«Je n'ai jamais exigé 300 millions au Mouloudia». La direction du Mouloudia ne cachait pas son optimisme concernant la venue prochaine de Abderaouf Zarabi qui était motivé par l'idée de revenir au pays dans un club aussi populaire que le mouloudia. Relancé hier après midi par le Doyen, Zarabi n'est finalement pas parvenu à un accord avec le club. (NDLR entretien réalisé hier après midi) «Je viens tout juste d'être contacté par le Mouloudia pour trouver un accord définitif. Malheureusement, on n'est pas parvenu à trouver un terrain d'entente. En fait les négociations ont buté sur la somme d'argent que le club devait m'avancer au moment de la signature. Malheureusement, n'ayant pas trouvé un accord j'ai décidé de ne pas venir au Mouloudia» nous a confié Zarabi qui était un peu déçu de ne pas pouvoir matérialiser le transfert en question qui commençait à prendre forme. «Je n'ai jamais exigé 300 millions au Mouloudia» Joint par nos soins afin d'avoir plus de précisions sur les rumeurs selon lesquelles il aurait exigé un salaire de 300 millions, le défenseur de Nîmes, qui s'est toujours montré disponible, a tenu surtout à faire la part des choses concernant ses exigences financières qui ont été amplifiées par la presse algérienne. A ce propos, Zarabi nous a confié : «Ecoutez, j'ai lu dans la presse que j'avais exigé un salaire de 300 millions au Mouloudia. Je tiens à préciser aux supporters du Mouloudia que je n'ai jamais réclamé une telle somme. Si j'ai souhaité venir au Mouloudia, ce n'est certainement pas pour faire de l'argent. J'ai envie de rentrer au pays après dix années de professionnalisme en France. Et se produire dans un grand club comme le Mouloudia est une opportunité pour moi d'apporter mon expérience au groupe.» «J'ai réclamé trois mois de salaire cash pour une prime bien en deçà de 150 millions par mois» Au sujet de la prime exigée par Zarabi, le joueur, sans nous révéler la somme exacte, nous a déclaré que «ce que je peux dire aux supporters du MCA, c'est que j'ai réclamé trois mois de salaire cash, ce qui est une pratique courante dans tous les clubs pour un salaire mensuel qui est bien en deçà de 150 millions. Ça me tenait à cœur de faire cette précision pour éviter toute mauvaise interprétation. J'ai joué dix années en France et il est venu le temps pour moi de rentrer au pays. Si j'ai choisi le Mouloudia, c'est pour le challenge et non pas pour l'argent». Deux offres des Emirats pour Jean-Paul Rabier Tout porte à croire que Jean-Paul Rabier s'éloigne du Mouloudia, alors qu'il devait même superviser l'équipe en Egypte, pour avoir une idée globale. Il était convenu que le technicien français se déplace à Alger pour discuter avec les dirigeants et faire partie de la délégation du vieux club algérois qui effectuera le déplacement aujourd'hui en Egypte. Les dirigeants du MCA lui ont envoyé une invitation pour qu'il puisse établir son visa d'entrée, ainsi qu'un billet d'avion à destination d'Alger. Bien qu'au MCA on garde toujours espoir de voir Rabier prendre leur équipe, et qu'il viendra à Alger la semaine prochaine, il se trouve que Rabier est convoité par deux clubs des Emirats et c'est pour cette raison qu'il ne veut pas se précipiter pour rendre sa réponse au Mouloudia avec lequel il n'a même pas encore entamé les négociations financières. La mission du vieux club algérois s'annonce donc difficile pour convaincre Jean-Paul Rabier, lorsqu'on sait que souvent les clubs des Emirats sont toujours prêts à mettre le paquet pour avoir l'entraîneur qu'ils veulent. Il est aussi sur les tablettes du CS Sfax En plus des deux formations des Emirats, Rabier a été approché par le CS Sfax qui veut s'offrir ses services. La formation tunisienne vient de remercier son entraîneur Nabil Kouki, et c'est Jean-Paul Rabier qui lui a été proposé à sa succession. Les responsables du CS Sfaxien sont intéressés par l'idée d'engager Jean-Paul Rabier. Ce dernier s'est montré prêt à étudier l'offre du club tunisien et le challenge de jouer la Coupe de la CAF la saison prochaine pourra peser sur sa décision. La chaîne d'information Al Arabiya rapporte que Rabier qui est convoité par le Mouloudia d'Alger s'est confié à une agence de presse allemande : «Je suis en contact avec trois clubs, mais pour le moment je n'ai pris aucune décision. Je vais prendre le soin d'étudier ces offres avant de prendre une décision finale». Ce qui est certain, la tâche des responsables du MCA s'est compliquée davantage pour engager Jean-Paul Rabier, ce qui n'est pas fait pour arranger les affaires du vieux club algérois qui risque d'être contraint de chercher un autre entraîneur. Omar Ghrib : «On savait que Rabier avait des contacts et on discutera avec lui après le match d'Al Ahly» Afin de connaître l'avis des dirigeants du MCA sur cette affaire, le coordinateur de la section football Omar Ghrib nous dira : «Il n'y a aucun problème pour le recrutement de Rabier. Nous avons pris attache avec lui une nouvelle fois et on discutera après le match d'Al Ahly. On savait bien que Rabier avait des contacts, ce qui est tout à fait logique pour un entraîneur qui était sans club. Donc, le problème ne se pose nullement pour l'équipe et la priorité actuellement est à la préparation du match d'Al Ahly.» Zaim a exigé 500 millions pour céder Yanis La direction du Mouloudia a mandaté hier après- midi Boualem Megherbi pour se rendre chez le boss de l'USMB, Mohamed Zaim, dans le but d'obtenir la lettre de libération de Youssef Yanis. Le responsable mouloudéen, qui était accompagné du joueur, devait remettre 300 millions de centimes au président blidéen pour l'obtention du fameux sésame. Finalement, Zaim, connu pour être quelqu'un de rancunier, a changé d'avis, exigeant carrément 500 millions de centimes pour céder son joueur alors qu'il avait dans un premier lieu fixé la somme à 300 millions pour la résiliation du contrat. Du côté mouloudéen, on ne s'attendait certainement pas à ce changement de cap de la part de Zaim qui n'a toujours pas apprécié que son joueur ait osé l'attaquer en justice pour obtenir gain de cause. Le joueur compte porter l'affaire devant le TAS Dépité par ce qu'il venait de vivre, Yanis sait pertinemment que le Mouloudia ne voudra jamais débourser la somme de 500 millions pour l'obtention de sa lettre de libération. Face à cet acharnement de Zaim, le joueur émigré n'est pas près de se laisser faire. D'ailleurs, il aurait décidé de porter l'affaire devant le Tribunal arbitral du sport. Autant dire que le conflit qui oppose Yanis à Zaim n'est pas près de connaître son épilogue à cause d'un président qui, en plus de ne pas payer six mois de salaire à son joueur, veut saquer la suite de sa carrière. Mais le plus bizarre dans toute cette affaire, c'est l'attitude la commission des litiges de la LNF qui a donné gain de cause à Zaim alors qu'il est dans le tort. Ghrib veut rencontrer ce samedi Hadj Aissa L'homme fort du Doyen, Omar Ghrib, nous a confié qu'il tenait toujours à Lazhar Hadj Aissa. Ce dernier, bien qu'il ait déclaré vouloir réserver sa réponse pour jeudi, Ghrib veut rencontre l'ex Ententiste dès son retour du Caire prévu pour samedi. «Pas question de perdre du temps, dès mon retour d'Egypte, je voudrai rencontrer Hadj Aissa pour jouer ma dernière carte» dira en substance Ghrib. Djaghbala tardeà s'adapter à son nouvel environnement Recruté dernièrement par les responsables du Mouloudia pour relancer la concurrence sur le couloir droit avec Abdelkader Besseghier, Abdelmalek Djaghbala ne s'est toujours pas adapté à son nouveau groupe. Taciturne, ne s'exprimant que très rarement, l'ex-Harrachi semble éprouver quelques difficultés d'adaptation. Ce qui n'est pas le cas de Yanis, Berradja, Chaouchi et Belaid qui se sont très vite fondus dans le groupe. D'ailleurs, certains joueurs de l'équipe ont été intrigués par l'attitude du natif de Ouargla. Un comportement qui contraste avec celui affiché lors des matches de championnat. Apparemment, il va falloir un peu de temps à Abdelmalek pour s'adapter au sein d'un groupe qui fait pourtant tout pour lui faciliter la tâche. Touati était attendu hier à Alger Le joueur émigré, Youcef Touati, devait rallier hier après-midi Alger en provenance de France. Comparé dans sa manière de jouer à un certain Abdelmalek Mokdad, le milieu de terrain dijonnais devra signer un contrat de deux saisons au profit du Doyen sans passer par les essais. Meguellati sera épaulé par Badji pour diriger le match face à Al Ahly A défaut de trouver un entraîneur, le Mouloudia devra une nouvelle fois faire avec les moyens du bord. Pour cette affiche contre Al Ahly du Caire, Abdelhak Meguellati ne sera pas cette fois tout seul pour diriger les débats, comme cela a été le cas face au Wydad de Casablanca. Le jeune technicien mouloudéen devra être épaulé par le manager général du club, Fayçal Badji qui lui aussi possède des diplômes d'entraîneur. L'expérience du très haut niveau de Badji ne pourra qu'aider le Mouloudia qui aura besoin de toutes ses forces vives pour sortir indemne de ce périlleux déplacement au Caire, où les attend de pieds ferme le club cairote.