«Je n'ai rencontré ni Serrar ni amar bouzwar !» Mohamed Derrag. Voilà un joueur qui suscite une grande polémique ces temps-ci. Depuis quelques heures, il est annoncé en grande pompe du côté de Sétif où il aurait déjà paraphé son contrat. Vrai ou faux ? Cela reste à vérifier. En tout cas, ce n'est pas le concerné qui nous en dira plus sur cette histoire, lui qui s'est contenté, au cours d'une discussion téléphonique, de dire qu'il ne s'est casé nulle part. A prendre avec des pincettes ! Quoi qu'il en soit, l'hypothèse d'un départ cet été est sérieusement posée chez l'ailier gauche. Maintenant à Sétif ou ailleurs, le temps nous le dira. Ce qui est certain aujourd'hui, c'est que plusieurs clubs, dont l'Entente, sont sur ses rangs pour s'attacher les services du futur ( ?) ex- attaquant kabyle. Nous annoncions à ce propos lors de notre livraison de mardi l'intérêt du MCO dont le président Kacem Elimam a discuté en personne avec le joueur, il y a quelques jours auparavant. Un contact que le joueur confirme (lire entretien). La discussion se limitera à une simple déclaration d'intérêt, sans plus, a précisé le joueur. Autrement dit, aucun round de négociations n'a été entrepris, comme pourraient le croire certains. «On a discuté quelques minutes, sans plus. A aucun moment, il n'a évoqué telle ou telle somme d'argent. En gros, il ne m'a rien proposé. Il s'est contenté de me faire part de son intérêt. Je l'ai écouté. Sur ce, on s'était quittés sans aucune promesse», a commenté le joueur. Serrar l'a appelé jeudi Quelques heures plus tard, le joueur, qui était dans le tunnel du stade du 1er-Novembre d'où il suivait la rencontre JSK-MCEE, reçoit un appel émanant de Abdelhakim Serrar. «Oui, il m'a appelé», a confirmé le joueur. Voici donc fait le premier pas d'un aller simple pour Sétif. Là aussi, à vérifier. Une chose est sûre, Serrar est sur les rangs, et quant on sait la masse financière que peut générer celui-ci lorsqu'il s'agit de convaincre les joueurs qui l'intéressent, l'on peut deviner d'ici le manège. Après, il va falloir attendre la rencontre entre Derrag et son président prévue cette semaine pour être fixé. Hannachi va certainement aborder avec son ailier gauche, qu'il compte faire rempiler, une prolongation de contrat. Ce n'est qu'à partir de là que les choses se confirmeront. Des envies d'ailleurs Si l'avenir de Mohamed Derrag au 1er-Novembre est des plus incertains, les confidences d'un de ses proches viennent étayer cette thèse. Le joueur aurait des envies d'ailleurs. «Après trois ans au club, il aurait envie d'aller voir ailleurs. De découvrir de nouvelles sensations», a-t-on appris. Avec les offres du MCO, de l'ESS, de l'USMA et du Mouloudia, ce n'est pas le choix qui risquerait de manquer au joueur. Entre toutes ces options, Derrag se donne le temps d'une réflexion qui ne va pas trop durer. Car le seuil de la porte est déjà franchi… A. A. A. «Je n'ai rencontré ni Serrar ni amar bouzwar !» Il fallait une sacrée dose de patience pour parvenir à accrocher Mohamed Derrag au bout du fil pour les besoins de l'entretien que voici. Sans détour et avec vigueur, le joueur réfute s'être engagé avec l'Entente. Mais le suspense reste entier quant à son avenir. * Des rumeurs persistantes vous envoient du côté de Sétif ; on dit que vous avez tout réglé avec l'Entente ; est-ce vrai ? Ce n'est pas vrai. Tout ce qui se raconte n'est que le fruit de l'imagination de je ne sais qui. Je ne connais pas l'intérêt de propager ce genre de rumeurs. Mais à l'heure où je vous parle, je n'ai signé nulle part. * Avez-vous ou non rencontré Serrar ? Non, je n'ai rencontré ni Serrar ni amar bouzwar ! * Y a-t-il au moins un contact ? Oui, je ne vous le cache pas. Serrar m'a appelé au téléphone jeudi dernier. C'était juste après le match d'El Eulma auquel je n'avais pas pris part. On a discuté quelques minutes au téléphone. Il m'a fait savoir qu'il me voulait dans son équipe, sans plus. * Il ne vous a pas fait d'offre, c'est ça ? Il ne m'a rien proposé pour le moment. * … Et le MCO ? Il y avait du vrai dans ce que vous aviez rapporté dernièrement. Ce club me veut, en effet. Comme vous l'avez écrit, M. Elimam m'a appelé. On a discuté quelques minutes. Mais à aucun moment, il n'a évoqué telle ou telle somme d'argent. En gros, il ne m'a rien proposé. Il s'est contenté de me faire part de son intérêt. Je l'ai écouté. Sur ce, on s'était quitté sans aucune promesse. * L'éventualité d'une prolongation de contrat se pose-t-elle pour vous ? Oui, pourquoi pas ? Tout reste possible, pour peu que je sois considéré à ma juste valeur. Je vais voir avec le président cette semaine. J'écouterai ce qu'il aura à me dire et on verra bien. Entretien réalisé par Achour Aït Ali