Une année après son départ du Mouloudia d'Alger, la nouvelle direction du club a encore une fois fait appel à Robert Nouzaret pour remplacer son compatriote, François Bracci, afin de redresser la situation de l'équipe. L'ancien entraîneur des Vert et Rouge se dit prêt à revenir pour achever sa mission au Doyen, s'il trouve un compromis avec les nouveaux dirigeants du Mouloudia. Liberté : Vous avez été officiellement contacté par la direction mouloudéenne pour reprendre en main la barre technique de l'équipe. Peut-on savoir où en sont les négociations ? Robert Nouzaret : Effectivement, j'ai été officiellement contacté par les nouveaux dirigeants du Mouloudia pour entraîner l'équipe. C'est le président qui a pris attache avec moi pour me proposer de revenir. Pour le moment, je vous dis que rien n'est fait, nous discutons toujours pour essayer de trouver un compromis. On croit savoir que c'est le volet financier qui reste à conclure... Pas seulement. Il reste des détails à régler concernant plusieurs choses. Entre autres la situation de François Bracci qui n'est pas encore claire pour le moment. Le Mouloudia est un grand club. Il faut que les nouveaux dirigeants comprennent qu'il faut amorcer un plan de redressement qui soit de l'envergure du Mouloudia. Pour ce qui est de Bracci, son sort a été finalement scellé par la direction du club qui a décidé de se passer de ses services… Ce qui se passe entre lui et la direction ne me regarde pas. Ceci dit, à partir de là, on pourra passer réellement aux négociations. Pour moi, Il n'y a pas uniquement l'argent dans les négociations. Je vous ai déjà dis qu'on doit discuter sur plusieurs sujets aussi importants qui concernent le plan de travail et les infrastructures. On comprend que vous êtes prêt à revenir ? Bien évidemment. Le Mouloudia, avec la qualité de ses joueurs et ses supporters nombreux, est un grand club qui m'a plu et où je me suis bien retrouvé. Chose que je n'ai jamais reniée, même après mon départ. J'ai quitté ce club avec le sentiment d'une mission inachevée, et je veux bien la terminer. Qu'est-ce qui vous a motivé à dire oui ? Je n'ai pas dis oui pour le moment. J'ai accepté de parler avec les nouveaux dirigeants parce que, comme je viens de vous dire, le Mouloudia est un club qui m'intéresse. Et puis, Messaoudi et Tourqui ne sont plus dans le club. Si ce n'était pas le cas, croyez-moi, je n'aurais pas accepté de discuter avec eux. Quand est-ce qu'on pourra avoir une réponse finale quant à votre retour au club ? Je ne sais pas trop. On doit d'abord passer aux négociations et essayer de trouver un compromis. Une fois fait, tout le monde aura ma réponse. Serez-vous du voyage à Riyad pour le match de la Ligue des champions arabes contre Al Nasr ? Non. Ce match est venu un peu trop tôt. Et puis, soyons logique, je ne peux pas préparer un match alors que mon engagement n'est pas encore officialisé. Entretien réalisé par M. B.