été victime de certaines pratiques illégales. Messadi nous a fait savoir que son fils avait signé un contrat au profit de l'OMR, mais il a été étonné de découvrir qu'il a été falsifié, en soulignant que son fils avait signé le contrat en début de saison en sa présence et celle du président Ali Farah sur un montant financier suite aux négociations entre les deux parties. Après quelques jours seulement, le latéral droit Mohammed Messadi a découvert que son contrat a été falsifié, et à la place de la prime de signature, ils ont mis une prime mensuelle de 12.000 DA. Les services de sécurité nationale ont constaté la fraude. «Ils ont changé l'empreinte de Mohammed par l'empreinte d'une autre personne» Mahmoud Messadi nous a déclaré qu'il était étonné lorsque les services de police ont découvert que l'empreinte n'était pas celle de son fils, Mohammed, mais celle d'une autre personne qu'il ne veut pas dévoiler, il laisse ce soin aux services de sécurité. Il s'est avéré dans cette enquête que la personne qui a apposé son empreinte à la place de Mohammed ne l'a pas fait de son propre chef, tous les membres du bureau directeur étaient d'accord pour cette falsification, beaucoup de joueurs ont été victimes de ce procédé. «Les 40 millions qu'il a perçus ont tout révélé» Messadi nous a même assuré que les 40 millions qu'a perçus son fils, comme première tranche, révèle que les responsables ont falsifié le contrat. Comment se fait-il qu'un joueur qui a un salaire mensuel de 12.000 DA peut obtenir cette somme, s'interroge Messadi. «Comment peut-on le renvoyer sans le passer en conseil de discipline» L'ancien dirigeant est même revenu sur l'affaire de l'expulsion de son fils de l'équipe, qui ne le méritait pas, surtout qu'on l'a renvoyé sans l'avoir passé en conseil de discipline, comme c'est le cas pour les autres équipes. Messadi nous a expliqué que le renvoi de son fils n'était pas clair. Dans la lettre explicative de son renvoi, il était mentionné que le joueur se disputait beaucoup avec ses coéquipiers alors qu'il a de très bonnes relations avec eux. «Où est passé le 1,300 milliard de la wilaya ?» D'après Messadi, la subvention de la wilaya n'a pas été transférée dans le compte bancaire du club. Les responsables actuelles craignent qu'on bloque le compte car certains personnes leur doivent de l'argent, c'est ce qu'il les poussés à détourner cet argent pour un compte inconnu. La dernière chance pour l'OMR La rencontre qui va se dérouler aujourd'hui au stade Zioui opposant l'OMR à Bel Abbès, sera la rencontre de la dernière chance pour les coéquipiers de Nasri. S'ils veulent se maintenir en D2, la victoire est plus que nécessaire dans un match où une grande pression s'exercera sur les locaux. Ils savent qu'un revers les expédiera en Inter-régions, quel que soit le résultat du MOB face au CAB. Oussama B. Vers la titularisation de Jaâfri L'entraîneur Arezki Remane va peut-être effectuer des changements en prévision du match contre Bel Abbès. Il compte incorporer Mohammed Jaâfri à la place de Belhani, ce dernier ayant commis une bourde face à l'USMS. Cette rencontre va voir le retour de Nasri, qui a été suspendu la dernière journée. Alors que tout Bel-Abbès réclame son départ Benaïssa : «J'y suis, j'y reste» Malgré le scénario catastrophe qui a frappé de plein fouet le club de la Mékerra cette saison, Baghdad Benaïssa défie toute une ville et déclare qu'il ira jusqu'au terme de son mandat. Après la défaite contre le MCO, Baghdad, tout en rejetant le constat d'échec, a fait savoir à la presse qu'il restera à la tête de l'USMBA. Décrié par tous, Baghdad Benaïssa a essuyé la foudre des supporters qui ne veulent plus de lui. A l'unisson, il lui ont vociféré : «Laisse l'équipe et pars !» Baghdad ne veut pas capituler, il continue d'ignorer les supporters auprès desquels il a perdu toute crédibilité, mais aussi auprès des responsables de la ville. Du coup, l'opinion sportive se demande qu'est-ce qui pousse Baghdad Benaïssa à rester collé à son fauteuil, après tout ce qu'il a enduré comme pression et problèmes. Les uns pensent qu'il veut se racheter la saison prochaine et qu'il ne veut pas partir sur une mauvaise note, les autres estiment que les Benaïssa font de l'USMBA une enseigne pour leurs intérêts personnels. L'opposition ne veut pas lâcher prise De son côté, l'opposition prépare la riposte. Des manœuvres ont été déjà entreprises avec une collecte de pétitions, a-t-on appris. D'autres informations parlent déjà de son successeur, mais on préfère taire le nom… la campagne fait miroiter monts et merveilles. Y a-t-il complicité ? Si Baghdad Benaïssa veut rester, en dépit des déboires qu'il a fait vivre au club cher aux Bel-Abbésiens, c'est parce que ceux qui sont aux affaires du sport en général pensent qu'il a le soutien de personnes visiblement indifférentes à l'intérêt du club et insoucieuses de son avenir. A commencer par les membres de l'assemblée qui n'ont pas daigné prendre leurs responsabilités durant l'AGE de juin dernier, alors que tout indiquait que la situation allait être grave et désastreuse. Ces mêmes membres étaient prompts à prendre des décisions lorsqu'il s'agissait de personnes honnêtes et « désarmées ». Cette politique du deux poids deux mesures de leur part a fini par porter lourdement préjudice à l'USMBA. Cette manière de faire pousse les supporters à s'interroger si les Benaïssa, et les gens qui les soutiennent, aiment réellement l'USMBA, comme ils le prétendent. Mo. Noureddine