"Sur un plan personnel, je peux dire que je commence à m'adapter à l'environnement de ma nouvelle équipe." Francis Ambane, le transfuge de l'Entente, effectue sa première sortie à l'étranger avec sa nouvelle équipe, à l'occasion du stage de préparation qui va se dérouler au Maroc. Entretien ! C'est votre premier voyage en dehors de l'Algérie avec l'ASO, un commentaire ? Sur un plan personnel, je peux dire que je commence à m'adapter à l'environnement de ma nouvelle équipe. J'ai entamé les entraînements avec Chlef et je me sens en possession de tous mes moyens. Je suis bien parti pour réaliser une bonne saison avec ma nouvelle équipe. Avez-vous fait le bon choix en optant pour l'ASO ? Absolument, je suis convaincu d'avoir fait le bon choix, en optant pour l'ASO où les conditions de travail pour rebondir et faire une bonne saison sont réunies. En plus, je ne vais pas me retrouver seul. J'aurai à mes côtés Paul Biyaga, un compatriote. Aussi, mes coéquipiers sont très chaleureux et gentils. Je me sens en famille. La présence de Biyaga vous a-t-elle poussé à opter pour l'ASO ? J'ai eu l'occasion de vous le dire, avant de me décider à signer un contrat à l'ASO. J'ai écouté Paul qui m'a encouragé à opter pour Chlef. Je m'entends très bien avec lui, sur et en dehors des terrains. Il existe entre nous une certaine complicité. Votre dernière saison sous le maillot de l'ESS n'aura pas été la meilleure de votre carrière. Etes-vous certain de rebondir à Chlef ? La saison passée, je n'étais pas épargné par les blessures. J'ai dû m'éloigner des terrains durant plus de trois mois et demi. J'ai souffert de ma blessure et je n'ai pu jouer que quatre à cinq matchs. Mais cette saison, tout débute très bien pour moi. Je vais m'atteler à faire une bonne préparation et défendre le titre de champion d'Algérie avec l'ASO, comme j'ai pu le faire avec l'Entente, en coupe comme en championnat. Voulez-vous nous parler de ce début de préparation ? Pour l'heure, on joue des matchs d'application. Le staff technique est en train évaluer le niveau de tout le monde tout en ayant un œil sur les nouvelles recrues. Aussi, on travaille surtout la cohésion entre les anciens et les nouveaux joueurs. Quelle évaluation faites-vous de votre rendement ? Ce qui m'importe le plus pour le moment, c'est de m'adapter au style de jeu de l'équipe. De ce côté, je ne me fais pas de souci, parce que la préparation va être ponctuée par des matchs amicaux. Ce qui va me permettre d'observer mes coéquipiers et leur façon de jouer. Pour mon rendement, je dois dire qu'il a été satisfaisant et qu'il s'améliorera avec les matchs amicaux. Vous êtes-vous adapté à la méthode de travail avec Ighil ? Le coach a une façon de dialoguer avec les joueurs qui les met dans une bonne ambiance de travail. Il a une façon particulière de nous motiver à faire plus d'efforts. Il nous pousse à travailler davantage à l'entraînement. Chlef a mis la barre très haut, les supporters continuent à croire à d'autres consécrations. Etes-vous en mesure de réaliser les résultats de la saison dernière ? Pourquoi pas ? D'ailleurs, l'effectif de l'ASO est assez riche. Il y a des joueurs d'expérience et des jeunes pleins de talent. Le rythme de la préparation va nous permettre de faire un démarrage en force de la saison. Chlef va-t-il éviter les erreurs du dernier stage ? Ce n'est pas la première fois que les Chéliffiens élisent domicile au complexe sportif Bouskoura, proche de Casablanca. L'ASO y est allée deux fois au cours de la saison passée. En été, pour la préparation du championnat, puis une seconde fois, au cours de la trêve hivernale, en décembre dernier. Si les dirigeants de l'ASO sont revenus une troisième fois, c'est parce qu'ils ont trouvé leur compte et spécialement celui de l'équipe. On se souvient que lors d'un des deux stages, Ighil a eu des soucis, avant de rejoindre le groupe, à cause d'un problème administratif. Le coach avait reçu son passeport dans les derniers jours du stage, mais il s'était rendu au Maroc, malgré tout. Mais là n'est pas l'objet de notre sujet. Lors du dernier stage, les coéquipiers de Zaoui ont dû jouer des matchs en dehors de Bouskoura, à plus de 140 km, et qui avaient mis le responsable de la barre technique dans une colère noire. Affronter des équipes de D1, c'est bien, mais être obligé parfois de changer plusieurs fois de bus, ça avait exaspéré le coach. Cette fois, l'ASO est avertie. On ne pense pas que dans les conditions actuelles, le Ramadhan et les grosses chaleurs, Chlef va s'amuser à jouer dans les mêmes conditions que lors du dernier stage à Bouskoura.
Des puces marocaines une fois à l'aéroport Une fois à l'aéroport de Casablanca, les joueurs se sont précipités pour s'acheter des puces téléphoniques. Ce n'est pas la première fois qu'ils effectuent leur préparation en terre marocaine.