Après avoir passé 4 longues années en division inférieure, les Asémistes entameront très prochainement la préparation pour le prochain exercice sportif 2011/2012. Après avoir passé 4 longues années en division inférieure, les Asémistes entameront très prochainement la préparation pour le prochain exercice sportif 2011/2012. Pour faire des résultats meilleurs que ceux réalisés durant ces quatre dernières années, les responsables du club sont appelés à ne plus commettre les mêmes erreurs du passé. Sur le plan technique, et malgré le grand travail effectué sur le plan de la formation des joueurs, les dirigeants doivent régler quelques détails importants. Réussir une bonne préparation d'avant-saison La saison dernière, l'ASMO a payé un lourd tribut en raison de sa mauvaise et tardive préparation d'avant-saison. La date de la reprise des entraînements a été fixée à l'époque au milieu du mois de juillet, mais il fallait attendre environ deux semaines supplémentaires pour assister au retour de l'ensemble des joueurs à l'entraînement. Cette période avait coïncidé avec le mois sacré de Ramadhan. A jeûn et sous la chaleur torride du mois d'août, les coéquipiers de Chaouti ne pouvaient pas réussir leur préparation. L'ex-staff technique avait décidé de programmer dans la soirée les séances physiques, mais cette méthode n'a pas porté ses fruits. En témoigne la mauvaise entame de l'ASMO en championnat. Cette saison, les Asémistes vont sûrement se retrouver à nouveau dans la même situation. Pire encore, cette année, le mois de Ramadhan aura lieu tout au long du mois d'août. L'on se demande alors quand va-t-elle avoir lieu la préparation physique ? A moins que la direction parvienne à convaincre ses joueurs à reprendre les entraînements dès les premiers jours et que la date de la reprise sera fixée pour le début de ce mois de juillet. En finir avec cette instabilité au niveau du staff technique Autre point noir qui fait de plus en plus mal à cette jeune équipe de l'ASMO est sans doute l'instabilité que connaît sa barre technique depuis quelques années déjà. Un club formateur doit avoir le même staff technique pendant une longue durée. Or, à l'ASMO, plusieurs techniciens défilent chaque année à sa barre technique. La saison dernière, par exemple, pas moins de 7 techniciens sont passés à la barre technique du club (Ndlr : Bendoukha, Brik, Laoufi, Kioua, Benchadli, Hadj Merine et Durin). Lors de la saison sportive 2009/2010, l'ASMO avait été entraîné par Cheradi, Chérif El Ouazzani et Medjahed Nabil. Idem pour la saison d'avant où Bendoukha, Benchadli et Medjahed Nabil ont succédé à la tête de la barre technique du club. Ces changements à répétition perturbent la bonne marche de l'équipe surtout qu'à chaque fois qu'un entraîneur débarque au club, il ramène avec lui sa propre méthode de travail. Ainsi, il devient difficile pour les joueurs de s'adapter à plusieurs méthodes de travail en un laps de temps réduit. D'aucuns estiment que la direction du club devra recruter un entraîneur pour une longue durée. Ne dit-on pas que la stabilité est le secret de la réussite. Encadrer les jeunes par des joueurs d'expérience Si la politique de la formation prônée par les actuels dirigeants du club a porté ses fruits, il n'en demeure pas moins que ces jeunes talentueux joueurs ont besoin d'être encadrés sur le terrain par d'autres éléments d'expérience. A l'ASMO, tout le monde est unanime que le manque d'expérience des jeunes joueurs a coûté à l'équipe de précieux points lors des matchs clé de la saison. Les joueurs d'expérience recrutés la saison dernière n'ont pas apporté le plus attendu d'eux. D'où la décision de la direction de faire le ménage cet été et faire appel à de nouveaux joueurs des ligues 1 et 2 pour donner du sang neuf à l'équipe. Ces derniers temps, on parle de plus en plus de l'arrivée de Mezair, Ouasti, Daoud et Chaib. Voilà des éléments d'expérience capables d'encadrer sur le terrain les Chaouti, Ameur Yahia, Belkaroui et autre Mebarki. Le recrutement effectué durant l'intersaison est très important dans la réussite d'un club. Les Asémistes ont dû constater cette amère vérité. La déclaration de Baghor Merouane en est la preuve : «Hormis Sari et Bouaâmria, tous les autres recrues de l'ASMO sont des mercenaires.» Motiver davantage les joueurs «L'argent est le nerf de la guerre», cette expression revient souvent sur les lèvres des responsables de l'ASMO. Avant de tracer un objectif, il faut avoir les moyens de sa politique. On le sait, l'ASMO est un club qui vit selon ses propres moyens. Mais pour prétendre jouer l'accession en ligue1, il faudra mettre le paquet. Entre bon recrutement, maintien des joueurs cadres de l'équipe, stage d'avant-saison et versement de salaires et des primes de matchs aux joueurs, l'addition sera très colossale. Pour accéder, il faudra bien motiver les joueurs et les mettre dans les meilleures dispositions possibles : «Nous allons revoir à la hausse les mensualités des joueurs cadres de l'équipe afin de les convaincre de poursuivre l'aventure avec notre équipe, reconnaît Benamar. Pour la saison prochaine, nous allons, également, revoir à la hausse les primes des matchs joués à domicile, car pour accéder, il faut faire le plein à domicile.» Sirat est bien parti pour revenir à l'ASMO Auteur d'une bonne saison avec le CRB Ain Turck, le défenseur latéral arrière gauche Sirat Aissa est bien parti pour revenir à son ancienne équipe, l'ASM Oran. Après s'être illustré avec l'ASMO durant la saison sportive 2007/2008, Sirat avait rejoint la saison d'après la formation voisine du Mouloudia d'Oran avant d'atterrir la saison dernière au CRB Ain Turck. Selon une source proche du joueur, ce dernier a été contacté par les dirigeants de l'ASMO qui lui ont proposé de revenir à son ancienne équipe.